Actualités
Patrimoine : Un four à chaux revit grâce à Culture Avenir Tradition.
De même il a été difficile de les débusquer aux fins fonds des premières pentes de la Gardiole, de même nos « terrassiers » de l’association « Culture Avenir et Tradition » ont trouvé un peu par hasard ce four à chaux du XIXè siècle enfoui sous une butte de terre et des buissons. Et ce four à chaux, découvert à l’automne 2006, ils le restaurent à l’identique en se rendant sur le chantier tous les mardis après-midi avec pelles, brouettes et beaucoup d’huile de coude.
Ils sont en effet une dizaine d’hommes, amoureux de la Gardiole et de ses trésors cachés, endommagés ou disparus, à gratter, nettoyer, reposer pierre par pierre ces capitelles et ces croix dispersées entre vignes et garrigues. Et ce four, c’est une pièce de choix. Il en existait deux ou trois par canton à l’époque. Dans un premier trou aux murs circulaires de pierres, on entassait le bois, qu’on enfilait par un trou du bas du four attenant, lui aussi circulaire. Et sur ce bois, on chauffait pendant trois jours entre 900 et 1200° les « pierres bleues » posées dessus, lesquelles se transformaient en chaux , qu’on récupérait en blocs blancs et qui servaient pour l’agriculture, la pharmacie et bien sûr la construction.
Un spécialiste des fours à chaux est d’ailleurs venu pour examiner le trésor et confirmer ses connaissances en collaboration avec des Danois. Cette reconstruction, terminée pour l’été, qu’en fera-t-on ? Un circuit de randonnée culturelle passera peut-être bientôt par ces vestiges du patrimoine restaurés par l’association, laquelle travaille dans la discrétion, pour l’instant.
Légende photo : Tous à l’ouvrage
De même il a été difficile de les débusquer aux fins fonds des premières pentes de la Gardiole, de même nos « terrassiers » de l’association « Culture Avenir et Tradition » ont trouvé un peu par hasard ce four à chaux du XIXè siècle enfoui sous une butte de terre et des buissons. Et ce four à chaux, découvert à l’automne 2006, ils le restaurent à l’identique en se rendant sur le chantier tous les mardis après-midi avec pelles, brouettes et beaucoup d’huile de coude.
Ils sont en effet une dizaine d’hommes, amoureux de la Gardiole et de ses trésors cachés, endommagés ou disparus, à gratter, nettoyer, reposer pierre par pierre ces capitelles et ces croix dispersées entre vignes et garrigues. Et ce four, c’est une pièce de choix. Il en existait deux ou trois par canton à l’époque. Dans un premier trou aux murs circulaires de pierres, on entassait le bois, qu’on enfilait par un trou du bas du four attenant, lui aussi circulaire. Et sur ce bois, on chauffait pendant trois jours entre 900 et 1200° les « pierres bleues » posées dessus, lesquelles se transformaient en chaux , qu’on récupérait en blocs blancs et qui servaient pour l’agriculture, la pharmacie et bien sûr la construction.
Un spécialiste des fours à chaux est d’ailleurs venu pour examiner le trésor et confirmer ses connaissances en collaboration avec des Danois. Cette reconstruction, terminée pour l’été, qu’en fera-t-on ? Un circuit de randonnée culturelle passera peut-être bientôt par ces vestiges du patrimoine restaurés par l’association, laquelle travaille dans la discrétion, pour l’instant.
Légende photo : Tous à l’ouvrage
