Cette exposition de « La Palette des Cyclistes » au Pavillon Sévigné- jusqu’au 26 mars- réunit onze artistes, presque tous placés sous la bonne étoile des insurpassables impressionnistes, Manet, Monet, Pissarro, Corot ou autres influences plus « classiques ».
Ces toiles apportent des touches pudiques et admiratives de la lumière et du pittoresque des régions ensoleillées.
Bernard Melet se distingue par ses portraits et ses paysages où il accorde un respect prédominant pour la couleur.
Ses grands bouquets attirent la magie de la lumière et sa gamme des bleus et des verts est très vive.
Les paysages du Venezuela favorisent les teintes ocrées et la couleur des sols et le peintre propose un lieu imprégné de la légende des espaces lointains. Nous sommes aussi devant des bouquets de fleurs somptueux qui renvoient à des vibrations de lumières très sincères . La ville et les humains trahissent l’humour, la chaleur humaine et une attirance pour la vie instantanée des semblables qu’il s’applique à rendre telle quelle est, sereine et apaisante.
Le portrait d’Armstrong est stylisé et les sons deviennent couleurs, lesquelles se dissolvent dans une toile swinguée.
Amoureux de la mer et des paysages marins, Bernard Melet pratique avec talent et une certaine puissance, la chromatique d’une peinture plutôt chaude, antistress et décorative
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru15](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru15.jpg)
Jean Martinez excelle dans les paysages vénitiens, des marines transparentes toutes en sobriété et retenue chromatique. Le paysage de l’eau presque immobile, d’une solidité presque uniforme mène à un effet de lumières nocturnes et diurnes.
Un certain ascétisme de la couleur et un excès de luminosité sont aussi à souligner.
Dans ses toiles le détail est soigné à l’extrême et le dessin lui tient à cœur.
Ses portraits de femmes sont élégants, repliés vers l’intimité des sujets et leurs regards trahissent une vie intérieure qui humanisent le sujet, en le rendant vivant.
Il peint des murs, des êtres, des champs, des quais mais ses eaux et ses cieux sont presque en noir et blanc ou sépia, d'un effet à contre-jour étonnant.
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru16](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru16.jpg)
Daniel Chambourdon est très intéressant quand il peint la nature de près (les tulipes…) ou la montagne qu’il met en lumière avec des arrière- plans inspirés, des fourrés très ensoleillés formant des trouées avec des effets de contre-jour d’une certaine délicatesse.
Dans ses tableaux une rêverie distraite et apaisante sont appréciables.
Marie Bessiere est une globe- trotteuse adepte des contrées lointaines.
C’est est une portraitiste douée qui joue avec les effets de la lumière sur des gammes jaunes ou brunes qui renforcent l’ambiance choisie avec une touche et des intentions « zen ».Le portrait d’une Asiatique est beau, pur, mystérieux et se prolonge en nous pour longtemps. Ses paysages sont d’une véracité voulue, avec des visions immédiates et sans artifices.
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru17](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru17.jpg)
André Massoladmire Van Gogh, Gauguin et bien d’autres…Il est donc partisan de la couleur qui prédomine. De larges coulées de pinceau, des vibrations un peu stridentes et sa technique en larges aplats cherche des volumes dans la matière ; les bateaux amarrés font partie du décor ; Brassens et son pays ne sont jamais bien loin.
Eliane Lacaze joue sur des couleurs merveilleuses et pittoresques. Le sable, les plages, la Camargue, la garrigue sont des territoires accessibles, entourés d’une aura romantique et dorée.
La couleur donne le ton de ses tableaux et la beauté de la nature est un vrai culte pour elle qui sait s’approprier des morceaux de décor fugitifs et colorés.
René Moulis peint des paysages appétissants et joue avec le soleil, la nature et ses couleurs vives. Ses fruits mûrs donnent un air ravissant à la saveur des saisons ; il cherche la signification cachée des choses avec un certain réalisme et une nostalgie pour des temps bucoliques, opposés à un monde trop technique et absurde (les Bœufs…)
Jean Valéro est un réaliste. Il aime la peinture figurative et ses regards entourent d’une chaleur humaine touchante les gestes quotidiens de la vie des gens ordinaires (le poulailler, les barques …). Il peint les choses telles qu’elles sont dans des paysages accessibles qui dégagent un certain humour et une bonhomie apaisante.
Michel Le Meur est un peintre touchant et sensible. Il savoure la nature, l’effort du cycliste accablé par la chaleur et la rudesse de la pente à monter, comme le dur chemin de la vie.
Aves sa peinture réfléchie, ce peintre choisit ses sujets avec soin, même si parfois les couleurs sont peut-être abondantes.
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru18](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru18.jpg)
L'ancien ébéniste propose aussi les seules sculptures sur bois de l'exposition.
Daniel Breland,enpeintre floral inspiré, a un talent lyrique certain. Il saisit en finesse la beauté de la nature qui le fascine. Il affiche des couleurs et des dessins d’un soin extrême. De la clarté et beaucoup de poésie, un air marin très iodé et une grande délicatesse constituent les traits spécifiques de sa peinture.
José Peris respire pour nous à pleins poumons la chaleur du Midi. Il a la minutie du détail ; le soleil joue avec les feuilles, les barques et les bateaux. Ses aquarelles ont de la clarté et de la couleur, des teintes souvent nostalgiques, celles d’un monde de moulins abandonnés et de petites églises avec leurs campaniles.
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru19](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru19.jpg)
Ses tableaux cachent une dramaturgie secrète ; ce sont des toiles sentimentales, empreintes de très fortes impressions.
Ses touches sont larges, franches et dans l’air du temps, soucieuses de son spectateur, lequel est comblé par tant d’attention.
