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Cette soirée Musc’art 73è édition, à Côté Mer, à Frontignan plage, ne voulait pas tout à fait ressembler aux autres, à la suite d’un petit changement de programme. Elle a en effet commencé par un hommage à l’ami Daniel Gallardo, disparu quelques jours auparavant et qui a bien mérité de la part des muscartiers, dont il était aussi un fidèle, une minute de silence demandée par Angela Mamier, la présidente. A sa suite, Pierre a lu l’article qu’il avait écrit pour Midi Libre en juillet 2006, sur une visite de l’ église St Paul, qu’il avait suivie, grâce à Daniel, dont il venait de découvrir les talents de guide pour les Amis du Musée.
C’est ensuite une soirée à laquelle Angela avait voulu donner une teinte de « veillée d’automne », qui s’est ouverte, avec l’intervention des auteurs présents, volontaires pour lire un texte, poétique ou en prose, le tout dans le parfum des marrons grillés cuits par Stéphanie et qui craquaient dans les mains des dégustateurs. Lesquels intervenants se sont succédé pour offrir au public, surprises et diversité.
Marc Tarlet, alias Marco Libro a lu une petite nouvelle, presque à l’heure du Ricard mais c’était plutôt « l’heure d’Icare » et à la fin, le public a pu se dire « on Ader » !
Le voyage dans l’espace et le temps s’est poursuivi avec Françoise Tarlet, qui a fait connaître l’écrivain Philippe Claudel avec un texte parlant d’exil, de solitude et de vieillesse.
Eric Gohier a donné un peu de lui-même avec du vécu, à solex, en Bretagne, avec bien sûr sa mer et ses îles, lieux de travail d’Eric par le passé.
Patrick Nazet, le prochain invité de Musc’art en décembre, ancien commandant de police et expert en police scientifique, a tout simplement lu un passage de sonlivre ou il raconte son intervention à Paris….lors du décès de Claude François !
Retour plus local, au jardin extraordinaire de balaruc, avec Jeannine Gennique qui a lu un texte de son cru.
Alice Rojo, la jeune poétesse frontignanaise, qui dit « aimer voyager », elle aussi, a lu quelques-uns de ses poèmes rimés.
Magali Gevaudan, elle aussi a donné dans la poésie, existentielle, humoristique et musicale.
Jean-Pierre Flores, l’ami sétois, grand amateur d’amour en bouts rimés, a conté au passage ses aventures de douanier.
Miranda, elle aussi marquée par le thème de l’amour et de la fidélité, a lu quelques-unes de ses belles pages d’artiste.
Georges Château, notre lozérien préféré, a emmené son public dans sa belle nature de l’Aubrac, à la rencontre du dernier buronier, représentant d’un monde extraordinaire, en voie de disparition.
Pierre Mamier a conté une anecdote vécue dans le Haut-Jura, extraite de son livre autobiographique.
Et Angela Mamier, la présidente, ne pouvait pas ne pas lire quelques-uns de ses poèmes dédiés à sa Roumanie natale et à ses racines, humaines, toujours.
Avant le repas convivial de fin de soirée, une autre surprise attendait l’assistance avec le tirage d’une tombola amicale, initiée par Miranda, qui a offert l’une de ses œuvres de pierres colorées à l’heureux gagnant, Eric Gohier.
Le repas concocté par l’inventive Stéphanie a été couronné par un magnifique gâteau d’anniversaire, celui de la présidente, toujours aussi heureuse de vivre ces moments amicaux.
