Marseillan. Le château d’eau est en passe de devenir une œuvre d’art nacrée à l’honneur de l’activité conchylicole.
200 000 coquilles d’huîtres au service de l’art
Et pourquoi ne pas associer l’huître, une des richesses locales, à une opération artistique d’envergure ? C’est l’idée originale d’Alain Liedts, homme d’affaires flamand, propriétaire du Château du Port à Marseillan et initiateur d’un projet un peu fou qui pourrait bien s’avérer très porteur pour la ville, une fois sa réalisation achevée.
Il s’agit tout bonnement de transformer le château d’eau, point culminant de Marseillan, en une œuvre d’art. A la manière du plasticien et metteur en scène belge Jan Fabre, qui décora entièrement le plafond de la salle des Glaces du Palais Royal de Bruxelles de carapaces de scarabées, le flanc bétonné de l’imposant château d’eau va bientôt accueillir le nacré de 200 000 coquilles d’huîtres, collées une à une, suivant un motif savamment élaboré. Une sorte de mosaïque géante, visible à des kilomètres à la ronde et jouant avec la lumière changeante caressant le plat des coquillages pour offrir toutes les nuances de nacre et de gris possibles.
Cette opération de mécénat, conduite par la fondation Liedts-Meesen, a reçu l’accord du Syndicat du Bas Languedoc, la SDEI et de la municipalité. Créée en 1999, cette fondation de droit néerlandais, soutient entre autres, l’initiative gantoise “Habbekrats“ qui mène des actions en faveur de la jeunesse marginalisée et par laquelle 3 000 jeunes gantois ont déjà transité. Elle œuvre dans la conception et la réalisation de projets et d’événements dans les domaines communautaires, sociaux, culturels et de la communication. Elle est notamment à l’origine de la restauration du « Cirk », situé Zebrastraat à Gand, un des premiers immeubles d’appartements ouvriers d’Europe, construit en 1908, devenu aujourd’hui un lieu d’habitation original, favorisant les échanges et les rencontres, doté de salles de réunion, de lieux d’exposition et accueillant des invités, des étudiants, des chercheurs, des artistes, des jeunes ménages, des musiciens, etc.
Les travaux du château d’eau, supervisés par l’architecte et artiste- peintre gantois, Marnix Verstraeten, ont d’ores et déjà démarré. Sous le gigantesque échafaudage bâché, une dizaine d’artisans spécialisés s’activent, usant d’une technique de pose très originale dans un temps record puisque l’inauguration du château d’eau « nouvelle version » est prévue le 9 mai prochain à l’occasion de la journée de l’Europe si chère au cœur du maire Williams Méric.
Une affaire à suivre donc, celle de la transformation d’un élément austère d’une hauteur de 23 m et d’une capacité de 2 200 000 litres, du paysage marseillanais en une pièce artistique unique, rappelant le travail des conchyliculteurs et soulignant la place privilégiée de la commune dans l’élevage des huîtres du bassin de Thau.
200 000 coquilles d’huîtres au service de l’art
Et pourquoi ne pas associer l’huître, une des richesses locales, à une opération artistique d’envergure ? C’est l’idée originale d’Alain Liedts, homme d’affaires flamand, propriétaire du Château du Port à Marseillan et initiateur d’un projet un peu fou qui pourrait bien s’avérer très porteur pour la ville, une fois sa réalisation achevée.
Il s’agit tout bonnement de transformer le château d’eau, point culminant de Marseillan, en une œuvre d’art. A la manière du plasticien et metteur en scène belge Jan Fabre, qui décora entièrement le plafond de la salle des Glaces du Palais Royal de Bruxelles de carapaces de scarabées, le flanc bétonné de l’imposant château d’eau va bientôt accueillir le nacré de 200 000 coquilles d’huîtres, collées une à une, suivant un motif savamment élaboré. Une sorte de mosaïque géante, visible à des kilomètres à la ronde et jouant avec la lumière changeante caressant le plat des coquillages pour offrir toutes les nuances de nacre et de gris possibles.
Cette opération de mécénat, conduite par la fondation Liedts-Meesen, a reçu l’accord du Syndicat du Bas Languedoc, la SDEI et de la municipalité. Créée en 1999, cette fondation de droit néerlandais, soutient entre autres, l’initiative gantoise “Habbekrats“ qui mène des actions en faveur de la jeunesse marginalisée et par laquelle 3 000 jeunes gantois ont déjà transité. Elle œuvre dans la conception et la réalisation de projets et d’événements dans les domaines communautaires, sociaux, culturels et de la communication. Elle est notamment à l’origine de la restauration du « Cirk », situé Zebrastraat à Gand, un des premiers immeubles d’appartements ouvriers d’Europe, construit en 1908, devenu aujourd’hui un lieu d’habitation original, favorisant les échanges et les rencontres, doté de salles de réunion, de lieux d’exposition et accueillant des invités, des étudiants, des chercheurs, des artistes, des jeunes ménages, des musiciens, etc.
Les travaux du château d’eau, supervisés par l’architecte et artiste- peintre gantois, Marnix Verstraeten, ont d’ores et déjà démarré. Sous le gigantesque échafaudage bâché, une dizaine d’artisans spécialisés s’activent, usant d’une technique de pose très originale dans un temps record puisque l’inauguration du château d’eau « nouvelle version » est prévue le 9 mai prochain à l’occasion de la journée de l’Europe si chère au cœur du maire Williams Méric.
Une affaire à suivre donc, celle de la transformation d’un élément austère d’une hauteur de 23 m et d’une capacité de 2 200 000 litres, du paysage marseillanais en une pièce artistique unique, rappelant le travail des conchyliculteurs et soulignant la place privilégiée de la commune dans l’élevage des huîtres du bassin de Thau.