Joachim Kaboré-Drano est un jeune écrivain – conteur frontignanais qui s’implique aussi dans les parties les plus actives de la vie associative de la ville.
Cet été, Joachim a été publié aux éditions Fédéro/ Le Pont du Rôle-Gardonne. Son recueil poétique s’intitulant « Silmandé ou la Peau du vent » fait suite à trois autres volumes : « Le son du silence », paru au Burkina –Faso en 2002, « Regard éblouissant » au Vent de terre/ Carnet des Lierles, Frontignan, en 2003 et « Vie sans pétales », aux éditions A.L. Benoît/ L’autre rive, Gard, en 2004.
Joachim Kaboré- Drano originaire du Burkina – Faso, est né en 1963 à Ouagadougou, où il a été instituteur, attaché culturel à la circonscription de l’enseignement de base de Ouaga I, membre de la Commission du FESPACO et enfin, metteur en scène.
![Joachim Kaboré- Drano:la parole de l'étoile perdue Joachi12](https://i.servimg.com/u/f23/11/31/00/15/joachi12.jpg)
Il fait partie de ces écrivains africains qui veulent être considérés comme des « écrivains tout court ». Leur identité africaine n’est qu’accessoire. Cela signifie que servir « le thème de la négritude » empêche ces écrivains de sortir de leur contexte social pour rejoindre le circuit mondial de la poésie actuelle.
Un critique affirmait que la littérature africaine d’aujourd’hui n’apportera rien au continent noir si elle n’est que la réplique des littératures occidentales, si ses écrivains sont d’obéissants apprentis, prêts à tous les sacrifices pour entrer chez des grands éditeurs européens.
Un livre est un produit à vendre et « l’Afrique se vend mal », c’est connu. Joachim est dans ce désir de renouveau. L’Afrique reste une source d’inspiration mais moins apocalyptique que dans les clichés véhiculés par d’autres écrivains africains avec famines, guerres, conflits, sida, corruption….
………… « La cordelette abandonnée
Sur la termitière
La cola à moitié ouverte
L’œuf dans le fond
De la calebasse neuve
N’avaient aucune fin
Que sur la route des rencontres
Et tu passes
Simandé » ( « tourbillon » en mooré)
Joachim se présente avec les pieds bien enfoncés dans son « continent imaginaire » qui relie l’Europe à l’Afrique. Il survole comme un « silmandé » , des pensées, des mondes, des réalités parallèles..
…….. « Mes errances resteront
Sur la surface du sol
De mon unique pas.
J’appartiendrai
Au secret de la terre
Nom nouveau
Féconde »….
Un style concis, sobre, pudique mais la tension couve sous la cendre de la mémoire :…. « Si la terre aïeule/ ouvre/ses reliques/je tèterai ses mamelles préservées »….
![Joachim Kaboré- Drano:la parole de l'étoile perdue Fro_io11](https://i.servimg.com/u/f23/11/31/00/15/fro_io11.jpg)
Joachim Kaboré- Drano, avec ses amis de l'"Ecole Karendogo", à la Peyrade
Cet été, Joachim a été publié aux éditions Fédéro/ Le Pont du Rôle-Gardonne. Son recueil poétique s’intitulant « Silmandé ou la Peau du vent » fait suite à trois autres volumes : « Le son du silence », paru au Burkina –Faso en 2002, « Regard éblouissant » au Vent de terre/ Carnet des Lierles, Frontignan, en 2003 et « Vie sans pétales », aux éditions A.L. Benoît/ L’autre rive, Gard, en 2004.
Joachim Kaboré- Drano originaire du Burkina – Faso, est né en 1963 à Ouagadougou, où il a été instituteur, attaché culturel à la circonscription de l’enseignement de base de Ouaga I, membre de la Commission du FESPACO et enfin, metteur en scène.
![Joachim Kaboré- Drano:la parole de l'étoile perdue Joachi12](https://i.servimg.com/u/f23/11/31/00/15/joachi12.jpg)
Il fait partie de ces écrivains africains qui veulent être considérés comme des « écrivains tout court ». Leur identité africaine n’est qu’accessoire. Cela signifie que servir « le thème de la négritude » empêche ces écrivains de sortir de leur contexte social pour rejoindre le circuit mondial de la poésie actuelle.
Un critique affirmait que la littérature africaine d’aujourd’hui n’apportera rien au continent noir si elle n’est que la réplique des littératures occidentales, si ses écrivains sont d’obéissants apprentis, prêts à tous les sacrifices pour entrer chez des grands éditeurs européens.
Un livre est un produit à vendre et « l’Afrique se vend mal », c’est connu. Joachim est dans ce désir de renouveau. L’Afrique reste une source d’inspiration mais moins apocalyptique que dans les clichés véhiculés par d’autres écrivains africains avec famines, guerres, conflits, sida, corruption….
………… « La cordelette abandonnée
Sur la termitière
La cola à moitié ouverte
L’œuf dans le fond
De la calebasse neuve
N’avaient aucune fin
Que sur la route des rencontres
Et tu passes
Simandé » ( « tourbillon » en mooré)
Joachim se présente avec les pieds bien enfoncés dans son « continent imaginaire » qui relie l’Europe à l’Afrique. Il survole comme un « silmandé » , des pensées, des mondes, des réalités parallèles..
…….. « Mes errances resteront
Sur la surface du sol
De mon unique pas.
J’appartiendrai
Au secret de la terre
Nom nouveau
Féconde »….
Un style concis, sobre, pudique mais la tension couve sous la cendre de la mémoire :…. « Si la terre aïeule/ ouvre/ses reliques/je tèterai ses mamelles préservées »….
![Joachim Kaboré- Drano:la parole de l'étoile perdue Fro_io11](https://i.servimg.com/u/f23/11/31/00/15/fro_io11.jpg)
Joachim Kaboré- Drano, avec ses amis de l'"Ecole Karendogo", à la Peyrade