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Elle est jeune. Frontignanaise. Elle enseigne (à Sète) à des petits C.P. Et elle est animée, il faut le voir, d’une formidable passion pour l’aide humanitaire à l’Afrique- qui souffre toujours plus, comme on le redit actuellement- au point qu’elle a pris en responsabilité il y a deux ans la présidence de « Via Sahel Hérault », la dixième et plus récente section créée par « Via Sahel France », constituée en fédération nationale il y a quinze ans.
Tout est clair, chez Camille Dobelmann : le regard mais aussi la conviction, les buts et la détermination dans l’action. Et en sortant l’album illustré des photos de son récent voyage de février ( du 17/2 au 3/3), elle nous fait découvrir un continent, un pays, un peuple, des coutumes, des besoins et des désirs : continuer à apporter les aides nécessaires au pays Dogon, au Mali, un pays terriblement attachant,avec une culture millénaire, qui nous subjugue quand on écoute Camille.
Via Sahel France est ainsi structurée que chacune de ses antennes est spécialisée dans une des aides à apporter à ceux qui les demandent. Chaque budget va alors se diriger vers les micro- crédits, l’alphabétisation ou les puits, que gère Via Sahel Hérault, associée à Toulouse pour ce faire.
Via Sahel possède sa base à Sangha , en pays Dogon, avec un responsable sur place. Et là, les besoins sont estimés, avant que les chefs et les femmes ne formulent des demandes, lesquelles sont transmises à Via Sahel, qui avise ensuite.
Malgré une culture importante de l’oignon, pratiquée par les Dogons, les problèmes ont d’abord été d’ordre alimentaire. Les cours de l’oignon ont baissé et même en travaillant plus, le rapport est moindre. Alors on en est arrivé à utiliser les graines de baobab comme substitut du mil.
Il y a de l’eau, oui, mais grâce à des barrages construits par les Européens. Il n’empêche, chaque année, sont formulées 1000 demandes de puits. Et pour l’instant, Via Sahel n’en finance que 100, construits en 25 ans. Ces puits ont une profondeur de 22 à 35m et sont parfaitement gérés collectivement par les spécialistes locaux de la maçonnerie avec la carte des puits. Leur utilité est incontestable dans un premier temps, même si des aménagements sont toujours nécessaires (pompes, systèmes d’extraction de l’eau…) pour éviter de fâcheux mélanges avec les activités animales des lieux….
Le dernier puits, inauguré en février dernier
Le niveau économique du pays étant ce qu’il est, tous ces matériels coûtent et ne tombent pas plus du ciel que la pluie, défaillante au Sahel, comme on le sait.
D’où ces besoins pressants de fonds, que Camille Dobelmann met tant d’ardeur à rechercher. Car si elle veut, avec son association, créer toujours plus de puits, elle s’ingénie aussi à apporter tout ce qui peut manquer d’autre aux Dogons : des livres pour la bibliothèque de Sanga, des crayons de couleurs pour les enfants des écoles, qui à raison d’une centaine par classe ( !) apprennent le Français à partir de l’âge de 7 ans, des médicaments pour l’hôpital rudimentaire du village ainsi que des aides pour une future cantine scolaire en projet (sinon c’est la boule de mil que les enfants gardent jusqu’au déjeuner), sans parler de l’aide plus « culturelle » de plus en plus demandée par les femmes qui subissent l’excision…
En attendant l’arrivée de moyens plus conséquents, Camille s’est engagée comme enseignante, dans la correspondance scolaire entre ses petits Sétois et les petits Dogons, enchantés de participer à une telle entreprise. Même pas de timbres à payer : le courrier est transmis de la main à la main, directement !
Tous prêts à écrire en France
Alors s’il faut parler argent, disons que pour l’instant, les fonds sont formés par les cotisations des adhérents (10€ par an), la vente de calendriers, les dons (déduits jusqu’à 66% des impôts), les apports en coups de main des bénévoles et les partenariats humanitaires comme ces comédiens qui acceptent de jouer en reversant les entrées à Via Sahel.
Des subventions ? Que nenni ! De nulle part.
A Frontignan, la demande a été faite d’un spectacle- expo photos et stand au centre culturel Villon. Mais l’attente d’une réponse se fait cruellement ressentir. Pas si simple, paraît-il….
Alors nous osons faire un lien de transmission utile vers ceux qui pourraient, concrètement, apporter une petite aide, avec ces coordonnées :
- viasahelherault@yahoo.fr
- Portable : 06 62 63 92 53
-Dons par chèques à :Via Sahel Herault , 28, avenue de la Marjolaine,34110, Frontignan
Pour que notre gentille Camille et ses amis continuent à y croire…… !!
