"Le Géant de Provence", grand vainqueur du défi qui lui était lancé
Eh bien me voilà rentré du Ventoux hier soir. A moitié satisfait et à moitié déçu ! Satisfait car tout s’est bien passé, sans trop d’encombres et de conséquences négatives. Déçu parce que je n’ai fait que la moitié de cette magnifique et mythique montée sur laquelle je tablais (et fantasmais) tellement, terrassé que j’ai de nouveau été par les crampes aux mollets en forme de terribles coups de poignard internes qui m’ont même empêché de poursuivre, même en marchant, comme d’autres l’ont fait en terminant dans des temps à mon avis pas si ridicules car à midi, en moins de 4h tout ceux qui ont fini étaient au sommet.
J’ai pris la route pour Bédoin samedi matin avec ma femme, en oubliant un sac avec mes sucres, ma banane, ma ceinture bidon, mes crèmes de massage, et…ma casquette kikourou, à ma grande honte.Un mauvais signe ?!!! Nous sommes quand même arrivés à bon port à notre chambre d’hôte, après avoir visité tous les « chemins » de Bédoin, avant de trouver la bonne adresse !
Déjeuner sur le pouce dans le jardin, petite sieste et direction le village vers 15h pour retrouver mon beau-frère d’Anglais, descenduu de Normandie avec l’un de ses jumeaux de fils, inscrit de dernière minute à la course, lui aussi.
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de gauche à droite,Trevor Hill, 88è, son père, Peter, compagnon de Simpson sur le Tour de France 1967, avant le drame, et....PIerrot 34, 10mn avant le départ.
Café de retrouvailles puis montée de reconnaissance en voiture jusqu’au chalet Reynard. Beau, difficile, mais pas si impressionnante montée que je l’imaginais, les cinq derniers kilomètres dans le désert blanc étant sûrement une tout autre paire de manches. Mais que j’espérais bien parcourir….en courant ou marchant, pour faire la fameuse photo sentimentale au passage de la stèle de Simpson, le pauvre, chez qui j’avais passé Noël 1965, avec celui qui allait devenir mon beau-frère.
Retour au village pour retenir le restaurant du soir et prendre le dossard. Un accueil impeccable et fort bien préparé, dans la cour de l’école du village. Passages aux magasins, fort bien pourvus en produits pour les cyclistes surtout, mais des produits qui peuvent servir aussi….à des coureurs à pied oublieux comme moi ! Alors, une belle banane noire, trouvée par ma femme, un bidon « Mont Ventoux », gels et barres énergétiques à la location de vélos du rond point du « point zéro » de la montée…bref, je fais marcher le commerce local !!
« Menu vélo », c’est-à-dire, pâtes à la carbonara pour moi au restau du soir, plein comme une huître, avec un serveur super dégourdi, comme on dit, et de bon contact. Plein d’Anglais aussi, mais pas mon beau-frère, qui était en demi pension-chambre d’hôte.
Le soir sera calme et la nuit courte car à 4h je ne dormais plus. Le Ventoux qui faisait déjà son effet ?!
Récit en plusieurs parties, l'ensemble ne pouvant pas passer d'un bloc. Ah, ces pollueurs de forum:D
Eh bien me voilà rentré du Ventoux hier soir. A moitié satisfait et à moitié déçu ! Satisfait car tout s’est bien passé, sans trop d’encombres et de conséquences négatives. Déçu parce que je n’ai fait que la moitié de cette magnifique et mythique montée sur laquelle je tablais (et fantasmais) tellement, terrassé que j’ai de nouveau été par les crampes aux mollets en forme de terribles coups de poignard internes qui m’ont même empêché de poursuivre, même en marchant, comme d’autres l’ont fait en terminant dans des temps à mon avis pas si ridicules car à midi, en moins de 4h tout ceux qui ont fini étaient au sommet.
J’ai pris la route pour Bédoin samedi matin avec ma femme, en oubliant un sac avec mes sucres, ma banane, ma ceinture bidon, mes crèmes de massage, et…ma casquette kikourou, à ma grande honte.Un mauvais signe ?!!! Nous sommes quand même arrivés à bon port à notre chambre d’hôte, après avoir visité tous les « chemins » de Bédoin, avant de trouver la bonne adresse !
Déjeuner sur le pouce dans le jardin, petite sieste et direction le village vers 15h pour retrouver mon beau-frère d’Anglais, descenduu de Normandie avec l’un de ses jumeaux de fils, inscrit de dernière minute à la course, lui aussi.
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![Le Ventoux, un géant fascinant (1) Ventoux_2011_9_](https://2img.net/h/www.kikourou.net/photos/CRs/2011/CR12097/ventoux_2011_9_.jpg)
de gauche à droite,Trevor Hill, 88è, son père, Peter, compagnon de Simpson sur le Tour de France 1967, avant le drame, et....PIerrot 34, 10mn avant le départ.
Café de retrouvailles puis montée de reconnaissance en voiture jusqu’au chalet Reynard. Beau, difficile, mais pas si impressionnante montée que je l’imaginais, les cinq derniers kilomètres dans le désert blanc étant sûrement une tout autre paire de manches. Mais que j’espérais bien parcourir….en courant ou marchant, pour faire la fameuse photo sentimentale au passage de la stèle de Simpson, le pauvre, chez qui j’avais passé Noël 1965, avec celui qui allait devenir mon beau-frère.
Retour au village pour retenir le restaurant du soir et prendre le dossard. Un accueil impeccable et fort bien préparé, dans la cour de l’école du village. Passages aux magasins, fort bien pourvus en produits pour les cyclistes surtout, mais des produits qui peuvent servir aussi….à des coureurs à pied oublieux comme moi ! Alors, une belle banane noire, trouvée par ma femme, un bidon « Mont Ventoux », gels et barres énergétiques à la location de vélos du rond point du « point zéro » de la montée…bref, je fais marcher le commerce local !!
« Menu vélo », c’est-à-dire, pâtes à la carbonara pour moi au restau du soir, plein comme une huître, avec un serveur super dégourdi, comme on dit, et de bon contact. Plein d’Anglais aussi, mais pas mon beau-frère, qui était en demi pension-chambre d’hôte.
Le soir sera calme et la nuit courte car à 4h je ne dormais plus. Le Ventoux qui faisait déjà son effet ?!
Récit en plusieurs parties, l'ensemble ne pouvant pas passer d'un bloc. Ah, ces pollueurs de forum:D