Politique (post 71)
La politique locale de 1971 à nos jours
1930 - 2003 : Histoire politique et économique de Frontignan la Peyrade
Réélection de M. Chappotin en 1971-1977-1983 ( Union de la gauche)
Le 14 mars 1971 se déroulait l’élection municipale. Les pourparlers entre le PS et le PC demeuraient stériles. Le mode de scrution restait inchangé : le panachage était toujours autorisé.
Un grand nombre d’électeur considéraient que ce principe permettait de choisir les candidats et ainsi élire une représentation d’élus des deux listes. Toujours la même argumentation : les municipales ne doivent pas être politisées, uniquement voter pour des hommes vraiment représentatifs qui se montreront de vrais gestionnaires. Combien de fois ai-je entendu dans ma vie professionnelle notamment, développer cette idée ? Mais en réalité, celà demeure théorique. Maximum 12% d’électeur pratiquaient l panachage à tel point que la liste CHAPPOTIN était élue dès le premier tous avec 60% de suffrages. Je vous cite un exemple très précis : en 1971, deux listes en présence : Liste d’Union Econnomique et Sociale menée par Philippe CHAPPOTIN et Liste pour une municipalité de la gauche (le programme commun était dans les têtes) conduite par Charles BAGUE. Celui-ci, ouvrier électricien à la Mobil Oil, dirigeant syndicaliste et homme politique (PC) était apprécié pour son dévouement et son honnêteté intelectuelle : 1781 voix (le dernier de la liste recueillait 1422 voix). Philippe CHAPPOTIN avait 2111 vois (le dernier de sa liste 1967 vois et le plus 2335 voix). Je peux assurer que certains candidats de cette liste ne bénéficiaient pas d’une grande sympathie dans notre commune. Malgrè cela, l’analyse du résultat du scrutin établissait un certain divorce entre l’espérance des électeurs et la réalité : le vote politique dominait et nous pourrions le démontrer dans toutes les élections municipales.
L’élection des 15 et 22 mars 1977, dès le premier tour, l’équipe CHAPPOTIN était réélue dans les mêmes conditions : CHAPPOTIN 3190 voix BAGUE 2144 voix
Naissance du Programme Commun : Le Programme Commun se matérialisait : il était signé par le PS, le PC et le MRG. En 1977, le PC réclamait une réactualisation qui n’a pas été acceptée par ses partenaires.
A mon avis, erreur tactique de la part du PC ce qui lui a causé par la suite, une perte sensible de députés que l’on peut évaluer à 40. De ce fait, aux élections législatives du 21 juin 1981, le PS à lui tout seul, possède la majorité absolue au Palais Bourbon. Il est vrai qu’en mai 1981, nous avions connu l’élection de François MITTERAND à la Présidence de la République.
Dans un tel contexte, le PS, encouragé par ces succès électoraux, conscient tout de même de l’apport des suffrages communistes (sur le plan local, MITTERAND obtient 63,4%) se constitue en 1983 une liste "d’Union de la Majorité" conduite par CHAPPOTIN suivi par Jules MEACCI (PC) qui sera élue dès le premier tour avec 3304 voix (59,7%), comprenant 7 communistes. Notons la démission de la section locale du PS de Christian COMBETTES, Dominique RUGIERO, Julien SUBITANI, conséquence, je pense, de leur opposition à cette liste où figuraient des communistes. Etaient aussi présent à cette élection la liste VERNHET (RPR) (1520 vois) et la liste GUIOT (696 voix).
A ce point de l’historique, je pense qu’il est utile d’analyser principalement la gestion et les réalités des cinq mandats de la municipalité CHAPPOTIN (30 ans de pouvoir absolu).
Certes, l’action majeure s’est centrée à une politique de développement touristique et dont il semblerait qu’elle fut ciblée par des interêts particuliers. Les industries aidant, les taxes professionnelles alimentaient généreusement le budget de la commune. Je ne voudrais pas épiloguer longuement sur cette conception de l’avenir touristique. Il est certain que d’importantes infrastructures s’imposaient pour créer véritablement une station balnéaire malgrès les nuissances de la Mobil Oil durant la première décénnie de mandat.
