Politique locale
Caractéristiques de la politique locale
1930 - 2003 : Histoire politique et économique de Frontignan la Peyrade
Caractéristiques politiques locales
Une personnalité importante qui aura marqué de son nom la vie politique et éconnomique de notre commune mérite un regard objectif : M. Victor Anthérieu, fils de M. Stanislas Anthérieu. Celui-ci a créé la Société Anthérieu (commerce de vins et spiritueux) en 1872. Dans une prochaine chronique, nous relaterons le parcours de cette société.
M. Victor Anthérieux fut une première fois maire de Frontignan, élu sur une liste "Défense des Intérêts communaux" qui comprenait des candidats tels messieurs Elysée Jalabert et Georges Soubrier. Nous devons particulièrement à ces élus la construction de l’école Anatole France (04 octobre 1925), le théatre municipal terminé le 6 mai 1930 qui sera démoli vers 1970, pour céder la place à la Maison des Jeunes et de la culture. Le 26 août 1932, M. Elysée Galabert (socialiste S.F.I.O) succède à M. Victor Anthérieu. Les élections municipales se politisent. Auparavant, le Parti Radical Socialiste (Edouard Hérriot) possédait dans notre circonscription un député M. Merle, décédé en 1930 et constituait une force non négligeable dans le "Cartel des Gauches". Le parti Radical recueillait en 1930 28% des suffrages et devait connaître par la suite un déclin irréversible :
en 1932 : 18%
en 1936 : 14% alors que le Parti Socialiste (S.F.I.O) obtenait
en 1928 : 47%
en 1936 : 55%. Quant au Parti Communiste
en 1924 : 2%
en 1928 : 8%
en 1932 : 6%
en 1936 : 18%. Au regard de ces chiffres l’on peut aisément se rendre compte que depuis 1928, la gauche Frontignanaise existait majoritairement avec une domination incontestable socialiste (S.F.I.O), alors qu’officiellement, tout au moins, elle était mathématiquement absente. On peut en déduire et affirmer que Frontignan est un "ancien fiel socialiste". Les années qui suivront confirmeront cette réalité, mais avec des formes et des forces différentes.
En 1936, victoire du Front Populaire sur le plan national. Pour la première fois dans notre pays, la gauche accède au pouvoir. Sur le plan local en 1936, une liste intégralement composée de candidats socialistes est élue.
M. Galabert est réélu maire et ce jusqu’en 1941.
Le 22 mars 1941, M. Pierre Guilhou, directeur de la raffinerie de pétrôle se voit nommé maire par décret signé par le gouvernement de Vichy (gouvernement présidé par le Maréchal Pétain collaborant avec l’occuppant allemand).
Le 22 août 1944, après la Libération, M. Galabert réintègre son poste de maire et ce jusqu’au 19 mai 1945. Les premières élections municipales d’après guerre se déroulent le 20 mai 1945.
Deux listes en présence : La municipalité sortante refuse de faire parti d’une liste d’union issue de la Résitance et prends le risque d’affronter le corp électoral avec une liste composée en grande majorité de socialiste (S.F.I.O).
La liste conduite par M. Georges Aillaud comprenait des éléments du parti M.R.P. où figuraient des "chrétiens progressistes" tels M.Albéric forestier , Madame Corcelle , et M. Rousset (électricien) . Ce parti était issu de la Résistance M.Georges Bidault en était le Président et Président du Conseil du Gouvernement tripartite , d’aprés la libération ( donc M.R.P.-P.C. -PS) . Cette liste comprenait également M.eugène Ciabrini représentant du Parti Radical Socialiste et Madame gralhon de l’Union des femmes Françaises proche du P.C.
Parmi les communistes figuraient Charles Baque qui durant plusieurs décennies joua un rôle majeur à la tête du syndicat C.G.T à la Mobil-Oil et Guillaume Bénézech, frontignanais de souche, communiste et dirigeant syndical C.G.T à la Mobil-Oil. Le but de cette liste d’Union consistait à écarter des affaires municipales un parti socialiste trop dominateur, sectaire et très souvent dogmatique. On remarquera que la bourgeoisie et la droite locale, n’était pas représentées officiellement dans cette élection.
Les élections suivantes, que nous développerons ultérieurement démontrèrent les erreurs grossières du P.C. et une certaine recomposition du P.S. avec une partie de la droite camouflée ; nous dirons même collusion.
Les enjeux devenaient sérieux. Nous dévoilerons la statégie et la tactique des uns et l’irréalisme des autres.
... à suivre.
