La pluie est tombée toute la nuit précédente sur la région montpelliéraine et l’on pouvait émettre quelques doutes sur les conditions météo du dimanche matin à Saint-Jean-de-Védas, pour le bon déroulement de cette première des plus originales en matière de trail : « la Pistole Volante », une course de 14km dans la garrigue védasienne.
Un beau T-shirt orange aux 200 premiers inscrits alors, dix jours avant, mon engagement est parti. Et ce dimanche matin, voilà que notre beau grand soleil était de nouveau aux premières loges du ciel. Une température douce et le mois de mai était à deux foulées dans le calendrier. Sauf que pour trouver le gymnase de la Combe, dans cet imbroglio de villas, de rues à sens interdit et sans points de repères, ce n’était pas facile. Pour se garer non plus. Preuve que les deux cents inscrits étaient là. Même plus puisque nous étions quelque 252.
Et alors, la zone de départ était animée par des personnages bien étranges, habillés à la mode Moyen-Age, le Président de Védas Endurance, Dominique le Cornu, n’étant pas le moins élégant, ni le moins remarqué.
"Le Président", Dominique, à gauche, très remarqué et courtisé!
Un autre personnage tout en rose, qui passait pour une dame, « vanné » qu’il était par les copains, n’était autre que Mickael Bouchemit, cette fois du côté de l’organisation.
M.Bouchemit, à gauche, dans un accoutrement inhabituel! (avec Philippe Panetta, au micro)
Dédé Alison, lui aussi, était caché quelque part dans un bosquet, déguisé en signaleur de l’époque du début de construction du Canal du Midi, Emma, sa femme, étant la gente dame qui distribuait les fameux T-shirts.
Vu le ciel, après la pluie de la nuit?
Le briefing alors, puis le départ, avec un peu de bitume puis, très vite, les chemins, les cailloux, la terre, collante, glissante, lourde parfois, si l’on choisissait de passer par la vigne au lieu du chemin détrempé. Tortueux aussi ces chemins. Un long ver de terre sous les frondaisons explosant de senteurs printanières.
Et un petit air bucolique chez ces campeurs en bordure de la Mosson.
Puis un certain danger, quand la piste se réduit à une bande étroite et glissante de terre en dévers, tout au bord…….de la rivière Mosson, rugissante depuis la nuit ! Sinon, pour 300m de dénivelé, oui, nous en avons eu de ces montées, légères mais pénibles et casse-pattes. Une longue descente caillouteuse aussi, mais en plein soleil, sèche et sentant bon le thym ! Quel parcours, donc ! Jamais monotone. Diversifié, changeant à chaque kilomètre, avec des panoramas lointains, mais aussi une proximité d’autoroute, vite oubliée dans l’effort.
Les ravitaillements: déjà un régal pour les yeux, en arrivant
Et puis il y a tous ces personnages, signaleurs et ravitailleurs, tous costumés en magicien, en diable, en gentes dames,
La plus charmante parmi les plus joliment costumées?
qui donnaient une extraordinaire couleur historique à ce parcours, celui d’une histoire et d’une légende d’étudiants en recherche d’une « pistole volante », une pièce d’or qui réapparaissait après usage, dans les années 1660, par tous les moyens magiques qui fussent. Magique donc aussi cette course entre le présent et le passé, entre réalisme et imaginaire.
Pas "il diablo" du Tour de France, mais un sacré bon petit diable quand même!
En demandant au passage où tous ces costumes avaient été trouvés, une gente dame m’a répondu « Mon mari a trouvé sur internet…. ». Et voilà la réponse, elle aussi magique, grâce aux moyens modernes de communication ! Cela a quand même du coûter, mais la moitié des bénéfices de la course, s’il y en a, vont à une association de soutien à une maladie infantile orpheline. C’est aussi cela Védas Endurance. De l’imagination, de la création, du dynamisme et du succès, bien sûr. Un succès prolongé après l’arrivée, avec une petite représentation théâtrale sur scène, pour raconter l’histoire de la Pistole Volante, laquelle connaîtra certainement un second épisode l’an prochain.
Quant à Pierrot 34, un peu éprouvé mais finisseur bien debout, après 1,30g de glycémie au réveil, c’était 1,91g à 11h30, après le Coca de l’arrivée, pompe à insuline débranchée, bien sûr, depuis 8h30.
