![Les amoureux de la Gardiole](https://i.servimg.com/u/f48/13/48/86/77/campos10.jpg)
S’il y a des jardiniers qui s’activent, à gauche et à droite de Frontignan, ne serait-ce que pour préparer la fête des jardins partagés, samedi prochain, il y a aussi une autre sorte de jardiniers qui s’activent, à leur manière, dans un domaine qu’ n’imaginerait pas forcément, nous voulons parler de la Gardiole. On savait qu’il existait déjà une bande de passionnés de patrimoine, qui agissent régulièrement dans notre montagne pour retaper les capitelles, les recenser, les entretenir-comme Midi Libre l’a signalé il y a peu pour le four à chaux- mais ce sont parfois les mêmes, avec d’autres, qui se retrouvent sous l’enseigne des « Maçons de la Gardiole » et des « Amis du vieux musée », qui dernièrement, avaient rendez-vous à la croix des Rabassous, située, disons à deux petits kilomètres au nord du collège des 2 Pins, à gauche du chemin du parcours de santé.[/font">
Et ce chemin, nos artisans du patrimoine, l’ont remis à neuf. Et sans pour autant devenir une route nationale, ce « chemin rural N°49 » est le vrai chemin des Rabassous, à droite, juste avant la croix,
![Quand les amoureux de la Gardiole relèvent leurs manches Croix_10](https://i.servimg.com/u/f48/13/48/86/77/croix_10.jpg)
La fameuse croix, redevenue toute droite, après avoir été un jour, pliée...
un chemin qui monte vers le terrain de l’APEI de la Peyrade, un chemin rajouté au tracé initial, plan cadastral à l’appui. Ce chemin non carrossable, de 4m de largeur est la continuité de la draille de Frontignan, qui s’arrête à la carrière du Pioch. Et d’après les fragments de poterie retrouvés et le tracé d’origine, nos nettoyeurs pensent avoir retrouvé le tracé d’origine de la voie romaine.
Ce chemin va aussi permettre une ouverture vers le parcours de santé et vers des capitelles privées qui restent à restaurer. Les murs en pierres de 2m qui bordent ce chemin peuvent aussi attirer la curiosité. Et pas le moindre des spectacles non plus : le vol d’un aigle, en promenade lui aussi !
Alors, c’est « à l’ancienne » que ces courageux ont travaillé pour essarter la garrigue, avec haches, pioches, cordes, ciseaux, seuls outils non mécanisés que la passion de ces hommes a mis en œuvre.
Un vrai travail de Romains quoi ! Rien de plus normal, vu l’endroit !
Plus qu’à faire un petit tour de reconnaissance dans le coin, au moins pour voir ce que cela donne quand on est animé par l’entretien de ces lieux magiques que sont les petits coins cachés et historiques de la Gardiole.
![les amoureux de la Gardiole](https://i.servimg.com/u/f48/13/48/86/77/campos11.jpg)