La salle Izzo a accueilli ce vendredi 29 février, le peintre Yllen –Nelly Rouaix, artiste peintre qui après avoir été lauréate du salon des Artistes de Thau 2007, s’est vu offrir le prêt de la salle pour une exposition personnelle.
Peintre non- conformiste (et pourtant elle est très douée dans le figuratif...), elle interroge l’âme et le regard et nous appelle à chercher les clés de son cosmos rêveur , hyper ou super « réaliste » ,parfois presque enfantin.
Elle garde l’œil sur le spectacle de la vie et sur le spectateur éventuel de son œuvre, laquelle émeut par la non-violence (peace and dream) de ses propos, empreints d’une sérénité qu’on sent fragile , cachant une vif potentiel émotionnel.
C’est une œuvre « ouverte » qui ne force pas la transmission d’un message ou d’un engagement. Le spectateur est libre de composer selon sa disponibilité affective.
Les huiles et les gouaches accompagnées des glacis contribuent au survol de ses idées instinctives et puissantes
Des collages lui permettent de développer un certain goût pour l’exotisme.
Son univers est peuplé, inspiré et attiré par les surréalistes et hyperréalistes,mais l’artiste revendique sa voie (désormais propre, bien à elle ) qui ne fait que « se frotter » à ces pionniers .C’est un vrai défi qu’elle relève, pour ne pas être cataloguée « peintre à la manière de… ». Elle a su construire son propre univers en partant de l’horizon de ces « illustres maîtres ».Quelques toiles sont techniquement plus expédiées, mais la majorité d’entre elles prouvent une excellente maîtrise globale du sujet et des procédés (surtout coloristes) très suggestifs .
Cette démarche aspire à la « catharsis » ; elle est faite d’une gravité symphonique (parfois on entend la musique des anges …) L’artiste « s’enivre « avec ses projections de couleurs et d’états d’âme, très proches du temple de la poésie et d’un certain ésotérisme.
On la devine peindre (une « sorcière bien-aimée »...)(sic!) parfois en état second ,en demi-sommeil, les cils à peine entrouverts, tissant en transe les frontières de son «Eldorado- conte de fées» où « tout est luxe ,calme et volupté » et…pureté… Tout cela pour pouvoir vivre de son amour de l’art…
On pense aussi à Gauguin qui disait « Puisse venir le jour (et peut-être bientôt)
où j’irai m’enfuir dans le bois sur une île d’Océanie,vivre d’extase,de calme et d’art ».
L’imaginaire singulier et attachant d’Yllen dessine les frontières de son pays fantastique (« L’Yllenie »- havre de paix lumineux ) rempli tcomme un feu d’artifice l’espace pictural d’une artiste qui réunit avec passion des « flash-back » de ses rêves, déroutants, malicieux ,dignes d’être découverts en l’espace d’un mois à la salle Izzo ,(qui mériterait un meilleur système d’éclairage ,mieux adapté aux peintres qu’elle accueille pour un succès bien mérité )
Site http://yllen.vudinter.net
e-mail : yllen0737@azurys.net
Peintre non- conformiste (et pourtant elle est très douée dans le figuratif...), elle interroge l’âme et le regard et nous appelle à chercher les clés de son cosmos rêveur , hyper ou super « réaliste » ,parfois presque enfantin.
Elle garde l’œil sur le spectacle de la vie et sur le spectateur éventuel de son œuvre, laquelle émeut par la non-violence (peace and dream) de ses propos, empreints d’une sérénité qu’on sent fragile , cachant une vif potentiel émotionnel.
C’est une œuvre « ouverte » qui ne force pas la transmission d’un message ou d’un engagement. Le spectateur est libre de composer selon sa disponibilité affective.
Les huiles et les gouaches accompagnées des glacis contribuent au survol de ses idées instinctives et puissantes
Des collages lui permettent de développer un certain goût pour l’exotisme.
Son univers est peuplé, inspiré et attiré par les surréalistes et hyperréalistes,mais l’artiste revendique sa voie (désormais propre, bien à elle ) qui ne fait que « se frotter » à ces pionniers .C’est un vrai défi qu’elle relève, pour ne pas être cataloguée « peintre à la manière de… ». Elle a su construire son propre univers en partant de l’horizon de ces « illustres maîtres ».Quelques toiles sont techniquement plus expédiées, mais la majorité d’entre elles prouvent une excellente maîtrise globale du sujet et des procédés (surtout coloristes) très suggestifs .
Cette démarche aspire à la « catharsis » ; elle est faite d’une gravité symphonique (parfois on entend la musique des anges …) L’artiste « s’enivre « avec ses projections de couleurs et d’états d’âme, très proches du temple de la poésie et d’un certain ésotérisme.
On la devine peindre (une « sorcière bien-aimée »...)(sic!) parfois en état second ,en demi-sommeil, les cils à peine entrouverts, tissant en transe les frontières de son «Eldorado- conte de fées» où « tout est luxe ,calme et volupté » et…pureté… Tout cela pour pouvoir vivre de son amour de l’art…
On pense aussi à Gauguin qui disait « Puisse venir le jour (et peut-être bientôt)
où j’irai m’enfuir dans le bois sur une île d’Océanie,vivre d’extase,de calme et d’art ».
L’imaginaire singulier et attachant d’Yllen dessine les frontières de son pays fantastique (« L’Yllenie »- havre de paix lumineux ) rempli tcomme un feu d’artifice l’espace pictural d’une artiste qui réunit avec passion des « flash-back » de ses rêves, déroutants, malicieux ,dignes d’être découverts en l’espace d’un mois à la salle Izzo ,(qui mériterait un meilleur système d’éclairage ,mieux adapté aux peintres qu’elle accueille pour un succès bien mérité )
Site http://yllen.vudinter.net
e-mail : yllen0737@azurys.net
auteur :Angela Nache-Mamier,
écrivain, chroniqueuse d’art