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Il nous a été donné ce samedi après-midi, d’assister au passage d’une thèse, dans les locaux du collège Joffre, l’événement ayant été prévu dans un premier temps à l’université Paul Valéry, mais les récents mouvements étudiants avaient quelque peu perturbé l’organisation de la vie de l’université.
C’est un professeur agrégé du collège des Salins de Villeneuve-lès-Maguelone qui « planchait », sur « Inspiration et Incarnation dans « l’Elévation sur Sainte Madeleine » de Pierre de Berulle, un auteur du XVIIè siècle, fondateur de l’Oratoire.
N’épiloguons pas sur le contenu de tout ce qui a été dit. Ca vole très haut…. !!!! Attachons –nous plutôt au « cérémonial », aux règles du jeu qui ont encadré ce rituel par lequel tout enseignant voulant accéder au doctorat doit passer.
Une salle (de classe, du collège Joffre, en l’occurrence). Le doctorant est face au jury.
C'est parti. Quatre heures pour convaincre!
Quatre professeurs d’université,( de ParisX, de Tours et de Rome) et « le directeur de thèse », un professeur de l’université Paul Valéry.
Et derrière le doctorant, dans la salle, le public. Un public de personnes choisies et invitées par le thésard, famille proche, amis et collègues.
Et ça démarre alors à 14h. Le doctorant lit le pourquoi et le comment de sa thèse. Il y en a pour une petite heure. La thèse, un très gros pavé, est sur le bureau du jury. Lequel a lu auparavant cette thèse.
Alors, aussitôt après, c’est le directeur de thèse qui se lance dans une première « critique » du travail, critique bien sûr positive, avec quelques remarques personnelles sur des détails. Il y en a pour une petite heure ! Et les trois autres professeurs vont ensuite faire de même, avec une petite pause de 10mn vers 16h, le doctorant ayant la possibilité de répondre ( et il ne s’en privera pas !) aux remarques du jury. Enfin, vers 18h, la messe est dite. On sent un grand ouf de soulagement passer à travers la salle. Le jury se retire pour délibérer et l’assistance libère sourires et paroles de confiance, de satisfaction, de félicitations, qu’on sent très proches.
Effectivement. Le jury revient après délibération et proclame tout simplement le résultat : M. M…..est admis au grade de Docteur ès lettres avec mention « très honorable ».
Applaudissements et félicitations et les bouteilles de champagne sont vite débouchées afin d’être partagées entre tous, y compris le jury, des hommes et des femmes hautement fréquentables, ouverts au dialogue et des plus sociables, malgré les apparences disons un peu….sévères données d’entrée.
Voilà comment se sont terminées samedi ces trois années de travaux universitaires pour ce professeur qui illumine de son aura le collège de Villeneuve.. Mais la tâche est loin d’être terminée pour cet enseignant très actif dans bien des domaines, mais aussi militant humaniste et père de famille comblé, juste récompense à tout ce qu’il sait donner aux autres.
C’est un professeur agrégé du collège des Salins de Villeneuve-lès-Maguelone qui « planchait », sur « Inspiration et Incarnation dans « l’Elévation sur Sainte Madeleine » de Pierre de Berulle, un auteur du XVIIè siècle, fondateur de l’Oratoire.
N’épiloguons pas sur le contenu de tout ce qui a été dit. Ca vole très haut…. !!!! Attachons –nous plutôt au « cérémonial », aux règles du jeu qui ont encadré ce rituel par lequel tout enseignant voulant accéder au doctorat doit passer.
Une salle (de classe, du collège Joffre, en l’occurrence). Le doctorant est face au jury.
C'est parti. Quatre heures pour convaincre!
Quatre professeurs d’université,( de ParisX, de Tours et de Rome) et « le directeur de thèse », un professeur de l’université Paul Valéry.
Un jury intraitable !
Et derrière le doctorant, dans la salle, le public. Un public de personnes choisies et invitées par le thésard, famille proche, amis et collègues.
Et ça démarre alors à 14h. Le doctorant lit le pourquoi et le comment de sa thèse. Il y en a pour une petite heure. La thèse, un très gros pavé, est sur le bureau du jury. Lequel a lu auparavant cette thèse.
Un peu de tension dans le public, de tout coeur avec son protégé!
Alors, aussitôt après, c’est le directeur de thèse qui se lance dans une première « critique » du travail, critique bien sûr positive, avec quelques remarques personnelles sur des détails. Il y en a pour une petite heure ! Et les trois autres professeurs vont ensuite faire de même, avec une petite pause de 10mn vers 16h, le doctorant ayant la possibilité de répondre ( et il ne s’en privera pas !) aux remarques du jury. Enfin, vers 18h, la messe est dite. On sent un grand ouf de soulagement passer à travers la salle. Le jury se retire pour délibérer et l’assistance libère sourires et paroles de confiance, de satisfaction, de félicitations, qu’on sent très proches.
Effectivement. Le jury revient après délibération et proclame tout simplement le résultat : M. M…..est admis au grade de Docteur ès lettres avec mention « très honorable ».
Proclamation du résultat: premiers sourires !
Applaudissements et félicitations et les bouteilles de champagne sont vite débouchées afin d’être partagées entre tous, y compris le jury, des hommes et des femmes hautement fréquentables, ouverts au dialogue et des plus sociables, malgré les apparences disons un peu….sévères données d’entrée.
Ca s'arrose, bien sûr. Comme prévu!
Voilà comment se sont terminées samedi ces trois années de travaux universitaires pour ce professeur qui illumine de son aura le collège de Villeneuve.. Mais la tâche est loin d’être terminée pour cet enseignant très actif dans bien des domaines, mais aussi militant humaniste et père de famille comblé, juste récompense à tout ce qu’il sait donner aux autres.
