Pour l’observateur de la culture frontignanaise que nous sommes, la présence d’Hervé Tirefort, qui s’est produit au camping des Tamaris ce vendredi soir 8 septembre, était un événement.
En effet, nous pourrions dire que cela fait pratiquement dix ans qu’Hervé n’a pas chanté à Frontignan, et ce n’est pas parce qu’il ne l’a pas voulu ou cherché. Non, le champ culturel de la ville a préféré cultiver d’autres genres, d’autres artistes. Or il se trouve qu’Hervé vit et habite à Frontignan depuis belle lurette et on peut le rencontrer en train de faire son marché…aux légumes du producteur. Quant à son marché d’artiste confirmé et consacré, il le fait plutôt « à l’extérieur » de sa ville, où sa notoriété est bien plus affirmée. Il tourne partout, dans l’Hérault, dans l’Aveyron, au Festival d’Avignon, où nous avons eu plaisir à l’entendre, à Liège, en Belgique bientôt, mais à Frontignan, point ! Alors, il s’est trouvé ce vendredi au moins un lieu privé à Frontignan pour l’accepter, c’était le camping des Tamaris, où un public, quelque peu réduit et de nature différente depuis la fin des vacances, était présent en soirée au bar- restaurant de l’établissement.
Alors, par degrés, visibles et audibles, ce public, d’abord comme en observation, s’est vite pris au jeu de l’artiste qui, progressivement a donné tout le meilleur de lui-même, comme il le fait chaque soir.
Toujours en dialogue avec son public, il a entamé son « original de l’imitation » à la demande renouvelée, chanson après chanson, avec ce public, d’abord un peu hésitant mais qui s’est lancé dans des réponses presque pressantes pour que notre artiste chanteur-imitateur-chansonnier- pianiste et musicien hors pair réponde à leur choix. Alors, en voulez-vous, en voilà et ils se sont tous enchaînés, sans relâche, les Brassens, Cabrel, Genesis, Stevie Wonder, Ray Charles, Hugues Aufray, Queen, Brel, Piaf, eh oui, Aznavour, Bécaud, Stromae, Sardou, Montagné, Billy Joël, Mickael Jackson, Céline Dion….Et de quelle manière ! Avec une voix claire, juste, une mémoire des paroles automatique, un réglage du piano de quelques secondes, un son bien réglé et surtout une personnalité vite captée et acceptée par ce public à forte composition étrangère, qui a fait que ces Suédois ont réussi à lui faire chanter ABBA !
Et ce qui ressort essentiellement de cet artiste, c’est son inépuisable énergie qui le rend étonnamment convaincant auprès de tous. Mais où va-t-il puiser toute cette puissance de la voix mutante et du geste des doigts qui courent tout seuls sur les touches de son inséparable piano ? Peut-être va-t-il l’extraire dans ce puits magique de l’abbaye Saint-Félixde-Montceau qui dégage cette formidable énergie de la terre, à quelques encablures de sa résidence ?!
Car voyons, jouer tous les soirs, en des lieux parfois éloignés les uns des autres, monter, démonter son matériel, conduire la nuit sur des kilomètres…il faut en effet de sacrées réserves d’énergie pour assurer ce marathon quotidien d’artiste en tournée. Il est vrai qu’Hervé connaît bien aussi la course à pied et qu’il transpose peut-être les efforts du coureur dans son domaine d’artiste bondissant, pétillant, attentif à son public et chaleureux avec lui. Et ce public du Tamaris l’a si bien et si vite compris ce vendredi soir que les applaudissements ont pris de l’ampleur au fil de la soirée où une évidente complicité s’est installée entre la scène et les tables d’un repas terminé depuis longtemps.
Voilà, Hervé Tirefort, c’est tout cela et nous avons été heureux d’en être le témoin privilégié ce vendredi soir en ce lieu bien (et trop) caché d’une « culture officielle frontignanaise » qui n’a pas encore intégré son concitoyen d’artiste talentueux, lequel pourrait pourtant aussi jouer les symboles d’une ville dynamique, énergique et bondissante à son image.
Les jeunes, les enfants, ont vite accroché au rythm et, à la personnalité de l'artiste, jusqu'à venir spontanément l'accompagner sur scène. Etonnant!
Doit-on en conclure que « l’on n’est jamais prophète en son pays » ? Nous nous y refusons et faisons confiance à l’intelligence des décideurs qui un jour ou l’autre, trouveront bien pour Hervé Tirefort, la place-ou la plage !- qu’il mérite.
