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Donc, vous êtes prévenus: aussitôt que vous venez vous installer, maintenant que c'est ouvert, il faut passer par l'intérieur!
Nous ne cherchons pas spécialement les embrouilles. Elles nous tombent dessus, comme ça, tous les jours. Est-ce la faute à pas de chance? Est-ce que ça arrive à d'autres qui n'en font pas écho? Je souhaite que non.
Cet après-midi, à la "paillotte" de "Lire à la Mer".Beaucoup de chaises longues libres. Ma femme arrive avec ses deux petites filles. Qui vont chercher un livre et s'installent. RAS pour l'instant. Me femme, elle, pose tranquillement sa serviette sur la chaise. Survient alors-très vite, la dame "surveillante" des lieux, qui sur un ton pas du tout aimable, prévient "qu'on ne vient pas ici pour bronzer". Premier étonnement de ma femme, puisque l'ombre de cette terrrasse abritée ne favorise pas le bronzage. Mais argument en principe imparable de ma femme:"Vous savez, je suis moi-même auteur de livres, alors, si je viens ici, c'est pour lire, vous savez....". Ce qu'elle fait aussitôt, en sortant un journal de son sac. Las! comme on dirait en littérature. La "surveillante" à l'amabilité retentissante comme les fusées du 14 juillet est de retour, pour assurer que "on doit lire de la lecture prise à l'intérieur de la bibliothèque"!! Eh bien, voilà une dame très chatouilleuse qui va jusqu'à contrôler les lectures des lecteurs de la terrasse et va chercher un élément de réglement, écrit quelque part, au fait?Et ce ton, paraît-il! D'un désagréable pas possible. Alors, sur l'instant, ma femme d'aller chercher une revue à l'intérieur.
Il n'empêche, après coup, le goût est amer. Une réaction de cette dame si attachée à SES lectures, quand on évoque le fait qu'on écrit des livres? Aucune. Ni chaud ni froid, alors que c'était l'occasion de gommer l'accueil glacial par une conversation la plus séante ici.Mais non. Scrogneugneu, comme on dit dans le Canard Enchaîné d'une personne qui veut faire respecter rigoureusement un (soi-disant) réglement. Et dire que c'est moi-même qui ai mis un papier pour avertir de la date de l'ouverture de "Lire à la Mer", papier qui sinon n'existait pas et faisait poser question à tous ceux qui voulaient savoir....Ceci dit, ma femme va tous les jours se bronzer, non pardon, lire, à Lire à la Mer, et jamais au grand jamais elle n'a eu ce genre de remarque de la part des jeunes filles en poste, ON NE PEUT PLUS AIMABLES, elles!!!!C'est vraiment pas de chance, non?
