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Le groupe de citoyens « Frontignan en transition » est revenu sur le terrain concret de ses incontournables grands classiques : ceux qui sont censés nourrir la réflexion de tout en chacun, jeunes comme moins jeunes, avant que le pic pétrolier ne connaisse sa décroissance et nous condamne tous à vivre autrement, plus écologiquement et économiquement, donc mieux.
C’est ce qu’a rappelé Eduardo, le jeune animateur (et papa désormais !) de ce sympathique groupe de frontignanais ….en transition vers un futur proche différent et qui seront prêts, en cas de problèmes d’atteintes graves à la nature, à mieux résister pour leur vie et celle de leurs enfants. Pas de catastrophisme, mais une souriante arche de Noë, ouverte à la réflexion et à l’action.
Des explications aussi claires que le soleil de ce dimanche
Sur le plan énergie, par exemple. Ce que nous sommes allés constater ce dimanche matin chez une bien sympathique famille frontignanaise qui vit DEPUIS 1982 dans une maison « BIOCLIMATIQUE ».
Nous étions quelque 25 en gros à suivre l'exposé très clair d'Eduardo et Annie. On pourrait alors dire que cette maison est fraîche en été et chaude en hiver, l’EDF ne percevant qu’un millier d’euros par an en factures, pour une surface de 160m2.
Les principes sont multiples, ingénieux et simples. La maison est isolée sur trois faces(pour éviter les « ponts thermiques »-ruptures d’isolation- à l’intérieur), la 4è face, la sud, étant celle qu’occupe une vaste serre en polycarbone, inclinée à 60°, qui capte la chaleur du soleil pour la faire circuler à l’intérieur. L'air est aussi « piégé » dans des galets sous le sol, qui restituent la chaleur après coup(en déphasage) puis ventilé dans tout le bâtiment, sans trop de cloisons. De l’air passe aussi par une bouche en briques- dans le garage- qui trempées dans l’eau, rafraîchissent cet air.
Le "rafraîchisseur d'air" dans le garage
Résultat des courses : un air entre 16 et 25°C, 5 stères de bois consommés à l’année pour la cheminée et donc des économies d’énergie, pour mieux utiliser le solaire, ce qui est normal dans une telle région et s’est révélé d’avant-garde en 1982 et assez peu imité ou pratiqué depuis, ce qui n’est qu’à moitié étonnant, les maçons classiques rechignant quelque peu à se lancer dans de telles innovations. Mais avec l’évolution des techniques, les professionnels du bâtiment, les architectes et donc les particuliers sensibilisés à l’écologie, ont tendance, pensons-nous, à plus s’intéresser à la question et à investir en conséquence.
Merci Annie, merci Eduardo, merci à Frontignan en transition, de nous avoir apporté par ce beau dimanche matin de telles bonnes idées, encore une fois, pour mieux vivre….bientôt !
