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Et voilà que la 11è Crèche « Dau Païs » est librement ouverte au public depuis dimanche 12 décembre et ce jusqu’au 3 janvier.
Elle est désormais entrée dans son âge adulte, notre bonne vieille crèche de Noël, organisée par « les 4 Saisons » et réalisée par l’artiste frontignanais Jean-Louis Delorme avec l’association du « Temps Jadis ».
Lui chercher un seul petit défaut cette année devient de plus en plus difficile, tant on semble avoir tenu compte de la présentation des années précédentes.
Nous n’étions pas présents à l’inauguration de samedi soir, par crainte justement de cette cohue, sympathique, mais quelque peu inconfortable qui s’emparait de la salle Izzo à chaque fois, avec cette impossibilité de bouger un pied et encore moins un appareil photo. Mais on imagine que cette année, ce mille-feuilles de foule a été dégusté plus facilement de par un agencement général complètement revu et bien mieux conçu.
Nous avons en effet cette impression d’espace plus vaste et plus profond qui se présente à nous, comme si nous marchions dans la rue d’un village-que reste Frontignan, d’ailleurs !-où s’ouvrent aux regards tous les lieux de vie les plus typiquement locaux, habités qu’ils sont par leurs personnages-santons parfois reconnaissables des « ventrebleus » surtout !
Nous glissons alors insensiblement du boulodrome avec son banc, sa buvette, à l’appartement du notable avec le petit violoniste puis à la marchande de bonbons au chai, avec son apprenti, son matériel, avant de rencontrer le ramasseur d’asperges, puis enfin la crèche avec ses personnages classiques, mais aussi son pêcheur avec moules, huîtres et dorades !
Plus de couleurs aussi dans tout cela et surtout plus de finesse et de minutie, avec le remarquable travail de notre Coco Trenga,
Les miniatures de "Coco" Trenga ne passent pas inaperçues...
le « maître ès-allumettes » qui a sorti le grand jeu avec toute une collection de miniatures finement réalisées dans son atelier qui doit être celui d’un lapidaire, tant il réussit ses petits bijoux d’objets en bois d’allumettes.
et on les retrouve dans le petit village provençal.
Et toute cette vie muscatière baigne dans les chants et la musique de la « Corala dau Païs » de Jean Alingrin- qui mériterait bien un petit coup de main de la mairie pour l’enregistrement des œuvres-dans les odeurs sympathiques de raisin, de cachou et de réglisse, la bière étant réservée au bar des boulistes !
Vraiment, cette année, les progrès sont encore là et le défilé des curieux ne risque pas de se tarir d’ici le 3 janvier. Bravo à tous les artistes et à cette collaboration fructueuse qui a encore donné ce spectacle incontournable de fin d’année.
photo d'en tete :
