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[ France ] Laissez-les grandir ici !

2 participants

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1[ France ] Laissez-les grandir ici ! Empty [ France ] Laissez-les grandir ici ! Mer 7 Mar 2007 - 11:44

aline

aline
Envoyé spécial
Envoyé spécial

Laissez-les grandir ici !

A six semaines de la présidentielle, plus de 300 professionnels du cinéma et de l'audiovisuel ont parrainé une pétition nationale de RESF en faveur des sans-papiers à travers un court-métrage intitulé «Laissez-les grandir ici» présenté lundi à Paris.
«Nous sommes des enfants de sans-papiers», disent sobrement des enfants de toutes nationalités dans les premières images du film d'environ trois minutes. Ils décrivent la situation de leurs familles installées dans la précarité en France et menacées d'expulsion. "Est-ce que c'est normal d'avoir peur quand on va à l'école?", interrogent-ils.

]Pour cette campagne, le Réseau éducation sans frontières a présenté à un collectif de cinéastes 16 enfants et leur travail a fait naître un texte dont ce film est l'expression finale.

«Il y a un an, j'ai rencontré une famille de sans-papiers qui avait un petit garçon. Il a prononcé plusieurs fois le mot "la peur"», a raconté le cinéaste Costa Gavras, lors d'un point de presse.

Les candidats à la présidentielle évitent le sujet des sans papiers, selon les cinéastes qui ont apporté leur concours à RESF et «pour l'instant on les entend peu», a souligné Josianne Balasko. «Donc là c'est aussi un moyen d'interpeller les participants au grand show télévisé que sont les élections », a ajouté la cinéaste.

Selon RESF, quelque 50.000 enfants scolarisés restent menacés d'expulsion après la régularisation de seulement 6.000 dossiers d'étrangers sur 30.000 présentés l'été dernier.

Avec la campagne pour la présidentielle, l'organisation espère parvenir à une régularisation de ces familles grâce au lancement d'une pétition à signer à partir de mercredi sur le site signer.
Il s'agit de la deuxième production, après celle de 1997, d'un court-métrage accompagnant une campagne en faveur des sans-papiers. Nombre de cinéastes et personnalités de l'audiovisuel, parrains du second film avaient déjà apporté leur concours il y a dix ans.

Ce documentaire est visible dès mercredi sur plusieurs sites internet et dans certaines salles de cinéma.

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aline

aline
Envoyé spécial
Envoyé spécial

RESF - incidents graves

[ France ] Laissez-les grandir ici ! Resf10

COMMUNIQUE DE PRESSE RESF PARIS
Paris le 20 mars 2007

Répression et chasse aux étrangers : un pas a été franchi.

Hier et ce soir, des incidents graves se sont produits lors de rafles effectuées dans nos quartiers à Paris.

Lundi 19 mars en fin de journée, nous avons assisté, révoltés, à une tentative d'arrestation devant l'école maternelle Rampal d'une dame venue chercher une petite fille à la sortie de l'école.

Malgré l'intervention des parents présents, et celle d'enseignants, les policiers ont fouillé et interrogé cette femme, prenant de haut les protestations, devant les enfants et parents traumatisés. Ils l'ont ensuite emmené pour une destination qu'ils n'ont pas voulu préciser, laissant la petite fille désemparée...

Suivis et à nouveau "interpellés" par des parents de façon véhémente, les forces de l'ordre ont fini par relâcher leur proie plutôt que de provoquer une émeute. Cet incident a eu lieu lors d'une énième rafle dans le quartier de Belleville.

Ce soir, mardi 20 mars, au même endroit, après plusieurs allers-retours dans le quartier, les policiers ont finalement assiégé un café (situé à l'angle de 4 écoles, les écoles Lasalle et Rampal), et y arrêtant, notamment, un grand-père de 2 enfants scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville.

Après l'avoir maintenu dans le café pendant plus d'une heure, la police décidait d'embarquer ce grand-père juste avant la sortie d'école de 18h.

Les parents d'élèves, des enseignants, les militants de RESF et les habitants du quartier tentaient d'intervenir. La réaction des policiers fut immédiate : ils cherchaient violemment à disperser la mobilisation, n'hésitant pas utiliser la violence physique et un peu plus tard à asperger la rue de gaz lacrymogène. Les parents présents aux sorties d'écoles, avec leurs enfants et leurs poussettes, atteints par les puissants gaz lacrymogènes, se réfugiaient dans l'école élémentaire Lasalle pour fuir cette scène particulièrement traumatisante.

Le grand-père a finalement été emmené dans un commissariat du 2ème arrondissement.

Quelque temps après, les rafles se poursuivaient à Goncourt et à la rotonde de Stalingrad.

Non contents d'augmenter la cadence des contrôles au faciès, parfois en dehors de tout cadre judiciaire, les fonctionnaires de police ont donc choisi cette fois de violer le dernier refuge des valeurs de la République, à savoir l'école.

Le Préfet de Police de Paris aurait tort de sous-estimer la colère grandissante que provoquent ces procédés iniques et circonstanciels dans les quartiers dits "populaires". La peur cède peu à peu à la détermination d'y mettre fin, on l'a vu ce soir.

Nous partageons cette détermination. Le procédé de rafle est en lui-même odieux parce qu'il bafoue l'ensemble des droits fondamentaux des personnes humaines. Et doublement insupportable quand les institutions de la République sont elles-mêmes visées.