Jusqu'au 26 mars, au Pavillon Sévigné, tous les jours, de 10h à 12h et de 15h à 19h
Ces toiles apportent des touches pudiques et admiratives de la lumière et du pittoresque des régions ensoleillées.
Bernard Melet se distingue par ses portraits et ses paysages où il accorde un respect prédominant pour la couleur.
Ses grands bouquets attirent la magie de la lumière et sa gamme des bleus et des verts est très vive.
Les paysages du Venezuela favorisent les teintes ocrées et la couleur des sols et le peintre propose un lieu imprégné de la légende des espaces lointains. Nous sommes aussi devant des bouquets de fleurs somptueux qui renvoient à des vibrations de lumières très sincères . La ville et les humains trahissent l’humour, la chaleur humaine et une attirance pour la vie instantanée des semblables qu’il s’applique à rendre telle quelle est, sereine et apaisante.
Le portrait d’Armstrong est stylisé et les sons deviennent couleurs, lesquelles se dissolvent dans une toile swinguée.
Amoureux de la mer et des paysages marins, Bernard Melet pratique avec talent et une certaine puissance, la chromatique d’une peinture plutôt chaude, antistress et décorative
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru15](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru15.jpg)
Jean Martinez excelle dans les paysages vénitiens, des marines transparentes toutes en sobriété et retenue chromatique. Le paysage de l’eau presque immobile, d’une solidité presque uniforme mène à un effet de lumières nocturnes et diurnes.
Un certain ascétisme de la couleur et un excès de luminosité sont aussi à souligner.
Dans ses toiles le détail est soigné à l’extrême et le dessin lui tient à cœur.
Ses portraits de femmes sont élégants, repliés vers l’intimité des sujets et leurs regards trahissent une vie intérieure qui humanisent le sujet, en le rendant vivant.
Il peint des murs, des êtres, des champs, des quais mais ses eaux et ses cieux sont presque en noir et blanc ou sépia, d'un effet à contre-jour étonnant.
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru16](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru16.jpg)
Daniel Chambourdon est très intéressant quand il peint la nature de près (les tulipes…) ou la montagne qu’il met en lumière avec des arrière- plans inspirés, des fourrés très ensoleillés formant des trouées avec des effets de contre-jour d’une certaine délicatesse.
Dans ses tableaux une rêverie distraite et apaisante sont appréciables.
Marie Bessiere est une globe- trotteuse adepte des contrées lointaines.
C’est est une portraitiste douée qui joue avec les effets de la lumière sur des gammes jaunes ou brunes qui renforcent l’ambiance choisie avec une touche et des intentions « zen ».Le portrait d’une Asiatique est beau, pur, mystérieux et se prolonge en nous pour longtemps. Ses paysages sont d’une véracité voulue, avec des visions immédiates et sans artifices.
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru17](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru17.jpg)
André Massoladmire Van Gogh, Gauguin et bien d’autres…Il est donc partisan de la couleur qui prédomine. De larges coulées de pinceau, des vibrations un peu stridentes et sa technique en larges aplats cherche des volumes dans la matière ; les bateaux amarrés font partie du décor ; Brassens et son pays ne sont jamais bien loin.
Eliane Lacaze joue sur des couleurs merveilleuses et pittoresques. Le sable, les plages, la Camargue, la garrigue sont des territoires accessibles, entourés d’une aura romantique et dorée.
La couleur donne le ton de ses tableaux et la beauté de la nature est un vrai culte pour elle qui sait s’approprier des morceaux de décor fugitifs et colorés.
René Moulis peint des paysages appétissants et joue avec le soleil, la nature et ses couleurs vives. Ses fruits mûrs donnent un air ravissant à la saveur des saisons ; il cherche la signification cachée des choses avec un certain réalisme et une nostalgie pour des temps bucoliques, opposés à un monde trop technique et absurde (les Bœufs…)
Jean Valéro est un réaliste. Il aime la peinture figurative et ses regards entourent d’une chaleur humaine touchante les gestes quotidiens de la vie des gens ordinaires (le poulailler, les barques …). Il peint les choses telles qu’elles sont dans des paysages accessibles qui dégagent un certain humour et une bonhomie apaisante.
Michel Le Meur est un peintre touchant et sensible. Il savoure la nature, l’effort du cycliste accablé par la chaleur et la rudesse de la pente à monter, comme le dur chemin de la vie.
Aves sa peinture réfléchie, ce peintre choisit ses sujets avec soin, même si parfois les couleurs sont peut-être abondantes.
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru18](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru18.jpg)
L'ancien ébéniste propose aussi les seules sculptures sur bois de l'exposition.
Daniel Breland,enpeintre floral inspiré, a un talent lyrique certain. Il saisit en finesse la beauté de la nature qui le fascine. Il affiche des couleurs et des dessins d’un soin extrême. De la clarté et beaucoup de poésie, un air marin très iodé et une grande délicatesse constituent les traits spécifiques de sa peinture.
José Peris respire pour nous à pleins poumons la chaleur du Midi. Il a la minutie du détail ; le soleil joue avec les feuilles, les barques et les bateaux. Ses aquarelles ont de la clarté et de la couleur, des teintes souvent nostalgiques, celles d’un monde de moulins abandonnés et de petites églises avec leurs campaniles.
![A Balaruc: quand le pinceau saisit l'instant coloré Balaru19](https://i.servimg.com/u/f82/11/02/60/77/balaru19.jpg)
Ses tableaux cachent une dramaturgie secrète ; ce sont des toiles sentimentales, empreintes de très fortes impressions.
Ses touches sont larges, franches et dans l’air du temps, soucieuses de son spectateur, lequel est comblé par tant d’attention.
Jusqu'au 26 mars, au Pavillon Sévigné, tous les jours, de 10h à 12h et de 15h à 19h