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[size=12] Notre collectionneur de tableaux frontignanais, Pierre Ferrier, vendredi soir dernier, au Musée de la ville, a passé le relais en matière d’accrochage, à l’artiste lodèvois, Ahmed Djelilate, dont la rétrospective de l’œuvre est visible jusqu’au 8 juin.[/size]
Pierre Ferrier dans son élément, avec A.Djelilate
Plus de dix ans de travaux sont là, exposés, en bas du Musée, pour les œuvres les plus anciennes et au premier étage, pour les plus récentes.
L’ambiance est plus sombre dans ces premières œuvres, objets peints ou d’arts plastiques réalisés sur des matériaux de récupération. La tradition ancestrale de l’artiste est déjà là, ne serait-ce que « La mère », qui s’impose, près d’un thème repris presque partout, celui de la nature et de « la Mer », omniprésente avec les bleus lumineux où voguent les poissons du premier étage. Les animaux, justement sont des êtres chers à l’artiste, que ce soit le chat,, les chevaux, la libellule ou la gazelle, magnifiquement stylisée, qui annonce elle aussi, les flamboiements des œuvres plus récentes.
Une évocation des plus sombres, toutefois, et pour cause, celle du camp de Rivesaltes, sinistre lieu d’enfermement des harkis arrivés en France et que la famille d’Ahmed a sûrement connu.
Au premier étage, l’œuvre éclate en grands formats, en fresques, avec une tendance à l’abstraction mais dans des couleurs et des formes stupéfiantes dans le nombre et l’utilisation. C’est que l’artiste semble aussi avoir une vision plus « cosmique » de la planète qu’il habite – et qui l’habite- en plaçant sa « Planète verte », sa « Forêt » et autres mondes aquatiques, autant de visions joyeuses, optimistes, enjolivées, idéalisées, d’une planète Terre radieuse, ondulée et ondulante de vie, frémissante et étoilée de mille feux.
Dans ses mots d’accueil de l’artiste, Simone Tant, adjointe à la Culture, n’a pas manqué de souligner cet attachement de l’artiste aux traditions familiales baignant dans la lumière et les couleurs chaleureuses propres aux arts et aux racines d’Ahmed Djelilate.
Mme Tant accueille l'artiste et M.Madani
A ses côtés, était aussi reçu M.Hadj Madani, 1er adjoint à la Culture de la nouvelle municipalité de Lodève qui a dit son bonheur de voir exposé le travail de l’artiste où il peut revivre sa propre histoire.
Les artistes frontignanais, fidèles aux vernissages:J.Y. Bresson, Miranda et Evy à gaucje; Evy et Attanasio, à droite
Ce vernissage s’est terminé par une information concernant d’ailleurs Ahmed Djelilate, qui, le 17 mai prochain, participera à une animation au Musée dès 18h avec de la musique, suivie à 20h30 d’une rencontre avec l’Ecole de Musique Municipale.
Pierre Ferrier dans son élément, avec A.Djelilate
Plus de dix ans de travaux sont là, exposés, en bas du Musée, pour les œuvres les plus anciennes et au premier étage, pour les plus récentes.
L’ambiance est plus sombre dans ces premières œuvres, objets peints ou d’arts plastiques réalisés sur des matériaux de récupération. La tradition ancestrale de l’artiste est déjà là, ne serait-ce que « La mère », qui s’impose, près d’un thème repris presque partout, celui de la nature et de « la Mer », omniprésente avec les bleus lumineux où voguent les poissons du premier étage. Les animaux, justement sont des êtres chers à l’artiste, que ce soit le chat,, les chevaux, la libellule ou la gazelle, magnifiquement stylisée, qui annonce elle aussi, les flamboiements des œuvres plus récentes.
Une évocation des plus sombres, toutefois, et pour cause, celle du camp de Rivesaltes, sinistre lieu d’enfermement des harkis arrivés en France et que la famille d’Ahmed a sûrement connu.
Au premier étage, l’œuvre éclate en grands formats, en fresques, avec une tendance à l’abstraction mais dans des couleurs et des formes stupéfiantes dans le nombre et l’utilisation. C’est que l’artiste semble aussi avoir une vision plus « cosmique » de la planète qu’il habite – et qui l’habite- en plaçant sa « Planète verte », sa « Forêt » et autres mondes aquatiques, autant de visions joyeuses, optimistes, enjolivées, idéalisées, d’une planète Terre radieuse, ondulée et ondulante de vie, frémissante et étoilée de mille feux.
Dans ses mots d’accueil de l’artiste, Simone Tant, adjointe à la Culture, n’a pas manqué de souligner cet attachement de l’artiste aux traditions familiales baignant dans la lumière et les couleurs chaleureuses propres aux arts et aux racines d’Ahmed Djelilate.
Mme Tant accueille l'artiste et M.Madani
A ses côtés, était aussi reçu M.Hadj Madani, 1er adjoint à la Culture de la nouvelle municipalité de Lodève qui a dit son bonheur de voir exposé le travail de l’artiste où il peut revivre sa propre histoire.
Les artistes frontignanais, fidèles aux vernissages:J.Y. Bresson, Miranda et Evy à gaucje; Evy et Attanasio, à droite
Ce vernissage s’est terminé par une information concernant d’ailleurs Ahmed Djelilate, qui, le 17 mai prochain, participera à une animation au Musée dès 18h avec de la musique, suivie à 20h30 d’une rencontre avec l’Ecole de Musique Municipale.
