Un bel hommage pour un papa parti trop tôt
![Un hommage émouvant... Img_0111](https://i.servimg.com/u/f46/11/36/02/15/img_0111.jpg)
Un an, voilà le temps de préparation qu’Olivier Segatto, 33 ans, habitant la région parisienne (Sevran) et éducateur spécialisé pour adultes handicapés mentaux, a mis pour organiser son tour de France à vélo. L’idée de ce périple n’est pas anodine pour Olivier. En juin 2006, son papa qu’Olivier caractérise comme « amoureux du vélo et du jardinage » décède. Dès lors Olivier ressent le besoin de faire quelque chose pour lui : « on a toujours repousser nos projets, aujourd’hui il est trop tard, j’avais besoin de lui rendre hommage. » C’est lors d’un voyage en Argentine que lui vient l’idée d’un tour de France à vélo. Mais avec n’importe quel vélo, « non avec celui de mon père, que j’ai ré-équipé, notamment avec une remorque pour ne pas dénaturer le vélo. » Une fois que le projet était bien mis en place, Olivier a du demander à son employeur pour avoir trois mois de vacances. Et en octobre, la nouvelle tombe, Olivier peut prendre ses congés. De suite Olivier se prépare physiquement en s’inscrivant dans un club de vélo local dans lequel il débute par faire 60 km en 4 heures pour terminer quelques mois plus tard à en faire 120, toujours en quatre heure de temps.
9 Mai 2008 ; une date qui restera gravée dans l’esprit d’Olivier, c’est le jour de départ de ce long périple qu’il a entrepris. D’ailleurs son itinéraire n’est pas fait au hasard. Olivier a décidé toujours dans sa quête de paix intérieure pour rendre hommage à son père disparu bien trop tôt de passer voir la famille et les amis qui le connaissaient « j’ai démarré par la côté ouest, là c’est un choix physique par rapport aux routes, j’ai visité un premier ami d’enfance à Meursac en Charente Maritime. » Trois semaines plus tard, 1700 km de vélo dans les jambes, le voilà à Frontignan pour venir voir son ami Jean-Philippe Gauthier qu’il n’avait pas vu depuis presque quatre ans. « Jusqu’à
présent j’ai pas eu trop de galère, à part dans le Médoc où il a plu toute la journée, puis la montée du Mont-Aigoual 24 km à 6km/heure, c’est long. » Olivier reste une journée pleine chez ses amis, ce qui lui permet de se reposer un peu pour repartir de plus belle. Quand il ne loge pas chez des amis « je fais du camping sauvage, ou je dors dans des gites, ça dépend, vers 16h, je me mets en quête d’un lieu pour passer la nuit. »
Aujourd’hui Olivier est reparti direction Bernis dans le Gard pour rejoindre Chalon-en-Champagne dans la Marne, en passant par les régions de l’Ardèche, Vaucluse, Var, Hautes-Alpes, Isère, L’ain, Franche-Comté...« Chalon-en-Champagne : la ville où je suis né et où mon père est enterré » Hormis un bel hommage rendu à son papa, tout aulong de sa route, Olivier fait de belles rencontres, visite des endroits magnifiques « à Rodez, des pompiers m’ont offert le café, dans un gite les gérants m’ont lavé et séché tout mon linge », des anecdotes, Olivier en a déjà beaucoup a raconter « ce qu’il y a de bien dans ce genre de voyage c’est que tout le monde est au même
niveau, il n’y a pas d’habit... » Il reste à Olivier environ 1700 km pour poser ses trente-trois kilos qu’il a dans sa remorque et boubler la boucle.
![Un hommage émouvant... Img_0111](https://i.servimg.com/u/f46/11/36/02/15/img_0111.jpg)
Un an, voilà le temps de préparation qu’Olivier Segatto, 33 ans, habitant la région parisienne (Sevran) et éducateur spécialisé pour adultes handicapés mentaux, a mis pour organiser son tour de France à vélo. L’idée de ce périple n’est pas anodine pour Olivier. En juin 2006, son papa qu’Olivier caractérise comme « amoureux du vélo et du jardinage » décède. Dès lors Olivier ressent le besoin de faire quelque chose pour lui : « on a toujours repousser nos projets, aujourd’hui il est trop tard, j’avais besoin de lui rendre hommage. » C’est lors d’un voyage en Argentine que lui vient l’idée d’un tour de France à vélo. Mais avec n’importe quel vélo, « non avec celui de mon père, que j’ai ré-équipé, notamment avec une remorque pour ne pas dénaturer le vélo. » Une fois que le projet était bien mis en place, Olivier a du demander à son employeur pour avoir trois mois de vacances. Et en octobre, la nouvelle tombe, Olivier peut prendre ses congés. De suite Olivier se prépare physiquement en s’inscrivant dans un club de vélo local dans lequel il débute par faire 60 km en 4 heures pour terminer quelques mois plus tard à en faire 120, toujours en quatre heure de temps.
9 Mai 2008 ; une date qui restera gravée dans l’esprit d’Olivier, c’est le jour de départ de ce long périple qu’il a entrepris. D’ailleurs son itinéraire n’est pas fait au hasard. Olivier a décidé toujours dans sa quête de paix intérieure pour rendre hommage à son père disparu bien trop tôt de passer voir la famille et les amis qui le connaissaient « j’ai démarré par la côté ouest, là c’est un choix physique par rapport aux routes, j’ai visité un premier ami d’enfance à Meursac en Charente Maritime. » Trois semaines plus tard, 1700 km de vélo dans les jambes, le voilà à Frontignan pour venir voir son ami Jean-Philippe Gauthier qu’il n’avait pas vu depuis presque quatre ans. « Jusqu’à
présent j’ai pas eu trop de galère, à part dans le Médoc où il a plu toute la journée, puis la montée du Mont-Aigoual 24 km à 6km/heure, c’est long. » Olivier reste une journée pleine chez ses amis, ce qui lui permet de se reposer un peu pour repartir de plus belle. Quand il ne loge pas chez des amis « je fais du camping sauvage, ou je dors dans des gites, ça dépend, vers 16h, je me mets en quête d’un lieu pour passer la nuit. »
Aujourd’hui Olivier est reparti direction Bernis dans le Gard pour rejoindre Chalon-en-Champagne dans la Marne, en passant par les régions de l’Ardèche, Vaucluse, Var, Hautes-Alpes, Isère, L’ain, Franche-Comté...« Chalon-en-Champagne : la ville où je suis né et où mon père est enterré » Hormis un bel hommage rendu à son papa, tout aulong de sa route, Olivier fait de belles rencontres, visite des endroits magnifiques « à Rodez, des pompiers m’ont offert le café, dans un gite les gérants m’ont lavé et séché tout mon linge », des anecdotes, Olivier en a déjà beaucoup a raconter « ce qu’il y a de bien dans ce genre de voyage c’est que tout le monde est au même
niveau, il n’y a pas d’habit... » Il reste à Olivier environ 1700 km pour poser ses trente-trois kilos qu’il a dans sa remorque et boubler la boucle.