Donc, cette volonté devait débuter dès le premier mandat et s’échelonner. D’importants crédits s’avraient nécessaires. La route construite, coupant l’étang a été une bonne et heureuse idée... mais 50 ans après la route parallèle à la mer date de l’époque où seules les "charrettes" circulaient.
Des permis de construire autorisés sans contrôle, des mètres carrés d’étang usurpés, ce fut l’anarchie. Aujourd’hui, on ne peut imaginer de reconsidérer le problème : celà obligerait à raser les deux tiers des constructions.
A l’actif de cette période, car tout n’est pas négatif, deux projets et réalisation de construction individuelles : en 1960, la cité Ginouvés et le lotissement des Terres Blanches (91 villas en 1967-1968) avec des conditions vraiment démocratiques qui ont permis à des particuliesr aux revenus modestes à se loger. Dans ce même ensemble, construction du groupe scolaire et de la cantine. Malheureusement, cet avantage, ce principe de lotissmeent, ne fut plus renouvelé.
De très nombreuses habitation (HLM) virent le jour : Fayolle, Viviers Sud, Viviers Nord, Cité Calmette, Roches Combes, Roitelet et Chateaubriant. Création de la MJC sur l’emplacement du théatre (décision critiqué par la population), construction de la Halle des sports et de la piscine municipale. 1984 : inauguration du tunnel de congélation, 1985/1986 lancement des travaux de déviation de de la RN112 et déviation du Canal du Rhône à Sète.
1989 : M. Philippe CHAPPOTIN se retire.Celui-ci réélu en 1988, Conseiller Général pour la sixième fois, décide de ne pas briguer un septième mandat municipal. Nous allions connaître un autre cas de figure : quatre listes en présence :
* Ensemble pour Frontignan La Peyrade (union de gauche) conduite par Marc Demay (PS) : figuraient des socialistes André BEL, Patrick LÉVY, Alain COMBES, Alain ALbert, CHAPPOTIN-FAUCHEUR (la fille de Philippe CHAPPOTIN) et Pierre BOULDOIRE ainsi que des communistes et sympathisants : Jean-Louis BONNERIC, L. PARRA-ROBERT. Cette liste obtenait 35,19% des voix, * Agir pour Frontginan : tête de liste Mme Ange VALÉRA (écologiste) obtenait 8,35% des voix, * Oser changer : liste de droite menée par Alain SUBIRATS avec M. BORREL (huissier), Olivier ARTIGNAN (avocat), Nell NARDONE, Jacqueline LICALSI, Jean-Claude BONNAL. Cette liste obtenait 22,71% des voix. * Avec Vous : conduite par Christian COMBETTES et les dissidents du PS (voir Dominique RUGGIERO) : Christian ROGER, Julien SUBITANI, Georges ZAMMIT accompagnés de Claude CAUMET, Jean-Marc HERNANDEZ (médecin) et Henri VILLAGORDE. Ils obtenaient 33,74% des voix.
Les électeurs socialistes se trouvaient partagés ainsi que ceux de la droite (en votant pour COMBETTES).
Ballotage...
Deuxième tour : 3 listes. DEMAY (38,39%), COMBETTES (43,23%) et SUBIRATS (18,37%). Christian COMBETTE remportait la majorité des sièges et ainsi se vengeait de la direction du PS qui en 1983 avait préféré Marc DEMAY comme tête de liste.
Christian COMBETTE, homme politique compétant, avait, pour moi, un défaut : il représentait la SFIO et conservent une haine incompréhensible envers les communistes. J’ai toujours eu de bons rapport avec lui (il aurait mon âge) et je ne manquais pas de lui faire ce reproche en toutes circonstances. Il fut élu Maire. Malheureusement le 8 mai 1990, à 6heures, en rédigeant son allocution pour la commémoration du 8 mai, il nous quittait, terrassé par une crise cardiaque.
Le 17 mai 1990, le Conseil Municipal élisait Dominique RUGGIERO en tant que maire. Nous devons à cette équipe le revêtement en bitume de tout le vieux Frontignan. L’amménagement de l’Esplanade et du parvis de l’Église. Un bémol : l’arbre mort à mon avis n’a pas été une très bonne inspiration.
