Evy n’est pas sétoise, mais elle est singulière. C’est une artiste unique en son genre, normande d’origine et frontignanaise d’adoption. Unique et singulière donc, par son long parcours d’artiste, par son style, sa personnalité, ses sources d’inspiration et son lieu de résidence à la Bergerie à Frontignan-plage, où elle ouvre au public son magnifique musée-galerie qui contient ses œuvres mais aussi celles d’autres artistes amis. La période estivale étant plus propice à l’accueil d’un public plus large, dans une température, une lumière et un cadre baignés de chaleur et de douceur, Evy a de nouveau ouvert ses portes ce dernier week-end de juillet et ce, jusqu’au dimanche 9 août, aux amateurs d’art et de culture, aux amis, aux curieux de passage dans l’impasse très fréquentée des Plaisanciers, pour y proposer quelques événements et animations dignes d’intérêt.
Ce dernier samedi soir était consacré au vernissage de l’exposition des œuvres d’Evy -dont le parcours et le talent ont composé la présentation faite d’elle par Angela Mamier, sa supportrice des premières heures-
mais aussi de celles d’Eddie Eric- nom de l’artiste montpelliérain Joël Lotton- intitulées « Dedalus Groove ».
Passées les « Perles d’Eau » d’Evy qui ruissellent sur sa fontaine cristalline, puis l’entrée fleurie de son jardin poétique, l’on atteint alors la fameuse galerie « façon Versailles » ( !!) où s’alignent les œuvres d’Evy et celles de Joël Lotton.
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0815](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0815.jpg)
Du figuratif sensuel au plus abstrait en forme de cri violent, Evy étale ses grands formats aux couleurs chaudes ou volcaniques sur toute la longueur du tunnel de lumière.
Son grand souci, source d’inspiration depuis toujours, l’eau et l’environnement, est puissamment affirmé, même et surtout dans une vidéo alarmiste sur les besoins en eau, une source qui va se raréfier avant le pétrole d’ici peu. Quant à l’environnement, sali et dégradé par les pollutions de toutes sortes, il trouve en Evy un soutien inconditionnel, quand elle « crie graphiquement » et artistiquement son horreur de toutes les agressions qui blessent ou tuent nos sources de vie. Evy est une « voix vive » ( pas de celles de Sète encore une fois !), de celles prêtes à sauver la dernière goutte d’eau, jusqu’à son dernier souffle.
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0817](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0817.jpg)
C’est d’ailleurs ce qui rend Evy peut-être « artistement incorrecte » avec ce caractère supplémentaire donné à son oeuvre car, sincère et combattive, elle met le doigt –et le pinceau- là où bien d’autres artistes n’oseraient pas s’aventurer.
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0820](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0820.jpg)
Dédalement vôtre, avec Joël Lotton
Joël Lotton occupe l’entrée de la galerie avec des œuvres de son « Dedalus Groove », composées récemment ou alors depuis 1985. Une sorte de rétrospective donc mais fortement marquée par le thème du labyrinthe, une idée sur laquelle l’artiste visuel mais aussi « performer » est intarissable. Et d’expliquer alors ce samedi lors du vernissage, que le labyrinthe, pour lui, est un « métalangage….un anti-langage, pas identifiable tout de suite….qui s’adresse à quelque chose d’autre que la logique visuelle…. » mais aussi un « décentrement…une perte de repères…un paradoxe et comme un panneau de signalisation routière, qui a plus de 100 000 ans d’existence… ».
Et de jouer alors sur « le décalage entre le signe et le ressenti, pour nous embarquer dans ces labyrinthes et essayer de nous en sortir, tout en mettant en parallèle les réseaux routiers, sociaux et politiques labyrinthiques qui peuvent nous faire réfléchir sur les parcours de nos vies. Des échanges avec un public averti et intéressé ont enrichi les propos de l’artiste sur l’œuvre « philosophico-plastique » de Joël Lotton, qui après avoir exposé aux quatre coins du monde a aussi été lauréat d’un concours en Espagne.
Après toutes ces belles paroles, la soif s »est trouvée étanchée au buffet du jardin d’Evy dans une ambiance toute amicale, pour se donner rendez-vous le lendemain dimanche pour un événement culturel sous forme d’une conférence et d’une célébration du souvenir de Claude Grandrie, mari d’Evy, décédé il y a six ans et dont elle a voulu rappeler son œuvre poétique, aussi marquante pour la famille, que discrète vis-à-vis de l’édition et donc du lectorat.
Ce dernier samedi soir était consacré au vernissage de l’exposition des œuvres d’Evy -dont le parcours et le talent ont composé la présentation faite d’elle par Angela Mamier, sa supportrice des premières heures-
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0818](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0818.jpg)
Passées les « Perles d’Eau » d’Evy qui ruissellent sur sa fontaine cristalline, puis l’entrée fleurie de son jardin poétique, l’on atteint alors la fameuse galerie « façon Versailles » ( !!) où s’alignent les œuvres d’Evy et celles de Joël Lotton.
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0815](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0815.jpg)
Du figuratif sensuel au plus abstrait en forme de cri violent, Evy étale ses grands formats aux couleurs chaudes ou volcaniques sur toute la longueur du tunnel de lumière.
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0816](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0816.jpg)
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0817](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0817.jpg)
Evy, avec son petit-fils, pour la sauvegarde de l'eau
C’est d’ailleurs ce qui rend Evy peut-être « artistement incorrecte » avec ce caractère supplémentaire donné à son oeuvre car, sincère et combattive, elle met le doigt –et le pinceau- là où bien d’autres artistes n’oseraient pas s’aventurer.
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0820](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0820.jpg)
Raymond Attanasio, artiste peintre frontignanais était des visiteurs d'Evy samedi
Dédalement vôtre, avec Joël Lotton
Joël Lotton occupe l’entrée de la galerie avec des œuvres de son « Dedalus Groove », composées récemment ou alors depuis 1985. Une sorte de rétrospective donc mais fortement marquée par le thème du labyrinthe, une idée sur laquelle l’artiste visuel mais aussi « performer » est intarissable. Et d’expliquer alors ce samedi lors du vernissage, que le labyrinthe, pour lui, est un « métalangage….un anti-langage, pas identifiable tout de suite….qui s’adresse à quelque chose d’autre que la logique visuelle…. » mais aussi un « décentrement…une perte de repères…un paradoxe et comme un panneau de signalisation routière, qui a plus de 100 000 ans d’existence… ».
![L'art vit chez Evy, jusqu'au 9 août Dsc_0819](https://i.servimg.com/u/f18/13/48/86/77/dsc_0819.jpg)
Après toutes ces belles paroles, la soif s »est trouvée étanchée au buffet du jardin d’Evy dans une ambiance toute amicale, pour se donner rendez-vous le lendemain dimanche pour un événement culturel sous forme d’une conférence et d’une célébration du souvenir de Claude Grandrie, mari d’Evy, décédé il y a six ans et dont elle a voulu rappeler son œuvre poétique, aussi marquante pour la famille, que discrète vis-à-vis de l’édition et donc du lectorat.