Si je ne suis pas dans les temps à l’arrivée-1h46, 229è sur 252- je suis dans des chiffres acceptables pour le diabète, ce qui reste essentiel!
Un beau T-shirt orange aux 200 premiers inscrits alors, dix jours avant, mon engagement est parti. Et ce dimanche matin, voilà que notre beau grand soleil était de nouveau aux premières loges du ciel. Une température douce et le mois de mai était à deux foulées dans le calendrier. Sauf que pour trouver le gymnase de la Combe, dans cet imbroglio de villas, de rues à sens interdit et sans points de repères, ce n’était pas facile. Pour se garer non plus. Preuve que les deux cents inscrits étaient là. Même plus puisque nous étions quelque 252.
Et alors, la zone de départ était animée par des personnages bien étranges, habillés à la mode Moyen-Age, le Président de Védas Endurance, Dominique le Cornu, n’étant pas le moins élégant, ni le moins remarqué.
"Le Président", Dominique, à gauche, très remarqué et courtisé!
Un autre personnage tout en rose, qui passait pour une dame, « vanné » qu’il était par les copains, n’était autre que Mickael Bouchemit, cette fois du côté de l’organisation.
M.Bouchemit, à gauche, dans un accoutrement inhabituel! (avec Philippe Panetta, au micro)
Dédé Alison, lui aussi, était caché quelque part dans un bosquet, déguisé en signaleur de l’époque du début de construction du Canal du Midi, Emma, sa femme, étant la gente dame qui distribuait les fameux T-shirts.
Vu le ciel, après la pluie de la nuit?
Le briefing alors, puis le départ, avec un peu de bitume puis, très vite, les chemins, les cailloux, la terre, collante, glissante, lourde parfois, si l’on choisissait de passer par la vigne au lieu du chemin détrempé. Tortueux aussi ces chemins. Un long ver de terre sous les frondaisons explosant de senteurs printanières.
Et un petit air bucolique chez ces campeurs en bordure de la Mosson.
Puis un certain danger, quand la piste se réduit à une bande étroite et glissante de terre en dévers, tout au bord…….de la rivière Mosson, rugissante depuis la nuit ! Sinon, pour 300m de dénivelé, oui, nous en avons eu de ces montées, légères mais pénibles et casse-pattes. Une longue descente caillouteuse aussi, mais en plein soleil, sèche et sentant bon le thym ! Quel parcours, donc ! Jamais monotone. Diversifié, changeant à chaque kilomètre, avec des panoramas lointains, mais aussi une proximité d’autoroute, vite oubliée dans l’effort.
Les ravitaillements: déjà un régal pour les yeux, en arrivant
Et puis il y a tous ces personnages, signaleurs et ravitailleurs, tous costumés en magicien, en diable, en gentes dames,
La plus charmante parmi les plus joliment costumées?
qui donnaient une extraordinaire couleur historique à ce parcours, celui d’une histoire et d’une légende d’étudiants en recherche d’une « pistole volante », une pièce d’or qui réapparaissait après usage, dans les années 1660, par tous les moyens magiques qui fussent. Magique donc aussi cette course entre le présent et le passé, entre réalisme et imaginaire.
Pas "il diablo" du Tour de France, mais un sacré bon petit diable quand même!
En demandant au passage où tous ces costumes avaient été trouvés, une gente dame m’a répondu « Mon mari a trouvé sur internet…. ». Et voilà la réponse, elle aussi magique, grâce aux moyens modernes de communication ! Cela a quand même du coûter, mais la moitié des bénéfices de la course, s’il y en a, vont à une association de soutien à une maladie infantile orpheline. C’est aussi cela Védas Endurance. De l’imagination, de la création, du dynamisme et du succès, bien sûr. Un succès prolongé après l’arrivée, avec une petite représentation théâtrale sur scène, pour raconter l’histoire de la Pistole Volante, laquelle connaîtra certainement un second épisode l’an prochain.
Quant à Pierrot 34, un peu éprouvé mais finisseur bien debout, après 1,30g de glycémie au réveil, c’était 1,91g à 11h30, après le Coca de l’arrivée, pompe à insuline débranchée, bien sûr, depuis 8h30.
Si je ne suis pas dans les temps à l’arrivée-1h46, 229è sur 252- je suis dans des chiffres acceptables pour le diabète, ce qui reste essentiel!