CULTURE
Au moins deux événements hier après-midi au Centre Culturel F.Villon, en plus du fait qu’il était ouvert un dimanche après-midi ! C’est d’abord ce flot ininterrompu de personnes qui à partir de 15h45 a gravi les marches de la porte d’entrée. Bon, il a bien fallu attendre, en « bouchonnant » une bonne demi-heure dans le hall avant que tout le monde ne s’installe dans la salle et que commence le deuxième concert de la semaine de l’Ecole de Musique municipale- le premier ayant eu lieu vendredi-
Mais l’attente en valait certainement là peine avec cette remarquable prestation que la classe d’orchestre de l’école a donnée.
C’est d’abord Mme sabine Koloskoff, déléguée aux festivités à la mairie, qui en lieu et place de Karine André, déléguée à la vie musicale,partie accompagner des élèves en Angleterre, a parlé du travail de qualité de l’Ecole de Musique, qui dans l’enthousiasme, avec des enseignants compétents ,crée avec les élèves des projets en matière de musiques actuelles et arrivent à toucher un public de fervents.
Tout était pratiquement dit, tant la démonstration de cette vingtaine de musiciens composés indifféremment de professeurs et d’élèves, s’est montrée à la hauteur de leur présentation, dirigés qu'ils sont par un très professionnel Georges Di Isernia en grande forme .
L’entame du concert est en effet allée vers un splendide crescendo au travers de morceaux souvent composés ou arrangés par les musiciens et ce dans tous les styles d’un modernisme de bon aloi. Après le « Celtic », ce fut un « Ensemble » qui portait bien son nom, tant l’harmonie générale du morceau additionne les compétences de chaque pupitre.
Avec une jeune fille à la trompette! Etonnant.
Ensuite les choristes ont accompagné un soliste qui écrit ses textes, eux-mêmes accompagnés par les saxophonistes, la trompette, la flûte, les guitares, les claviers et la batterie, terriblement efficace, même si parfois l’équilibre entre les chanteurs et la puissance rythmique des cuivres est parfois rompu par la force par trop appuyée des seconds.
A suivi un remarquable arrangement de « Sur le pont du Nord », qui a mis en valeur dans une sorte de slow jazzé, la voix juste et convaincante de Shirley Andrade.
Le jazz étant toujours aussi présent avec ses rythmes syncopés et ses envois de solos par chaque pupitre, on a eu bien sûr les inévitables applaudissements des connaisseurs en plein morceau !
Ceci avant un cha- cha teinté d’humour qui a clos un concert qui avait décidément tout pour séduire et faire revenir ce public qui a rempli au-delà des 166 places assises la salle de concert de François Villon.