Soirée animée « inter-très-active » que cette pièce « La Cave se rebiffe »,placée sous des angles très différents, assez laborieux, emmenant le public dans plusieurs directions à la fois :
- La valorisation du terroir local, en présence de viticulteurs frontignanais passionnés qui ont offert aux « convives- spectateurs » une fine dégustation (savoureusement expliquée par un « invité d’honneur », sommelier de son état et connaisseur du vin mais aussi des plus charmants poèmes à la gloire du divin nectar de la vigne : Baudelaire, Francis Ponge, Apollinaire.
![A F. Villon, des "frissons de terroir" Teatr_13](https://i.servimg.com/u/f19/11/31/00/15/teatr_13.jpg)
Une "promo" assurée pour le muscat avec ce sommelier !
2.Les questions du public « d’enquêteurs » pour chercher le coupable d’un crime.
![A F. Villon, des "frissons de terroir" Teatr_10](https://i.servimg.com/u/f19/11/31/00/15/teatr_10.jpg)
Les débats étaient mis en valeur avec l’appui insistant d’un « inspecteur » ( joué par Frédéric Cosseron, auteur, interprète et metteur en scène, secondé de très près par Madame et leurs fils., Armand, « le Furet », se débrouillant à merveille dans un rôle ambigu écrit sur mesure pour lui)
![A F. Villon, des "frissons de terroir" Teatr_11](https://i.servimg.com/u/f19/11/31/00/15/teatr_11.jpg)
Un Fredéric Cosseron, au four, au moulin, à la vigne, à l'hôtel de police...partout, quoi !
On peut quand même raisonnablement s’interroger sur certains aspects biographiques du personnage mais c’est un détail….A peaufiner donc ?
- L’alternance des enquêtes et du jeu sur scène des acteurs .
Cette pièce inter- active a attiré le public (un bon point) , ; la salle, bien remplie a joué le jeu, car parmi les spectateurs on reconnaissait des fidèles des précédentes pièces de l’auteur .
Cette inter- activité théâtrale place ses frissons dans les méandres d’un Festival du Roman Noir, ténébreux comme il se doit. Toutefois, quelques retouches seront sûrement apportées à la première de cette représentation, pour éviter certains temps morts ou longueurs, avec un second micro, si possible, car un seul micro pour sauter de l’avant vers le fond de la salle, ce n’est pas évident.
![A F. Villon, des "frissons de terroir" Teatr_12](https://i.servimg.com/u/f19/11/31/00/15/teatr_12.jpg)
Des collégiens ont quand même trouvé l’occasion de s’exprimer en public, avec parfois quelque émotion et suivre la trame d’une intrigue policière – au cas où il ne le sauraient pas !- au programme de tout examen de Français aujourd’hui.
On retrouve aussi un certain humour facile dans l’intitulé des noms et prénoms et une intrigue un peu téléphonée d’avance.
En plus concentré (donc en moins de trois heures) cet immense travail peut gagner en valeur , en densité et en efficacité sur le plan « sensations fortes »
Un dernier détail (c’est un normand qui le dit !) :Yvetôt n’est pas dans la Manche mais en Seine- Maritime ! .