Bonjour à tous,
Vous n’êtes pas sans connaître l’existence de collectifs unitaires antilibéraux. Nés des collectifs du 29 mai et notamment de la fondation Copernic*(liens ci dessous), ils rassemblent des partis politiques, notamment le PCF, les alternatifs*, le mouvement pour une alternative républicaine et sociale*, des militants du PS (de ceux qui ont voté NON au traité de constitution européenne), de la LCR, des écolos, des syndicalistes… et quantité de citoyens désireux de se mêler de ce qui les regarde et liés par la conviction que le capitalisme ou libéralisme mondialisé détruit l’homme et son environnement, généralise l’insécurité sociale, détruit les solidarités et désarme les résistances.
Dans les mois qui suivirent la victoire du NON, plusieurs réunions nationales des collectifs, projetaient pour 2006, des « Rencontres nationales pour une alternative antilibérale ».
Ces réunions nationales se sont tenues à Saint-Denis (93) puis à Nanterre. Elles ont enfanté, après d’intenses travaux préparatoires suivis de centaines de propositions et d’amendements, d’importants documents qui sont désormais des références pour toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans la gauche antilibérale*.
C’est le cas pour la Charte pour une alternative au libéralisme adoptée le 13 mai 2006 et, davantage encore, pour le document programmatique intitulé « Ce que nous voulons », tel qu’il ressort des travaux de la réunion nationale des 14 et 15 octobre 2006.
Un large mouvement est maintenant en place « pour un rassemblement antilibéral et des candidatures communes » avec pour ambition de prendre le pouvoir, de reprendre ce qui a été confisqué par les financiers et les politicards.
Aujourd’hui, des centaines de collectifs se créent partout en France. A Frontignan, un collectif a également vu le jour. Il a tenu sa première réunion le mercredi 15 novembre.
La prochaine réunion est fixée le jeudi 23 novembre à 20h30, salle Voltaire.
Pour ne rien vous cacher, mon souci est qu’un maximum de personnes s’emparent de ce collectif car, force est de constater qu’à ce jour, seuls (ou presque) les militants et sympathisants communistes participent à ce travail à Frontignan. Or, pour que cette démarche dite collective ait du sens, il faut qu’elle soit effectivement collective. A mon avis, les collectifs locaux ne doivent pas être une armée de petites mains chargées de propager la bonne parole mais réellement un lieu d’échanges, de débats, de construction. Un espace où les gens qui veulent se gérer peuvent se rencontrer et travailler ensemble à la mise en place de bases communes, les fondations d’une autre société. Un dispositif pas uniquement mis en place pour les élections mais au contraire destiné à perdurer bien au-delà. Car si on veut que ça change, il ne faut pas faire de chèque en blanc et déléguer nos pouvoirs, je crois qu’il faut se prendre en charge et, je me répète, se mêler de ce qui nous regarde, le tout sans oublier la notion de plaisir. Le plaisir de partager, de réfléchir ensemble, d’apprendre les uns des autres.
Tout ça pour dire que je lance à appel à tous les écolos qui ont des idées sur le nucléaire, les OGM, les énergies renouvelables, l’agriculture biologique… à des gens plus libertaires qui ont une réflexion avancée sur l’autogestion, la démocratie, le pouvoir, la liberté…, à ceux qui prônent la décroissance ou encore la désobéissance civique (faucheurs volontaires, casseurs de pub….), bref à tous ceux qui pensent que le libéralisme est une camisole, une logique mortifère et qui veulent poser les bases d’un autre monde, les possibilités d’autres fonctionnements.
Désolée pour la longueur de ce post mais, aaaaahhhhhhh, il fallait que ça sorte !
Aline
www.fondation-copernic.org/
www.alternativeagauche2007.org
www.alternatifs.org/
www.lemars.org/
Vous n’êtes pas sans connaître l’existence de collectifs unitaires antilibéraux. Nés des collectifs du 29 mai et notamment de la fondation Copernic*(liens ci dessous), ils rassemblent des partis politiques, notamment le PCF, les alternatifs*, le mouvement pour une alternative républicaine et sociale*, des militants du PS (de ceux qui ont voté NON au traité de constitution européenne), de la LCR, des écolos, des syndicalistes… et quantité de citoyens désireux de se mêler de ce qui les regarde et liés par la conviction que le capitalisme ou libéralisme mondialisé détruit l’homme et son environnement, généralise l’insécurité sociale, détruit les solidarités et désarme les résistances.
Dans les mois qui suivirent la victoire du NON, plusieurs réunions nationales des collectifs, projetaient pour 2006, des « Rencontres nationales pour une alternative antilibérale ».
Ces réunions nationales se sont tenues à Saint-Denis (93) puis à Nanterre. Elles ont enfanté, après d’intenses travaux préparatoires suivis de centaines de propositions et d’amendements, d’importants documents qui sont désormais des références pour toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans la gauche antilibérale*.
C’est le cas pour la Charte pour une alternative au libéralisme adoptée le 13 mai 2006 et, davantage encore, pour le document programmatique intitulé « Ce que nous voulons », tel qu’il ressort des travaux de la réunion nationale des 14 et 15 octobre 2006.
Un large mouvement est maintenant en place « pour un rassemblement antilibéral et des candidatures communes » avec pour ambition de prendre le pouvoir, de reprendre ce qui a été confisqué par les financiers et les politicards.
Aujourd’hui, des centaines de collectifs se créent partout en France. A Frontignan, un collectif a également vu le jour. Il a tenu sa première réunion le mercredi 15 novembre.
La prochaine réunion est fixée le jeudi 23 novembre à 20h30, salle Voltaire.
Pour ne rien vous cacher, mon souci est qu’un maximum de personnes s’emparent de ce collectif car, force est de constater qu’à ce jour, seuls (ou presque) les militants et sympathisants communistes participent à ce travail à Frontignan. Or, pour que cette démarche dite collective ait du sens, il faut qu’elle soit effectivement collective. A mon avis, les collectifs locaux ne doivent pas être une armée de petites mains chargées de propager la bonne parole mais réellement un lieu d’échanges, de débats, de construction. Un espace où les gens qui veulent se gérer peuvent se rencontrer et travailler ensemble à la mise en place de bases communes, les fondations d’une autre société. Un dispositif pas uniquement mis en place pour les élections mais au contraire destiné à perdurer bien au-delà. Car si on veut que ça change, il ne faut pas faire de chèque en blanc et déléguer nos pouvoirs, je crois qu’il faut se prendre en charge et, je me répète, se mêler de ce qui nous regarde, le tout sans oublier la notion de plaisir. Le plaisir de partager, de réfléchir ensemble, d’apprendre les uns des autres.
Tout ça pour dire que je lance à appel à tous les écolos qui ont des idées sur le nucléaire, les OGM, les énergies renouvelables, l’agriculture biologique… à des gens plus libertaires qui ont une réflexion avancée sur l’autogestion, la démocratie, le pouvoir, la liberté…, à ceux qui prônent la décroissance ou encore la désobéissance civique (faucheurs volontaires, casseurs de pub….), bref à tous ceux qui pensent que le libéralisme est une camisole, une logique mortifère et qui veulent poser les bases d’un autre monde, les possibilités d’autres fonctionnements.
Désolée pour la longueur de ce post mais, aaaaahhhhhhh, il fallait que ça sorte !
Aline
www.fondation-copernic.org/
www.alternativeagauche2007.org
www.alternatifs.org/
www.lemars.org/
Dernière édition par le Sam 9 Déc 2006 - 18:26, édité 1 fois