En effet, nous pourrions dire que cela fait pratiquement dix ans qu’Hervé n’a pas chanté à Frontignan, et ce n’est pas parce qu’il ne l’a pas voulu ou cherché. Non, le champ culturel de la ville a préféré cultiver d’autres genres, d’autres artistes. Or il se trouve qu’Hervé vit et habite à Frontignan depuis belle lurette et on peut le rencontrer en train de faire son marché…aux légumes du producteur. Quant à son marché d’artiste confirmé et consacré, il le fait plutôt « à l’extérieur » de sa ville, où sa notoriété est bien plus affirmée. Il tourne partout, dans l’Hérault, dans l’Aveyron, au Festival d’Avignon, où nous avons eu plaisir à l’entendre, à Liège, en Belgique bientôt, mais à Frontignan, point ! Alors, il s’est trouvé ce vendredi au moins un lieu privé à Frontignan pour l’accepter, c’était le camping des Tamaris, où un public, quelque peu réduit et de nature différente depuis la fin des vacances, était présent en soirée au bar- restaurant de l’établissement.
Alors, par degrés, visibles et audibles, ce public, d’abord comme en observation, s’est vite pris au jeu de l’artiste qui, progressivement a donné tout le meilleur de lui-même, comme il le fait chaque soir.
Toujours en dialogue avec son public, il a entamé son « original de l’imitation » à la demande renouvelée, chanson après chanson, avec ce public, d’abord un peu hésitant mais qui s’est lancé dans des réponses presque pressantes pour que notre artiste chanteur-imitateur-chansonnier- pianiste et musicien hors pair réponde à leur choix. Alors, en voulez-vous, en voilà et ils se sont tous enchaînés, sans relâche, les Brassens, Cabrel, Genesis, Stevie Wonder, Ray Charles, Hugues Aufray, Queen, Brel, Piaf, eh oui, Aznavour, Bécaud, Stromae, Sardou, Montagné, Billy Joël, Mickael Jackson, Céline Dion….Et de quelle manière ! Avec une voix claire, juste, une mémoire des paroles automatique, un réglage du piano de quelques secondes, un son bien réglé et surtout une personnalité vite captée et acceptée par ce public à forte composition étrangère, qui a fait que ces Suédois ont réussi à lui faire chanter ABBA !
Et ce qui ressort essentiellement de cet artiste, c’est son inépuisable énergie qui le rend étonnamment convaincant auprès de tous. Mais où va-t-il puiser toute cette puissance de la voix mutante et du geste des doigts qui courent tout seuls sur les touches de son inséparable piano ? Peut-être va-t-il l’extraire dans ce puits magique de l’abbaye Saint-Félixde-Montceau qui dégage cette formidable énergie de la terre, à quelques encablures de sa résidence ?!
Car voyons, jouer tous les soirs, en des lieux parfois éloignés les uns des autres, monter, démonter son matériel, conduire la nuit sur des kilomètres…il faut en effet de sacrées réserves d’énergie pour assurer ce marathon quotidien d’artiste en tournée. Il est vrai qu’Hervé connaît bien aussi la course à pied et qu’il transpose peut-être les efforts du coureur dans son domaine d’artiste bondissant, pétillant, attentif à son public et chaleureux avec lui. Et ce public du Tamaris l’a si bien et si vite compris ce vendredi soir que les applaudissements ont pris de l’ampleur au fil de la soirée où une évidente complicité s’est installée entre la scène et les tables d’un repas terminé depuis longtemps.
Voilà, Hervé Tirefort, c’est tout cela et nous avons été heureux d’en être le témoin privilégié ce vendredi soir en ce lieu bien (et trop) caché d’une « culture officielle frontignanaise » qui n’a pas encore intégré son concitoyen d’artiste talentueux, lequel pourrait pourtant aussi jouer les symboles d’une ville dynamique, énergique et bondissante à son image.
Les jeunes, les enfants, ont vite accroché au rythm et, à la personnalité de l'artiste, jusqu'à venir spontanément l'accompagner sur scène. Etonnant!
Doit-on en conclure que « l’on n’est jamais prophète en son pays » ? Nous nous y refusons et faisons confiance à l’intelligence des décideurs qui un jour ou l’autre, trouveront bien pour Hervé Tirefort, la place-ou la plage !- qu’il mérite.