Ces quatre jours d’Echo de la Parole, bien remplis par la mairie et l’association Humanisme et Culture, se sont terminés samedi soir de brillante manière.
Après avoir distillé leurs paroles conteuses dans les maisons de retraite et les établissements scolaires de la ville, nos conteurs- enfin, une partie d’entre eux- se sont retrouvés en point d’orgue samedi soir, au centre culturel F.Villon, pour clore en beauté ces quatre jours de paroles mises en exergue.
Après un mot de remerciements de la mairie, par la bouche de Mme Tant, Joachim Kaboré-Drano puis Georges Drano, pour Humanisme et Culture, ont vanté la « Parole », dans ce qu’elle a de meilleur pour ceux qui la disent mais aussi, la reçoivent et la partagent, le cœur et l’esprit étant bien sûr pleinement parties prenantes.
Un bien sympathique apéritif aux saveurs de muscat, a permis à l’assistance de se connaître, de se parler, d’échanger, avant de rejoindre la salle de spectacle, pour quelque trois heures de grande Parole .
Le groupe « Izlan » a assuré une bien douce entrée en matière musika(by)le, en quelque sorte, avant que Joachim Kaboré- Drano ne présente le grand Jean David, qui avec toute sa prestance, sa douceur magique, son sourire naturel, son talent de joueur de luth, a tenu en haleine un bon public, avec son merveilleux bestiaire aux saveurs mythologiques et religieuses, l’histoire du « Quatrième Roi Mage » venu de Perse, n’étant pas la moins intéressante partie de son récital de conteur- chanteur, qui sait mettre le public dans le coup, avec assurance et talent.
Puis survint, non, éclata, explosa, l’immense « Binda », une sorte de Kilimandjaro - car tout de blanc vêtu- du Cameroun, un monument de la Parole, un géant du conte africain, parlé, joué, théâtralisé, mais qui ajoute aussi un sacré talent de critique- chansonnier sur le pays où il vit et travaille, la France. Son œil malicieux n’en rate pas une quand il s’agit de mélanger, à la manière de la Fontaine presque, ses animaux bien embêtés (c’est le cas de le dire !), dans une situation, qui comme par hasard, correspond à ce que nous Français, avons pu vivre récemment ou vivons actuellement. Le petit coup de griffe est de velours mais quand même envoyé ! Du grand art et le public en redemande.
Tellement, que Binda en rajoute, pendant que Izlan se prépare pour la conclusion musicale, mais il ne peut prolonger ad vitam eternam, alors il nous donne rendez- vous l’année prochaine pour continuer « son feuilleton » et on sent que c’est bien volontiers que le public reviendra pour applaudir le talent et les facéties de ce garçon, artiste et conteur d’un talent époustouflant, qui a pris un plaisir manifeste à partager sa parole avec son public de samedi soir.
Joachim, surtout, tu nous le ramènes l’an prochain, ce formidable Binda ! Avec lui, l’Afrique prend de telles dimensions….. !!!!!
Après avoir distillé leurs paroles conteuses dans les maisons de retraite et les établissements scolaires de la ville, nos conteurs- enfin, une partie d’entre eux- se sont retrouvés en point d’orgue samedi soir, au centre culturel F.Villon, pour clore en beauté ces quatre jours de paroles mises en exergue.
Après un mot de remerciements de la mairie, par la bouche de Mme Tant, Joachim Kaboré-Drano puis Georges Drano, pour Humanisme et Culture, ont vanté la « Parole », dans ce qu’elle a de meilleur pour ceux qui la disent mais aussi, la reçoivent et la partagent, le cœur et l’esprit étant bien sûr pleinement parties prenantes.
Un bien sympathique apéritif aux saveurs de muscat, a permis à l’assistance de se connaître, de se parler, d’échanger, avant de rejoindre la salle de spectacle, pour quelque trois heures de grande Parole .
Le groupe « Izlan » a assuré une bien douce entrée en matière musika(by)le, en quelque sorte, avant que Joachim Kaboré- Drano ne présente le grand Jean David, qui avec toute sa prestance, sa douceur magique, son sourire naturel, son talent de joueur de luth, a tenu en haleine un bon public, avec son merveilleux bestiaire aux saveurs mythologiques et religieuses, l’histoire du « Quatrième Roi Mage » venu de Perse, n’étant pas la moins intéressante partie de son récital de conteur- chanteur, qui sait mettre le public dans le coup, avec assurance et talent.
Puis survint, non, éclata, explosa, l’immense « Binda », une sorte de Kilimandjaro - car tout de blanc vêtu- du Cameroun, un monument de la Parole, un géant du conte africain, parlé, joué, théâtralisé, mais qui ajoute aussi un sacré talent de critique- chansonnier sur le pays où il vit et travaille, la France. Son œil malicieux n’en rate pas une quand il s’agit de mélanger, à la manière de la Fontaine presque, ses animaux bien embêtés (c’est le cas de le dire !), dans une situation, qui comme par hasard, correspond à ce que nous Français, avons pu vivre récemment ou vivons actuellement. Le petit coup de griffe est de velours mais quand même envoyé ! Du grand art et le public en redemande.
Tellement, que Binda en rajoute, pendant que Izlan se prépare pour la conclusion musicale, mais il ne peut prolonger ad vitam eternam, alors il nous donne rendez- vous l’année prochaine pour continuer « son feuilleton » et on sent que c’est bien volontiers que le public reviendra pour applaudir le talent et les facéties de ce garçon, artiste et conteur d’un talent époustouflant, qui a pris un plaisir manifeste à partager sa parole avec son public de samedi soir.
Joachim, surtout, tu nous le ramènes l’an prochain, ce formidable Binda ! Avec lui, l’Afrique prend de telles dimensions….. !!!!!