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On l’avait bien dit : la salle Voltaire était archi pleine hier soir vendredi, pour entendre ces messieurs, dont Pierre Bouldoire, le maire, présenter la première phase de « déconstruction » (car on dit ainsi, maintenant !) puis la structure du projet d’aménagement et de construction de la zone du Soufre-les Pielles
Un public fourni...
Riverains, propriétaires privés du quartier et frontignanais y ont donc vu un peu plus clair pour cette friche industrielle qui va être transformée en quartier d’habitation, dans une Zone d’Action Concertée, « Hérault Aménagement » étant l’aménageur de cette première reconversion effective d’une friche, symbole d’une « ville qui se reconstruit sur elle-même », comme l’a voulu la municipalité actuelle.
et attentif
Grosso modo, cela fera 400 logements sur 4 hectares, dans un « éco- quartier », qui comprendra :
- Une voie de circulation avec piste cyclable, le long de la voie ferrée, à partir de la nouvelle gare, partie prenante du quartier.
- Une place publique comme centre de repère avec autour, la future médiathèque et d’autres équipements publics
- Des locaux d’activités ( dont ceux qui vont être déplacés), le long de la voie ferrée (qui voit passer, a-t-on rappelé, 240 trains par jour)
- Des îlots d’habitation en R+2 et+3 et des R+1 en liaison près des premières villas .
- Un traitement d’évacuation des eaux (sous la voie ferrée et un bassin de rétention,)
- Des toitures terrasses végétalisées. Bref toutes sortes d’initiatives de couleur écologique pour un habitat agréable, aéré, avec des logements sociaux, ne rendant pas la climatisation indispensable.
Le metteur en forme du « projet de la collectivité » a alors présenté la phase de démolition, pardon, de déconstruction, en parlant de « dossier difficile » car il concerne des habitants actuels du quartier et une bonne centaine de riverains.
En violet, les bâtiments démolis.
- Alors, ne seront démolis que les bâtiments dont la commune est seule propriétaire.
- Tous les riverains mitoyens du projet vont recevoir courant novembre un courrier administratif du tribunal les informant de la procédure en cours et de la nomination d’un expert qui prendra rendez-vous avec eux, pour voir leurs constructions avant la démolition. S’il s’avérait que ces logements subissent des dégradations, l’expert reviendra pour constater et ceci, gratuitement.
-Une campagne de dératisation va être entreprise avec toutes les précautions voulues.
Il y aura alors « déconstruction » car des matériaux seront triés et recyclés( une partie réutilisée sur place). Pas d’utilisation d’explosifs non plus. Les matériaux seront transportés en semaine, entre 8h et 17h. Une particularité : si le site n’est pas pollué, le soufre n’étant pas polluant, il y aura quand même une opération de désamiantage, dans les conditions de protection qui s’imposent, elles aussi.
Ainsi, quelque 80% des bâtiments seront démolis, le reste étant effectué après les concertations en cours avec les entreprises du site concernées, ceci, pour « ne léser personne », a précisé le maire. .
Les prix et durées ne sont pas encore connus, les entreprises restant à désigner par Hérault Aménagement.
Quant aux « traces historiques » du quartier qu’on pourrait laisser, à la demande d’une personne du public, il y en aura, avec quelques vestiges qui seront conservés et une publication émanant de la récente exposition au Musée sur l’histoire du Soufre.
Voilà. Plutôt un assentiment général et une attente confiante de voir bientôt un nouveau quartier vivant s’élever à 400m à pied du centre ville.
Un public fourni...
Riverains, propriétaires privés du quartier et frontignanais y ont donc vu un peu plus clair pour cette friche industrielle qui va être transformée en quartier d’habitation, dans une Zone d’Action Concertée, « Hérault Aménagement » étant l’aménageur de cette première reconversion effective d’une friche, symbole d’une « ville qui se reconstruit sur elle-même », comme l’a voulu la municipalité actuelle.
et attentif
Grosso modo, cela fera 400 logements sur 4 hectares, dans un « éco- quartier », qui comprendra :
- Une voie de circulation avec piste cyclable, le long de la voie ferrée, à partir de la nouvelle gare, partie prenante du quartier.
- Une place publique comme centre de repère avec autour, la future médiathèque et d’autres équipements publics
- Des locaux d’activités ( dont ceux qui vont être déplacés), le long de la voie ferrée (qui voit passer, a-t-on rappelé, 240 trains par jour)
- Des îlots d’habitation en R+2 et+3 et des R+1 en liaison près des premières villas .
- Un traitement d’évacuation des eaux (sous la voie ferrée et un bassin de rétention,)
- Des toitures terrasses végétalisées. Bref toutes sortes d’initiatives de couleur écologique pour un habitat agréable, aéré, avec des logements sociaux, ne rendant pas la climatisation indispensable.
Le metteur en forme du « projet de la collectivité » a alors présenté la phase de démolition, pardon, de déconstruction, en parlant de « dossier difficile » car il concerne des habitants actuels du quartier et une bonne centaine de riverains.
En violet, les bâtiments démolis.
- Alors, ne seront démolis que les bâtiments dont la commune est seule propriétaire.
- Tous les riverains mitoyens du projet vont recevoir courant novembre un courrier administratif du tribunal les informant de la procédure en cours et de la nomination d’un expert qui prendra rendez-vous avec eux, pour voir leurs constructions avant la démolition. S’il s’avérait que ces logements subissent des dégradations, l’expert reviendra pour constater et ceci, gratuitement.
-Une campagne de dératisation va être entreprise avec toutes les précautions voulues.
Il y aura alors « déconstruction » car des matériaux seront triés et recyclés( une partie réutilisée sur place). Pas d’utilisation d’explosifs non plus. Les matériaux seront transportés en semaine, entre 8h et 17h. Une particularité : si le site n’est pas pollué, le soufre n’étant pas polluant, il y aura quand même une opération de désamiantage, dans les conditions de protection qui s’imposent, elles aussi.
Ainsi, quelque 80% des bâtiments seront démolis, le reste étant effectué après les concertations en cours avec les entreprises du site concernées, ceci, pour « ne léser personne », a précisé le maire. .
Les prix et durées ne sont pas encore connus, les entreprises restant à désigner par Hérault Aménagement.
Quant aux « traces historiques » du quartier qu’on pourrait laisser, à la demande d’une personne du public, il y en aura, avec quelques vestiges qui seront conservés et une publication émanant de la récente exposition au Musée sur l’histoire du Soufre.
Voilà. Plutôt un assentiment général et une attente confiante de voir bientôt un nouveau quartier vivant s’élever à 400m à pied du centre ville.
