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Interview d' Yves Daunès ,auteur compositeur
Site http://yves.daunes.9online.fr
En plus de 40 ans d’écriture,Yves Daunès a composé près de 300 chansons et 3 comédies musicales.
La musique lui procure une sensation qu’il ne trouvera nulle part ailleurs.
Auteur-compositeur du pays de Thau, il a naturellement le goût de la chanson ,vécue comme quelque chose d’intense !
Depuis 1978 il effectue des tournées annuelles dans toute l’Allemagne et s’est produit aussi en Californie, Norvège, Irlande,Suisse, au Sénégal…
Tout au long de sa carrière ,Yves Daunès a été secondé et accompagné par son épouse Sylvanie, tant à la scène qu’en enregistrement.
1° Ecrire est-ce une contrainte ?
Ecrire n’est pas une contrainte pour moi, en ce sens que je ne me force jamais à le faire. Je n’ai jamais connu l’angoisse du tarissement de l’inspiration : ce serait plutôt le contraire. Mais il faut tenir compte que je ne suis pas un écrivain. Seulement un faiseur de chansons.
2° Qu' est-ce qui déclenche l’écriture ? .
Cette question s’adresse essentiellement aux romanciers, je pense.
Les occasions de déclencher l’écriture, en matière de chansons, sont multiples et multiformes. Cela va du hasard d’une vision fugitive ou d’un mot entendu ici ou là, à la commande venant d’autrui qui devient inspiration à partir du moment ou l’idée me touche d’une façon ou d’une autre. Peu importe donc l’élément déclenchant.
3° Le mot le plus important pour vous ? Je ne crois pas avoir de mot plus important que les autres dans mon vocabulaire, que ce soit d’un point de vue positif ou négatif.
4° Ouvrez nous un peu votre « fabrique d’écritures » ? En tant qu’auteur-compositeur, je n’ai pas de « fabrique d’écriture » : ça vient comme ça vient, un mot, une rime, une idée en appelant d’autres.
5° Le poète peut-il rendre le monde meilleur ?
Rendre le monde meilleur ? Episodiquement, ponctuellement, sans doute. Dans sa généralité, je ne le pense pas.
6° Pourrait-on dire que l’enfance est l’élément fondateur de votre écriture ?
Oui, l’enfance est, sinon « l’élément fondateur », du moins un élément fondateur de mon écriture
7° comment percevez –vous le monde qui nous entoure ?
Cela dépend des moments, si je me suis levé du bon pied ou pas. En tout cas c’est un paradoxe : je perçois le monde alternativement (peut-être même simultanément) comme un enchantement et comme un amoncellement d’horreurs. Je pense que ces deux extrêmes se nourrissent l’une de l’autre, dans une espèce de mystérieuse complicité.
8° L’écrivain est-il un grand alchimiste de la réalité ?
Je suppose qu’en effet, on peut parler d’alchimie : « Madame Bovary, c’est moi », avait déclaré Flaubert.
9° Vous vous êtes immergé très jeune dans la lecture et l’écriture ?
« Immergé » n’est pas le mot. J’ai toujours été un lecteur moyen.
10°Quelles sont vos relations avec le temps ?
Mes relations avec le temps sont ambiguës : tantôt je le perçois comme l’ennemi N° 1, tantôt, et sans doute à cause de cela, je m’efforce de l’apprivoiser. Il devient un ami à partir du moment où il m’inspire des chansons que je considère comme réussies, par exemple « De temps en temps ».
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Site http://yves.daunes.9online.fr
En plus de 40 ans d’écriture,Yves Daunès a composé près de 300 chansons et 3 comédies musicales.
La musique lui procure une sensation qu’il ne trouvera nulle part ailleurs.
Auteur-compositeur du pays de Thau, il a naturellement le goût de la chanson ,vécue comme quelque chose d’intense !
Depuis 1978 il effectue des tournées annuelles dans toute l’Allemagne et s’est produit aussi en Californie, Norvège, Irlande,Suisse, au Sénégal…
Tout au long de sa carrière ,Yves Daunès a été secondé et accompagné par son épouse Sylvanie, tant à la scène qu’en enregistrement.
Angela Nache Mamier
INTERVIEW
1° Ecrire est-ce une contrainte ?
Ecrire n’est pas une contrainte pour moi, en ce sens que je ne me force jamais à le faire. Je n’ai jamais connu l’angoisse du tarissement de l’inspiration : ce serait plutôt le contraire. Mais il faut tenir compte que je ne suis pas un écrivain. Seulement un faiseur de chansons.
2° Qu' est-ce qui déclenche l’écriture ? .
Cette question s’adresse essentiellement aux romanciers, je pense.
Les occasions de déclencher l’écriture, en matière de chansons, sont multiples et multiformes. Cela va du hasard d’une vision fugitive ou d’un mot entendu ici ou là, à la commande venant d’autrui qui devient inspiration à partir du moment ou l’idée me touche d’une façon ou d’une autre. Peu importe donc l’élément déclenchant.
3° Le mot le plus important pour vous ? Je ne crois pas avoir de mot plus important que les autres dans mon vocabulaire, que ce soit d’un point de vue positif ou négatif.
4° Ouvrez nous un peu votre « fabrique d’écritures » ? En tant qu’auteur-compositeur, je n’ai pas de « fabrique d’écriture » : ça vient comme ça vient, un mot, une rime, une idée en appelant d’autres.
5° Le poète peut-il rendre le monde meilleur ?
Rendre le monde meilleur ? Episodiquement, ponctuellement, sans doute. Dans sa généralité, je ne le pense pas.
6° Pourrait-on dire que l’enfance est l’élément fondateur de votre écriture ?
Oui, l’enfance est, sinon « l’élément fondateur », du moins un élément fondateur de mon écriture
7° comment percevez –vous le monde qui nous entoure ?
Cela dépend des moments, si je me suis levé du bon pied ou pas. En tout cas c’est un paradoxe : je perçois le monde alternativement (peut-être même simultanément) comme un enchantement et comme un amoncellement d’horreurs. Je pense que ces deux extrêmes se nourrissent l’une de l’autre, dans une espèce de mystérieuse complicité.
8° L’écrivain est-il un grand alchimiste de la réalité ?
Je suppose qu’en effet, on peut parler d’alchimie : « Madame Bovary, c’est moi », avait déclaré Flaubert.
9° Vous vous êtes immergé très jeune dans la lecture et l’écriture ?
« Immergé » n’est pas le mot. J’ai toujours été un lecteur moyen.
10°Quelles sont vos relations avec le temps ?
Mes relations avec le temps sont ambiguës : tantôt je le perçois comme l’ennemi N° 1, tantôt, et sans doute à cause de cela, je m’efforce de l’apprivoiser. Il devient un ami à partir du moment où il m’inspire des chansons que je considère comme réussies, par exemple « De temps en temps ».
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