Claude FROUNTIL pour ville-frontignan.com
Publié le vendredi 28 janvier 2005
Mis à jour le vendredi 4 février 2005
par Vincent BONNAL, Claude FROUNTIL
Caractéristiques de la politique locale
1930 - 2003 : Histoire politique et économique de Frontignan la Peyrade
Caractéristiques politiques locales
Une personnalité importante qui aura marqué de son nom la vie politique et éconnomique de notre commune mérite un regard objectif : M. Victor Anthérieu, fils de M. Stanislas Anthérieu. Celui-ci a créé la Société Anthérieu (commerce de vins et spiritueux) en 1872. Dans une prochaine chronique, nous relaterons le parcours de cette société.
M. Victor Anthérieux fut une première fois maire de Frontignan, élu sur une liste "Défense des Intérêts communaux" qui comprenait des candidats tels messieurs Elysée Jalabert et Georges Soubrier. Nous devons particulièrement à ces élus la construction de l’école Anatole France (04 octobre 1925), le théatre municipal terminé le 6 mai 1930 qui sera démoli vers 1970, pour céder la place à la Maison des Jeunes et de la culture. Le 26 août 1932, M. Elysée Galabert (socialiste S.F.I.O) succède à M. Victor Anthérieu. Les élections municipales se politisent. Auparavant, le Parti Radical Socialiste (Edouard Hérriot) possédait dans notre circonscription un député M. Merle, décédé en 1930 et constituait une force non négligeable dans le "Cartel des Gauches". Le parti Radical recueillait en 1930 28% des suffrages et devait connaître par la suite un déclin irréversible :
en 1932 : 18%
en 1936 : 14% alors que le Parti Socialiste (S.F.I.O) obtenait
en 1928 : 47%
en 1936 : 55%. Quant au Parti Communiste
en 1924 : 2%
en 1928 : 8%
en 1932 : 6%
en 1936 : 18%. Au regard de ces chiffres l’on peut aisément se rendre compte que depuis 1928, la gauche Frontignanaise existait majoritairement avec une domination incontestable socialiste (S.F.I.O), alors qu’officiellement, tout au moins, elle était mathématiquement absente. On peut en déduire et affirmer que Frontignan est un "ancien fiel socialiste". Les années qui suivront confirmeront cette réalité, mais avec des formes et des forces différentes.
En 1936, victoire du Front Populaire sur le plan national. Pour la première fois dans notre pays, la gauche accède au pouvoir. Sur le plan local en 1936, une liste intégralement composée de candidats socialistes est élue.
M. Galabert est réélu maire et ce jusqu’en 1941.
Le 22 mars 1941, M. Pierre Guilhou, directeur de la raffinerie de pétrôle se voit nommé maire par décret signé par le gouvernement de Vichy (gouvernement présidé par le Maréchal Pétain collaborant avec l’occuppant allemand).
Le 22 août 1944, après la Libération, M. Galabert réintègre son poste de maire et ce jusqu’au 19 mai 1945. Les premières élections municipales d’après guerre se déroulent le 20 mai 1945.
Deux listes en présence : La municipalité sortante refuse de faire parti d’une liste d’union issue de la Résitance et prends le risque d’affronter le corp électoral avec une liste composée en grande majorité de socialiste (S.F.I.O).
La liste conduite par M. Georges Aillaud comprenait des éléments du parti M.R.P. où figuraient des "chrétiens progressistes" tels M.Albéric forestier , Madame Corcelle , et M. Rousset (électricien) . Ce parti était issu de la Résistance M.Georges Bidault en était le Président et Président du Conseil du Gouvernement tripartite , d’aprés la libération ( donc M.R.P.-P.C. -PS) . Cette liste comprenait également M.eugène Ciabrini représentant du Parti Radical Socialiste et Madame gralhon de l’Union des femmes Françaises proche du P.C.
Parmi les communistes figuraient Charles Baque qui durant plusieurs décennies joua un rôle majeur à la tête du syndicat C.G.T à la Mobil-Oil et Guillaume Bénézech, frontignanais de souche, communiste et dirigeant syndical C.G.T à la Mobil-Oil. Le but de cette liste d’Union consistait à écarter des affaires municipales un parti socialiste trop dominateur, sectaire et très souvent dogmatique. On remarquera que la bourgeoisie et la droite locale, n’était pas représentées officiellement dans cette élection.
Les élections suivantes, que nous développerons ultérieurement démontrèrent les erreurs grossières du P.C. et une certaine recomposition du P.S. avec une partie de la droite camouflée ; nous dirons même collusion.
Les enjeux devenaient sérieux. Nous dévoilerons la statégie et la tactique des uns et l’irréalisme des autres.
... à suivre.
Claude FROUNTIL pour ville-frontignan.com
Publié le vendredi 28 janvier 2005
Mis à jour le vendredi 4 février 2005
par Vincent BONNAL, Claude FROUNTIL