Nous rappelons aussi les garanties données à RESF à deux reprises pendant l'été 2006 (le 5 juillet et le 27 juillet) par la Préfecture de Police : qu'il n'y aurait pas d'interpellations dans et aux abords des établissements scolaires. Désormais, devons-nous tenir pour caducs ces engagements ?


Pour le Comité de soutien Lasalle-Rampal,
Maria Clark,
Thérèse Coriou,
Dominique Perez,

Pour RESF Paris,
Brigitte Wieser
Anthony Jahn
--

Signez la pétition nationale du RESF
"Laissez-les grandir ici" à l'adresse
ICI

algue

algue
Membre actif
Membre actif

Quel scandale !

Aline, dis moi sommes nous bien en France, pays républicain ?

aline

aline
Envoyé spécial
Envoyé spécial

Et oui Algue, nous sommes bien en Sarkozie, célèbre République bananière qu'on appelle aussi France !

aline

aline
Envoyé spécial
Envoyé spécial

une directrice d’école maternelle interpellée à Paris

Par J.L. et agences
LIBERATION.FR : vendredi 23 mars 2007

La directrice d’une école maternelle, proche du lieu où s’étaient produits mardi des incidents violents entre parents d’élèves et policiers lors de l’arrestation d’un parent sans papiers d’enfants scolarisés, a été interpellée vendredi et placée en garde à vue, a-t-on appris auprès de la préfecture de police.

La directrice de l’école maternelle Rampal à Paris (XIXe) a été interpellée pour «outrage et dégradation de biens public en réunion», a-t-on précisé de même source. Elle a été placée en garde à vue au commissariat Erik-Satie du XIXe arrondissement. Vendredi après midi, une soixantaine de personnes s’étaient regroupées devant le commissariat en signe de prtestaiton.

Selon Brigitte Wieser, porte parole de RESF (Réseau Education sans frontières), des policiers avaient interpellé mardi vers 18H00 dans un café appelé «le petit Rampal», le grand-père chinois et sans papiers d’enfants scolarisés dans le groupe scolaire de la rue Rampal, tout proche. Les policiers n’auraient pas hésité à utiliser la violence physique et à asperger la rue de gaz lacrymogène pour disperser les parents qui s’opposaient à cette interpellation.

Le grand-père chinois, emmené mardi en fin d’après-midi au commissariat du IIè arrondissement, a été remis en liberté mercredi, a précisé RESF.

Selon un parent d’élève témoin des incidents de mardi, Gilles Dansart, «de nombreux parents de quatre écoles du quartier Belleville, situées rue Rampal et rue du Général-Lassalle, ont été alertés de l’arrivée de policiers vers 17h30». «Lundi soir, a-t-il ajouté, il y avait déjà eu une tentative d’arrestation devant l’école maternelle Rampal d’une dame venue chercher sa petite fille et les parents du quartier en avaient été choqués ».


Selon des informations recueillies par «Libération» sur place, la directrice d’école avait reçu une convocation jeudi de la part de la police "pour une affaire vous concernant», sans aucune mention d’une éventuelle garde à vue. Elle s’était présentée à 9 heures ce matin au commissariat.


Plusieurs parents dont les enfants ont eu à subir les jets de gaz lacrymogène mardi ont par ailleurs voulu déposer plainte vendredi matin au commissariat du XIXe qui les a renvoyés sur l’IGS (Inspection générale des services, la police des polices. En conséquence, ces parents ont appelé à un rassemblement lundi matin devant l’IGS dans le XIIe arrondissement.

© Libération

http://www.liberation.fr/actualite/societe/242948.FR.php



Dernière édition par le Ven 23 Mar 2007 - 21:31, édité 1 fois

aline

aline
Envoyé spécial
Envoyé spécial

la directrice d’école relâchée

Le parquet a ordonné la remise en liberté de la directrice de l’école maternelle Rampal à Paris (XIXe), où s’étaient produits mardi des incidents violents entre parents d’élève et policiers à propos d’enfants sans-papiers.

Elle avait été interpellée vendredi matin par la police et placée en garde à vue, accusée d’«outrage et dégradation de biens public en réunion» et placée en garde à vue au commissariat du XIXe arrondissement.
De vives protestations ont suivi l’arrestation de Valérie Boukobza.

«Je suis réellement choqué, jamais on n’avait atteint un tel niveau. Déjà du gaz lacrymogène à l’entrée d’une école mais en plus une tentative d’intimidation manifeste !», s’est exclamé Gérard Aschieri, en marge du congrès de l’Unef, principal syndicat étudiant, à Lille.
«Le ministre de l’Intérieur doit dire les choses : on ne peut pas être candidat et dire qu’on respecte les enseignants et être ministre de l’Intérieur et couvrir ce type de chose», a-t-il ajouté.

Le DAL (Droit au logement) «exprime sa plus grande indignation» et «exige sa libération immédiate et l’abandon des poursuites judiciaires à son encontre».

Le secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, Gilles Moindrot et Faride Hamana, président de la FCPE, principale fédération de parents d’élèves, se sont déclarés indignés par cette arrestation.
«C’est absolument scandaleux, cela nourrit ce climat sécuritaire de délation répressive qui devient insupportable,» a pour sa part dénoncé Bruno Julliard, le président de l’Unef, principal syndicat étudiant, lors de son congrès à Lille.


20Minutes.fr, éditions du 23/03/2007

http://www.20minutes.fr/article/147635/20070323-France-Sans-papiers-une-directrice-d-ecole-arretee.php

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