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Gérard Bouisson nous a quittés mercredi. Midi Libre en fait de larges échos aujourd’hui, il n’y a qu’à voir aussi le « Carnet » des avis d’obsèques, qui nous fait croire qu’il y aura bien du monde à Grammont samedi matin à 11h.
Pour Georges Frêche, qui lui a témoigné bien du respect lors de l’inauguration des arènes de Villeneuve-lès-Maguelone, c’était « Bouisson », mais dans sa bouche c’était comme « Gérard », lâché par le premier des villeneuvois qu’il rencontrait. Et ce, pendant quelque 27 ou 28 années de suite, qu’il a passées à diriger sa commune comme maire, réélu qu’il a été cinq fois.
Difficile de passer en revue l’œuvre de cet homme dans son village-bien que natif de Cournonterral-et dans son canton, comme conseiller général du canton de Frontignan, n’oublions pas.
Ressortons toutefois une partie de nos archives pour essayer de résumer le bonhomme : un social,
un constructeur,
Des "premières pierres", des inaugurations, comme l'école Dolto en 1999, il en a vues, le Gérard!
un bon vivant
Gérard, c'était la main sur l'épaule et l'invitation au casse-croûte pâté, arrosé d'un petit verre, pour "sceller" la conversation. Et ça, avec tout le monde....
avant d’y rajouter sa fidélité à son parti et à ses idées communistes et son sens de l’humain, de la communication, de la relation avec les autres, tous les autres. Il aimait tout le monde finalement, croyons nous et tout le monde l’aimait. Villeneuve perd vraiment une partie de son âme.
Sa plus belle oeuvre- mais c'est très subjectif!:le collège des Salins, "SON" collège à Gérard, qu'il a eu tant de mal à faire sortir de terre, après moult bagarres au Conseil Général. Mais quand il l'a inauguré( 3è en partant de la gauche, aux côtés d'André Vézinhet), qu'est-ce qu'il était fier et heureux!
Photo d'en tête :
