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Père et fils dans les fils d'une même passion
Il est un corps de métier qui n’a pas chômé l’été dernier c’est l’électricité générale. Il est probable que cette année apporte elle aussi son lot d’obligations dans ce domaine. Et là, il est un artisan qui s’est encore refusé à prendre des vacances pour la neuvième année consécutive, c’est Norbert Vergues, qui en matière d’antennes, de portails automatiques et surtout de climatisation, a eu fort à faire.
Chez les Vergues, l’électricité, « c’est une question de gènes », reconnaît Norbert. Son père « a électrifié la campagne française, le Gers, l’Andorre… » . Son beau-père aussi, mais en Afrique, Guyane et Guadeloupe. Et maintenant, c’est son fils, Maxime, qu’il a réussi à…brancher sur le métier.
Un métier que Norbert pratique depuis l’âge de 17 ans. Il a eu beau obtenir un diplôme de dessin industriel, c’est l’électricité qui lui a fourni un emploi. Il a alors appris les bases mais beaucoup seul, devant les nouveautés. Puis c’est Font Romeu, le Barcares qui l’ont vu travailler pour la CGE Alsthom, avant qu’il ne se retrouve avec le statut d’artisan. Un état qui lui permet plus de liberté mais qu’il paie – cher- avec plus de contraintes, des charges toujours plus lourdes et un salaire d’ouvrier.
Alors il a beau montrer une conscience professionnelle et un relationnel exemplaires, en ne rechignant pas à la tâche, qu’il aime bien faite, il aurait du mal à conseiller un jeune aujourd’hui, « les choses ayant beaucoup changé ». Maxime, le fils, tout aussi consciencieux, semble toutefois suivre la voie de son père dans un métier toujours plus exigeant.
