Comment la publicité vous formate

Voici comment on anesthésie l'opinion publique.
En rabotant l'inconscient collectif. En vidant de sa substance, tout acte/personnalité "résistante".
En glorifiant les rebelles pour mieux les faire taire.





Volontairement ou non, la "société de consommation de masse" tente de nous mettre sous "anxiolitique".

Les conséquences de ces campagnes de pub (voir également Lorsque la pub "dérappe" ... ? ) sont qu'aucun message de révolte n'est plus audible. Lorsqu'on dira "Gandhi", on pensera "Adecco".

Leur sloggan ? Better work, better life (meilleur travail, meilleure vie)

La société néo-libérales met sa touche finale à son vaste plan de mise en esclavage des masses.

Une telle publicité, au delà du "coup médiatique", et au delà du réflex naturel de révolte qu'auront assurément la plupart d'entre nous, est tout à fait révélatrice de la cassure psychologique qui s'installe (que certains veulent installer) dans notre civilisation.
Lorsque le plus faible devient un poids dangereusement lourd à porter, le groupe tend à s'en séparer, voir à le sacrifier sur l'autel de la survie. La nature est ainsi faite.
La nature humaine y échappe t-elle ?

Ne pas voir dans cette pub, (on peut y associer aussi ; ANPE : la polémique enfle autour d'une offre d'emploi à prix cassé) une dangereuse escalade vers une banalisation de la pauvreté qui mène tout droit au réflex de survie: L'abandon du plus faible pour la survie des plus forts.

Par delà le factuel, ne pourrait-on pas y voir le symbole de la lutte qui s'est engagé aujourd'hui entre deux mondes:
Un monde humaniste contre un monde "survivaliste" ?

Je comprends bien la facilité déconcertante avec laquelle l'idée de "survie" de notre modèle de société peut mener à une acceptation par la majorité qu'une minorité doit disparaitre.
Le réflex identitaire n'est que cela: de l'instinct de survie dans l'inconscient collectif.

Ne rions pas trop fort, et n'oublions jamais que Adolf n'a pas conquit le pouvoir par la force mais démocratiquement (en apparence du moins.) Par une monté en puissance de la propagande. Usant de techniques très efficaces de manipulation du langage, articulant à merveille séduction des foules et stratégie politique ultra violente.

Je voudrais pas dire, mais je sens le même parfum chatouiller mes naseaux en ce moment...
Et ce n'est pas cette pub qui va me faire changer d'avis...

A lire l'excellent article accompagnant la Photo sus-citée: Un placard d’UCAR dans Le Monde : la publicité à l’ère de la richesse qui s’exhibe ?

1/ je ne vois pas ou est le hors sujet.
A moins que le vrai sujet soit "si vous étiez extrement riche ...
Le formatage, puisque le sujet s'appelle maintenant comme cela, est une des plaies qui pousse vers ce travail aliénant.
Tout les sujets de société se recoupent.

2/ je constate que je suis mis au même rang que les "diffamateurs" et le seul à subbir des déplacements et renomage de sujets.
Quand il s'agit de connerie, là y a pas de modération, mais quand on aborde les sujets de fond...bouh le vilain.

Allez l'admin, sans rancune... et comme dit le dictons: chacun chez soit et les vaches seront bien gardées.

Bonjour Jeffe !

Le titre du sujet peut etre corrigé par son auteur j'ai mis celui qui me passait par la tete.

Le sujet n'etait pas de débattre de la faisabilité ou pas de la démarche, ni de la notion de richesse et pauvreté mais de ce que l'on ferait de notre vie dans l'hypothese où le travail n'existerait pas/plus.

Pour ce qui est des disgressions sur les sujets, comme notifié dans la rubrique règlement et questions sur le site, il suffit de cliquer sur "faire un rapport du message à l'admin", si personne ne le fait pour ses propres sujets, thierrysix le fait pour les siens.

Je n'ai pas le temps de lire tous les sujets, alors que chacun se prenne en main, signaler un hors sujet (sans exagérer, un peu d'humour n'a jamais fait de mal par exemple) ne prends que le temps de cliquer sur le bouton adéquate .

Qu'on se le dise

De nouveau, une excellente émission de "las bas si j'y suis", à l'instar de la pub UCAR sur la stigmatisation des plus démunis. On y entends également la différence de moyens mis en ouvre pour traquer les fraudes sociales et les fraudes fiscales.

Ecoutez l'émission

A votre avis quelle fraude et la plus importante et laquelle est le plus traquée ?