J'ai vu également beaucoup de jeunes (entre 20 et 25 ans) distribuer le tract que je vous retranscris ici :
Grève Générale et Assemblées Urbaines !
L'idée est simple : habituellement en période de mobilisation, des assemblées générales se tiennent dans les facs, les usines, les entreprises, bref sur les lieux de travail. Nous avons donc eu l'idée folle de lancer l'organisations d'Assemblées Générales de toute la ville. En effet, à défaut d'une démocratie véritable, c'est par le biais d'assemblées que le peuple doit se faire entendre...
Se réapproprier l'espace public, être un outil de débats abordant les vrais problèmes de ce système sans se borner à ne considérer qu'un seul sujet de discorde, un outil d'éducation populaire et de décision collective, accessible, en plein air pour interpeller et interroger les passants, voilà ce que pourraient être de telles assemblées.
Pour que les luttes convergent et ne soient pa, une fois de plus, un combat d'arrière garde qui s'opposerait simplement à la dernière loi du gouvernement, aussi ignoble soit elle. Pour que ces luttes amènent la destruction du système capitaliste et de toutes ses horreurs devenues si banales : la xénophobie d'état, la marchandisation du monde, la nature dévastée, la surconsommation destructrice, les médias chiens de garde, le néocolonianisme, les guerres impérialistes, l'exploitation, la soumission...Pour que ces luttes s'auto-organisent pour construire, enfin, une nouvelle réalité.
Pour ne pas laisser un espoir de grève générale se transformer en une seule et ridicule journée de mobilisation absurde et inutile qui laisserait nos petits "chefs" tranquilles pour négocier nos vies aux sommets.
Il s'agit de construire une société plus juste : la grève générale et la prise de conscience doivent durer pour avoir une chance d'aboutir à une réelle remise en cause de notre système et à la naissance d'un monde meilleur.
Nous faisons appel à toutes les organisations, associations, syndicats, succeptibles d'être partie prenante d'un tel projet. Toutes les idées et expériences sont attendues. Mais pour que cette initiative soit une réussite, cette assemblée ne peut et ne doit pas être pilotée par ces organisations car elle a pour ambition de les dépasser totalement. Elle doit se faire sans étiquette ! Ce sont les citoyens que nous voulons réunir, en tant que tels et non en tant que représentants ou adhérents de telle ou telle organisation, pour (re)donner la parole à ceux qui se la sont fait ôter par les médias et les pseudos-politiciens. Il n'est pas question qu'une quelconque structure utilise et récupère l'assemblée, qui elle seule devra décider de ses moyens d'action et de ses raisons d'existence. Aucun syndicat ne doit pouvoir revendiquer la légitimité de l'assemblée dans des négociations avec le gouvernement. Nous n'avons pas à attendre l'autorisation des structures intitutionnelles pour mener notre lutte !!!
En ce jour de grève générale, nous donnons donc rendez vous à tous ceux qui ne veulent pas s'arrêter là et qui souhaitent mettre en oeuvre de telles assemblées, à l'issue de la manifestation pour s'organiser !
Devant le kiosque Bosc (sur l'esplanade de la comédie) à la fin de la manif !
Actualités
Mais qui va se lancer? Comment faire l'info? Une banderole de la mairie? 
Une sorte d'Etats Généraux des villes, avec cahier de doléances. On collecte les idées émises, les interventions et on fait remonter, on centralise. La parole du peuple. Du jamais vu, sauf en Suisse, où ils ne répondent que par oui ou non aux referendum d'initiative populaire. Si on veut innover, oui, au moins cela. Qu'est-ce que cela coûte? Une soirée de moins devant la télé, pour faire entendre nos voix? J'attends la date avec impatience