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Vin : Francis Gourdin, au sacré-cœur des vignes de Paris
Francis Gourdin est descendu de sa colline pour venir respirer au niveau de sa mer Méditerranée où il a un petit pied à terre. Il a justement quitté ses pieds….de vigne et sa colline de….Montmartre, son domaine de prédilection qui lui fait exercer son métier d’œnologue conseil de la mairie de Paris.
Originaire d’une famille de viticulteurs du Gard, ce diplômé de la faculté de pharmacie de Montpellier, après avoir bourlingué dans les vignobles français et même au Congo, s’est lancé dans l’enseignement et les cours de dégustation, sa grande spécialité.
Puis, le hasard aidant, voilà qu’il a eu l’opportunité, fin 1994, d’entrer au service des Parcs et Jardins de la Mairie de Paris qui exploitait la fameuse vigne de Montmartre. 1700 m2 de vignes à l’angle des rues des Saules et St Vincent ( le patron des vignerons !), exposée plein nord, ce vignoble, planté en 1935, donnait jusqu’en 1995 un vin d’une qualité plutôt moyenne.
Mais avec l’arrivée de ce grand spécialiste qui s’est empressé d’établir un cahier des charges, de conseiller les jardiniers de la mairie sur la culture, la taille, le traitement et la vendange de la vigne, avant d’en parfaire la vinification au fil des années, notre œnologue frontignanais est en train de gagner une réputation des plus flatteuses, avec ce petit vin qui est en train de devenir l’objet de bien des convoitises.
Sa production est en effet de quelque 2000 bouteilles de 50cl, vendues par le comité des fêtes du 18è arrondissement, le Musée Montmartre et le Syndicat d’Initiative, au prix de 40€, au profit des œuvres sociales et humanitaires de l’arrondissement.
Si la « Cuvée Michou » 2005, un Gamay pinot noir, -la cuvée annuelle portant le nom de célébrités parisiennes (Dalida, Louis Renault, Prévert….)- est déjà bien affirmée à 12°, la prochaine, la 2006, qui n’a pas encore de nom mais va sortir en mars prochain, promet de jolies surprises, aux dires de son « Noé-oelogue » en chef. Lequel se prépare à en fêter fièrement l’avènement au cours d’une fête au retentissement international.
P.S. : Aux dernières nouvelles, la cuvée 2006 portera le nom de Brassens, cet article ayant été rédigé le 19 janvier
Légende photo : Un frontignanais, responsable des vignes de la Mairie de Paris.
Francis Gourdin est descendu de sa colline pour venir respirer au niveau de sa mer Méditerranée où il a un petit pied à terre. Il a justement quitté ses pieds….de vigne et sa colline de….Montmartre, son domaine de prédilection qui lui fait exercer son métier d’œnologue conseil de la mairie de Paris.
Originaire d’une famille de viticulteurs du Gard, ce diplômé de la faculté de pharmacie de Montpellier, après avoir bourlingué dans les vignobles français et même au Congo, s’est lancé dans l’enseignement et les cours de dégustation, sa grande spécialité.
Puis, le hasard aidant, voilà qu’il a eu l’opportunité, fin 1994, d’entrer au service des Parcs et Jardins de la Mairie de Paris qui exploitait la fameuse vigne de Montmartre. 1700 m2 de vignes à l’angle des rues des Saules et St Vincent ( le patron des vignerons !), exposée plein nord, ce vignoble, planté en 1935, donnait jusqu’en 1995 un vin d’une qualité plutôt moyenne.
Mais avec l’arrivée de ce grand spécialiste qui s’est empressé d’établir un cahier des charges, de conseiller les jardiniers de la mairie sur la culture, la taille, le traitement et la vendange de la vigne, avant d’en parfaire la vinification au fil des années, notre œnologue frontignanais est en train de gagner une réputation des plus flatteuses, avec ce petit vin qui est en train de devenir l’objet de bien des convoitises.
Sa production est en effet de quelque 2000 bouteilles de 50cl, vendues par le comité des fêtes du 18è arrondissement, le Musée Montmartre et le Syndicat d’Initiative, au prix de 40€, au profit des œuvres sociales et humanitaires de l’arrondissement.
Si la « Cuvée Michou » 2005, un Gamay pinot noir, -la cuvée annuelle portant le nom de célébrités parisiennes (Dalida, Louis Renault, Prévert….)- est déjà bien affirmée à 12°, la prochaine, la 2006, qui n’a pas encore de nom mais va sortir en mars prochain, promet de jolies surprises, aux dires de son « Noé-oelogue » en chef. Lequel se prépare à en fêter fièrement l’avènement au cours d’une fête au retentissement international.
P.S. : Aux dernières nouvelles, la cuvée 2006 portera le nom de Brassens, cet article ayant été rédigé le 19 janvier
Légende photo : Un frontignanais, responsable des vignes de la Mairie de Paris.
