Une bonne vingtaine de personnes étaient présentes et rassemblées autour des tables du bar « le Because », hier soir jeudi. Pas mal quand même. On a vu moins de personnes par le passé. C’était une rentrée et le thème proposé –par l’assistance, lors d’un précédent « Café Philo » était « Qu’est-ce qu’une vie réussie ».
Le plus intéressant était dans ce qui a pu être exprimé.
La réussite d’une vie tient (ou tiendrait) dans :
-Les choix et la responsabilité que nous avons de les faire au cours de cette vie
-Les échecs provoquent la réflexion et ce n’est pas forcément à cause des autres. Des ratages peuvent ensuite mener vers la réussite (les trois premières personnes à s’exprimer ont estimé que leur vie était réussie)
Les « critères » de réussites sont nombreux et peuvent être d’ordre matériel, social, professionnel, familial.
-Il faudrait alors « ne jamais être blasé »
-« élargir son horizon, savoir regarder autour de soi, donner aux autres, aider… »
-avoir fait ce qu’on a voulu…. ce qui implique des « objectifs » et les réaliser. Mais encore « faut-il avoir vécu », pour avoir cette conscience de réussite(ou pas).
-il ne faut pas de regrets, d’insatisfactions
- il faut « réussir les virages » (de la vie)
-avoir des projets et des rêves et les réaliser
Certains ont pu avoir quelques hésitations à se poser la question, au vu du monde qui nous entoure, avec la misère, les guerres etc…
Il a aussi été question de « modèles de réussite » qui existeraient.
On a aussi parlé « d’authenticité, en étant soi-même ». Si la raison aide à réaliser le rêve, la part du cœur et de l’émotionnel ne peut pas être niée non plus.
- On doit aussi « être capable de rectifier les tirs et avoir le courage de nommer ses ratages »
- Malraux, Camus ont été cités en passant, avec cette conscience du tragique de l’existence et ce sentiment d’inassouvissement qui peut s’emparer de nous
- Par contre, cette fameuse « réussite » peut-elle être différente selon que l’on est un homme ou une femme ? La question a soulevé l’intérêt.
- Le regard des autres, le « code moral de la société », la reconnaissance qu’on peut en obtenir par rapport à ce qu’on a fait jouerait elle aussi un rôle, a-t-il semblé.
- La réussite serait aussi tributaire des personnes qu’on rencontre. « On ne peut pas réussir tout seul » Des rencontres peuvent être « bénéfiques », d’autres « nuisibles ». D’où la capacité « à rebondir », à vivre, qui serait nécessaire….pour « réussir », donc, avant que ne soit évoquée « une vie d’amour », dans le sens le plus large du mot.
Le tableau est-il complet ? La « recette universelle » écrite ? Ça nous étonnerait mais il faut avouer qu’un bon pas en avant a été fait ce soir-là grâce à toutes ces interventions, qu’elles soient finalement d’ordre personnel ou plus général, aucun « philosophe » digne de ce nom n’étant présent pour « corriger le tir »…. !
Le prochain rendez-vous du Café Philo a été fixé au jeudi 25 novembre et un nouveau thème proposé …par « l’animatrice », cette fois : « La dignité humaine »
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