Une pierre à l’édifice du souvenir
L’hommage est rendu à ceux qui ont combattu avant, pendant et
après le 19 mars 62" a déclaré P. Bouldoire
Juste devant le lycée professionnel Maurice Clavel, à la vue de tous les lycéens, la stèle des accords d’Evian marquant le cessez-le feu du 19 mars 1962 a enfin été inaugurée, vendredi matin, à Frontignan, par le maire de la commune Pierre Bouldoire, le député François Liberti et les nombreux représentants de la Fnaca locale, départementale et nationale .
" Nous avons enfin notre stèle " s’est réjouit Georges Guiraud, président de la Fnaca locale en rappelant le difficile et long combat " pour qu’on cesse de parler des événements ou pire du maintien de l’ordre et qu’on reconnaisse enfin que c’était une guerre et que la date du cessez-le feu ne soit plus étouffée ". Même propos dans la bouche de Michel Martel, le président départemental, qui a insisté sur les 30 000 morts de la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc. " La mémoire a besoin de dates et de lieux pour s’exprimer sans réserve, pour rappeler à ceux qui savent et apprendre à ceux qui ignorent " a-t-il ajouté.
François Liberti a quant à lui insisté sur la légitimité de la date du 19 mars. " Vouloir imposer une autre date, c’est ne pas reconnaître les causes de cette guerre, le vote des Français, le combat de la Fnaca et les décisions prises par l’assemblée nationale et le sénat ".
Enfin, Pierre Bouldoire a parlé de guerre avec beaucoup d’émotion. " Pas de bonne guerre ni de guerre propre (…) La guerre, c’est l’échec de la politique (…) Tout le monde perd ". Il est, lui aussi, revenu sur la reconnaissance de cette guerre, " Il aura fallu attendre 4 décennies pour qu’enfin le pays puisse reconnaître la guerre " et sur celle de la date du 19 mars controversée par certains " Il faudra bien qu’après nous, l’Histoire conserve des dates indiscutables. Comment penser que celle du 19 mars où des Femmes et des Hommes se sont mis d’accord pour arrêter la guerre et signer des accords de paix n’en soit pas une? ". Et de conclure " Je suis le premier maire de cette ville à n’avoir jamais été appelé pour combattre. Elu de la République, je suis un citoyen libre dans un pays libre et aujourd’hui est un grand jour pour ma ville car les générations futures n’oublieront pas ".
L’hommage est rendu à ceux qui ont combattu avant, pendant et
après le 19 mars 62" a déclaré P. Bouldoire
Juste devant le lycée professionnel Maurice Clavel, à la vue de tous les lycéens, la stèle des accords d’Evian marquant le cessez-le feu du 19 mars 1962 a enfin été inaugurée, vendredi matin, à Frontignan, par le maire de la commune Pierre Bouldoire, le député François Liberti et les nombreux représentants de la Fnaca locale, départementale et nationale .
" Nous avons enfin notre stèle " s’est réjouit Georges Guiraud, président de la Fnaca locale en rappelant le difficile et long combat " pour qu’on cesse de parler des événements ou pire du maintien de l’ordre et qu’on reconnaisse enfin que c’était une guerre et que la date du cessez-le feu ne soit plus étouffée ". Même propos dans la bouche de Michel Martel, le président départemental, qui a insisté sur les 30 000 morts de la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc. " La mémoire a besoin de dates et de lieux pour s’exprimer sans réserve, pour rappeler à ceux qui savent et apprendre à ceux qui ignorent " a-t-il ajouté.
François Liberti a quant à lui insisté sur la légitimité de la date du 19 mars. " Vouloir imposer une autre date, c’est ne pas reconnaître les causes de cette guerre, le vote des Français, le combat de la Fnaca et les décisions prises par l’assemblée nationale et le sénat ".
Enfin, Pierre Bouldoire a parlé de guerre avec beaucoup d’émotion. " Pas de bonne guerre ni de guerre propre (…) La guerre, c’est l’échec de la politique (…) Tout le monde perd ". Il est, lui aussi, revenu sur la reconnaissance de cette guerre, " Il aura fallu attendre 4 décennies pour qu’enfin le pays puisse reconnaître la guerre " et sur celle de la date du 19 mars controversée par certains " Il faudra bien qu’après nous, l’Histoire conserve des dates indiscutables. Comment penser que celle du 19 mars où des Femmes et des Hommes se sont mis d’accord pour arrêter la guerre et signer des accords de paix n’en soit pas une? ". Et de conclure " Je suis le premier maire de cette ville à n’avoir jamais été appelé pour combattre. Elu de la République, je suis un citoyen libre dans un pays libre et aujourd’hui est un grand jour pour ma ville car les générations futures n’oublieront pas ".