![[ Hérault ] Le rugby a ses Volontaires, à la Mosson 070917102956120531248817](https://2img.net/h/www.casimages.com/img/jpg/070917102956120531248817.jpg)
Une image pas du tout préparée sur ce que sont, physiquement et dans l'esprit, les Volontaires qui bossent à la Mosson.
Et donc, la Coupe du Monde de rugby au stade de la Mosson, c’est parti, depuis le 9 septembre, pour les quelques 500 Volontaires qui y participent pour prêter la main dans tous les domaines de l’organisation !
L’organisation ? Enorme, structurée, hiérarchisée, pyramidale, stricte et rigoureuse, elle est.
Elle a commencé bien en amont, avec des stages de formation dès la fin juillet, pour tous, avec des professionnels rodés à ce genre d’événements. On repart alors avec documents et recommandations plein les yeux, les oreilles et le sac mais avec comme l’impression agréable que ça bien se passer, au vu de l’accueil et de la personnalité de ceux avec lesquels on travaille.
Au niveau « horizontal », autrement dit, entre nous les Volontaires, après une mission arrivée à sa moitié, hier dimanche 16 septembre, avec le match Tonga- Samoa, cela se passe plutôt bien. Petit à petit, l’on commence à se connaître, à se jauger les uns et les autres, venus d’horizons professionnels divers, mais tous mus, je crois par le désir de bien servir et sérieusement ce monstre d’organisation. Ceci, pour que tout se passe bien et que l’on dise après, partout, « qu’à Montpellier, chapeau les Volontaires ! ». Il y a cette petite ambition, je crois, en filigrane, dans la tête de nos « chefs ». Pourquoi pas, après tout…. ?
Alors, après des petits « échauffements », en position d’observateurs ou d’aides, lors du match de foot Algérie Brésil à la Mosson et de l’entraînement de l’équipe d’Australie de rugby au stade Yves du Manoir, nous avons été plongés dans le grand bain, toujours après une présence à J- 3, -2 et -1 au stade, lors du premier match, USA- Tonga le 12 septembre.
Non sans avoir revêtu la tenue officielle (Adidas, l’un des nombreux gros partenaires de l’événement) : T-shirt bleu ciel, pantalon de survêtement bleu marine, chaussures et chaussettes noires (et au cas où, casquette bleu- ciel, sweat, coupe- vent, poncho) puis banane et sac à dos. Bon, jusqu’à aujourd’hui, l’ensemble tient un peu chaud et fait très « police municipale », pour les « bleus », les stadiers ayant un T-shirt rouge, mais c’est l’uniforme, lui aussi indispensable pour « marquer » tous ces Volontaires.
Autre obligation : la fameuse accréditation, dont il ne faut absolument pas se séparer, sinon on n’entre pas ! Carton plastifié avec cordon, photo, numéros de codes et de « zones » où l’on peut avoir accès…..c’est du sérieux. Un Volontaire numéroté 3 et 4 ne pourra jamais entrer en zone 1, 2 ou 5, encore moins 6 et 7 (pour les VIP). Et pour cela, les contrôles, palpations et fouilles de sac sont de rigueur à toute entrée ! Et en cas de problème, faut discuter « serré », avant de faire comprendre le pourquoi du comment. Donc, chacun fait son boulot et personne ne s’en plaindra, finalement, même s’il y a toujours quelques petits arrangements « à la française », sans grande conséquence à problème, dans certains cas.
Dans cette rigueur alors, pas question de faire entrer dans l’enceinte du stade son fiston de 10 ans « pour voir un match », pas question d’amener une bouteille d’eau d’Evian bouchée (Evian n’étant pas partenaire !), encore moins de la bière. Pas question non plus pour les Volontaires de prendre des photos, les restrictions étant déjà effectives du côté des professionnels. Pas question de « glander » ; on doit toujours se montrer actif et occupé, ceci dans un horaire d’environ huit heures sur place, qu’on peut toujours prolonger, au moins avec les animations qui sont quand même proposées à toute l’équipe, certains soirs…..
Pour l’instant, ça tourne. Pas de très gros problèmes. Chacun à sa place, respectueux de sa tâche et mission. Des sourires, de la décontraction quand même, mais surtout « après coup », au « débriefing », quand on constate que tout s’est bien passé et donc que tous ont bien travaillé. Et là les remerciements pleuvent. Si c’était de l’argent, nous serions riches ! Mais ça fait plaisir …de faire plaisir. Et tout le monde s’applaudit ! En espérant faire encore mieux la prochaine fois. Belle philosophie de l’action, finalement.