Etes- vous (kara) O.K. ? Ouiiiiiiiiiiiiii!!!!

Autre volet de la Semaine Bleue, cet après-midi de mercredi à la Maison Vincent Giner, avec ce karaoké proposé à la fois aux anciens et aux jeunes des centres de loisirs, réunis dans la même salle pour la même et bonne cause, celle de la chanson, dans la convivialité.

Les membres du CCAS aux petits soins, des tables joliment garnies avec sucreries et tendres bouquets,





le catalogue des chansons qui circule, les tickets à remplir avec les numéros et son (ses) nom(s) et alors, la belle machine du karaoké de se mettre en route avec Yves et Fabrice à la lumière et au son et surtout Joël Blanqué, un habitué du micro, à l’animation.

Le principe reste simple : monter sur scène, prendre le micro et lire les paroles qui défilent sur l’écran moniteur à ses pieds, alors que le public peut lire sur grand écran les mêmes paroles et donc suivre.









A trois, c'est plus facile !



Facile à dire mais pas toujours à faire, malgré une évidente bonne volonté des enfants comme des adultes qui défilent. Car le choix de la chanson a sans doute son importance. En effet, les chansons d’aujourd’hui, avec des paroles qui défilent à la vitesse de la lumière, sur des « airs » qui n’ont rien à voir avec les mélodies d’antan faciles à retenir pour tous, ne provoquent pas toujours l’effet attendu, malgré l’évidente sportivité du public qui applaudit toujours aux volontaires. Il suffit que soit entonnée « les Amants de St Jean » pour que l’on retrouve enfin une certaine joie collective de chanter.







Eh bien voilà une bonne vieille mélodie à succès avec les Amants de St Jean



Parce qu’il y a un air, connu, qui peut être repris par tous. Mais le débat reste entier : singer avec difficultés les vedettes à la mode d’aujourd’hui, ou reprendre tous en chœur les bons vieux succès d’hier, voici posée la problématique du karaoké, qui de toutes façons n’en était pas une cet après-midi, le goûter commun venant conclure des moments bien réjouissants quand même.







Et on appalaudit! C'est le principal!

Pourquoi se limiter à 1 semaine en bleu ? C'est comme la journée de la femme ! Les vieux, soit on y pense tout le temps, soit on les oublie.
On les met dans un coin de notre cerveau pendant 51 semaines, et on les encense ensuite sept jours de suite... Prononcez-le à voix haute, vous verrez comme c'est joli à dire, et à faire.

Si on veut approfondir la question, je dirai que "une semaine", c'est déjà mieux qu'"une journée".
Deuxièmement, quand on vit à Frontignan, on peut s'apercevoir que si cette "Semaine" a un côté officiel, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt, avec ces trois Maisons pour personnes âgées qui sont remplies d'animations toutte l'année et qui permettent même à des personnes de 90 ans de faire de l'informatique!
Troisièmement, ces gamins qui vivent de tels contacts avec les anciens, je dirai que c'est toujours ça de pris et qu'un jour, quand ces gamins seront adultes et "aux responsabilités", peut-être penseront-ils à faire plus qu'une semaine pour les vieux, puisque tout s'améliore, avec les temps !
C'est une vision optimiste des choses "collectives" de la question. Quant aux solutions "individuelles", dans chaque famille, on n'empêche bien sûr personne de faire plus qu'une semaine pour "ses vieux". J'ai vécu cela dans les Pouilles, en Italie, où le comportement des familles vis-à-vis de ses anciens est carrément exemplaire. Alors, tout est possible, je pense....