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Pour ceux qui ont bien voulu se bouger à partir du centre ville stratégique de « Passages@l’art », l’on pouvait atteindre d’autant plus facilement l’atelier de Caroline Blondeel du 11, rue du Général de Gaulle, qu’il n’y avait qu’à suivre les petites flèches colorées mises au sol à partir de la rue St Paul.
Et là alors, aucun risque d’être déçu. Le lieu, l’espace sont tout simplement ahurissants de beauté, avec cette lumière qui vient d’un bijou de petit jardin extraordinaire où chante l’eau vive d’une mini rivière. Au cœur de la ville, plutôt rare.
Ensuite, il y a l’accueil. Simple, enjoué, spontané, enthousiaste et convaincant, qui donne envie de poursuivre la visite. La visite des œuvres d’autres artistes amis exposés, captivantes, elles aussi. Puis une fois l’invitation faite, arrive le clou de la soirée de dimanche avec cette expérience-performance-spectacle artistique qu’a été cette création artistique à partir de chants et de danses flamenco, que des peintres en résidence chez Caroline ont concrétisée en début de soirée, sous les yeux attentifs et admiratifs de quelques privilégiés- dont des enfants, pas les moins scotchés au spectacle- ayant accepté de finir en beauté, c’est le cas de le dire, ces trois jours de « Passages@l’art ».
Paquita, la danseuse a en effet sidéré son public par son professionnalisme, propulsée dans son art par un chanteur et deux guitaristes non moins au sommet de leur art.
Les traces laissées par les pas de la danseuse seront ensuite exploitées par les pinceaux des peintres expérimentateurs et apporteront dans quelques temps, les résultats que Caroline saura nous montrer, pour que l’on sache tous qu’à Frontignan, décidément, il s’y trouve un sacré potentiel d’artistes, qui chacun avec leur personnalité, apportent au monde de l’art leur part enrichissante de talent, d’imagination et de création.
photo d'en tete :