La jeune Camille(1ère à droite) avec toute l'équipe de Via Sahel
Tout est clair, chez Camille Dobelmann : le regard mais aussi la conviction, les buts et la détermination dans l’action. Et en sortant l’album illustré des photos de son récent voyage de février ( du 17/2 au 3/3), elle nous fait découvrir un continent, un pays, un peuple, des coutumes, des besoins et des désirs : continuer à apporter les aides nécessaires au pays Dogon, au Mali, un pays terriblement attachant,avec une culture millénaire, qui nous subjugue quand on écoute Camille.
Via Sahel France est ainsi structurée que chacune de ses antennes est spécialisée dans une des aides à apporter à ceux qui les demandent. Chaque budget va alors se diriger vers les micro- crédits, l’alphabétisation ou les puits, que gère Via Sahel Hérault, associée à Toulouse pour ce faire.
Via Sahel possède sa base à Sangha , en pays Dogon, avec un responsable sur place. Et là, les besoins sont estimés, avant que les chefs et les femmes ne formulent des demandes, lesquelles sont transmises à Via Sahel, qui avise ensuite.
Malgré une culture importante de l’oignon, pratiquée par les Dogons, les problèmes ont d’abord été d’ordre alimentaire. Les cours de l’oignon ont baissé et même en travaillant plus, le rapport est moindre. Alors on en est arrivé à utiliser les graines de baobab comme substitut du mil.
Il y a de l’eau, oui, mais grâce à des barrages construits par les Européens. Il n’empêche, chaque année, sont formulées 1000 demandes de puits. Et pour l’instant, Via Sahel n’en finance que 100, construits en 25 ans. Ces puits ont une profondeur de 22 à 35m et sont parfaitement gérés collectivement par les spécialistes locaux de la maçonnerie avec la carte des puits. Leur utilité est incontestable dans un premier temps, même si des aménagements sont toujours nécessaires (pompes, systèmes d’extraction de l’eau…) pour éviter de fâcheux mélanges avec les activités animales des lieux….
Le dernier puits, inauguré en février dernier
Le niveau économique du pays étant ce qu’il est, tous ces matériels coûtent et ne tombent pas plus du ciel que la pluie, défaillante au Sahel, comme on le sait.
D’où ces besoins pressants de fonds, que Camille Dobelmann met tant d’ardeur à rechercher. Car si elle veut, avec son association, créer toujours plus de puits, elle s’ingénie aussi à apporter tout ce qui peut manquer d’autre aux Dogons : des livres pour la bibliothèque de Sanga, des crayons de couleurs pour les enfants des écoles, qui à raison d’une centaine par classe ( !) apprennent le Français à partir de l’âge de 7 ans, des médicaments pour l’hôpital rudimentaire du village ainsi que des aides pour une future cantine scolaire en projet (sinon c’est la boule de mil que les enfants gardent jusqu’au déjeuner), sans parler de l’aide plus « culturelle » de plus en plus demandée par les femmes qui subissent l’excision…
En attendant l’arrivée de moyens plus conséquents, Camille s’est engagée comme enseignante, dans la correspondance scolaire entre ses petits Sétois et les petits Dogons, enchantés de participer à une telle entreprise. Même pas de timbres à payer : le courrier est transmis de la main à la main, directement !
Tous prêts à écrire en France
Alors s’il faut parler argent, disons que pour l’instant, les fonds sont formés par les cotisations des adhérents (10€ par an), la vente de calendriers, les dons (déduits jusqu’à 66% des impôts), les apports en coups de main des bénévoles et les partenariats humanitaires comme ces comédiens qui acceptent de jouer en reversant les entrées à Via Sahel.
Des subventions ? Que nenni ! De nulle part.
A Frontignan, la demande a été faite d’un spectacle- expo photos et stand au centre culturel Villon. Mais l’attente d’une réponse se fait cruellement ressentir. Pas si simple, paraît-il….
Alors nous osons faire un lien de transmission utile vers ceux qui pourraient, concrètement, apporter une petite aide, avec ces coordonnées :
- viasahelherault@yahoo.fr
- Portable : 06 62 63 92 53
-Dons par chèques à :Via Sahel Herault , 28, avenue de la Marjolaine,34110, Frontignan
Pour que notre gentille Camille et ses amis continuent à y croire…… !!
La jeune Camille(1ère à droite) avec toute l'équipe de Via Sahel