Nous arrivons en 1995. Un seul collège électoral : les candidats de Frontignan et de La Peyrade sur la même liste. Une loi récemment voté permet d’instiller un peu de proportionnelle : les oppositions sont représentées tout en acceptant que la liste obtenant le plus grand nombre de voix au deuxiènme tour soit créditée de 75% des élus. Si au premier tour, une liste obtenait 50% plus une voix, la même mathématique s’appliquait.
1er tour : 7 listes en présence : PÉRUGA (FN) 10,4% RUGGIERO 24,9% TREMELAT (PC) 15,8% LICALSI (RPR-CDS) 9,4% BOULDOIRE (PS) 28,9% FERLA (indépendant) 1,9% SUBIRATS (dissident RPR) 5,6%
2ème tour : 4 listes : PÉRUGA (FN) 10,1% 1 élu RUGGIERO 24,9% 6 élus TREMELAT (PC) 15,8% 2 élus BOULDOIRE (PS) 28,9% 24 élus
Enseignement de ce scrutin : le PS reprend la Mairie (à noter que Mme VALÉRA est élue sur cette liste avec la majorité). Pour le PC, son score s’amenuise (une nouvelle fois, les tentatives d’accords ont échoué, et "l’antagonisme perdure"). La majorité présidentielle de l’époque, divisée, était éliminé dès le 1er tour. Signalons l’élection cantonale du 20 mars 1994 (M. CHAPPOTIN, malade, ne se représente pas). Parmi la gauche, Gérard BOUISSON, maire de Villeneuve-lès-Maguelone arrive devant Pierre BOULDOIRE (PS). Les accords nationaux et départementaux sont respectés en dernière minute. Pierre BOULDOIRE désirait se maintenir malgrè ce. Il est certain qu’il aurait receuilli une majorité d’électeur de droite et pouvait espérer être élu, mais il doit s’incliner avec beaucoup de regrets. En fait, Gérard BOUISSON se retrouve seul candidat au deuxième tour. Sur neuf candidats au premier tour, seuls BOULDOIRE et BOUISSON obtenaient le pourcentage pour figurer au second tour.
Deux principaux évènements ont jalonné ce mandat : Démission de M. Patrick LÉVY (1er adjoint). On ignore toujours la raison. et retrait du poste d’adjoint de M. Alain ALBERT (nous ne reviendrons pas sur cette affaire, ainsi que la plainte devant le Tribunal Administratif de M. Pierre BOULDOIRE envers M. RUGGIERO) car les internautes ont pu s’informer sur l’ancien forum de notre site. Dominique RUGGIERO a donné sa démission de Conseiller Municipal dans les huit jours.
Une nouvelle scission éclate de la séction socialiste ce qui expliquera l’importance et le suspence des élections de mars 2001.
Cette campagne électoral revêtait un enjeu très significatif.
A Frontignan ville : SUBIRATS (RPR) 11,07% Marc DEMAY (indépendant) 10,73% La Plurielle (P. LÉVY) 31,78% Sadrine PÉRUGA (FN) 7,59% Pierre BOULDOIRE (PS) 38,83%
... aux bureaux de la Peyrade : SUBIRATS (RPR) 9,53% Marc DEMAY (indépendant) 8,54% La Plurielle (P. LÉVY) 37,74% Sadrine PÉRUGA (FN) 9,24% Pierre BOULDOIRE (PS) 34,96%
Notons que Mme LICALSI qui se trouvait tête de liste (RPR) en 1995 était partenaire de la liste DEMAY. En revanche, celui-ci s’était désolidarisé de la gauche.
Deuxième tour le 18 mars 2001.
La liste DEMAY n’ayant pas obtenu le quota est éliminée et publiquement appele à voter pour la liste La Plurielle. Voici les résultats sur l’ensemble des 12 bureaux (9 à Frontignan ville, 3 à la Peyrade) : 70,98% de votants. Pierre BOULDOIRE 4071 suffrages 44,64% 22 élus Patrick LÉVY (la Plurielle) 3938 suffrages 43,18% 7 élus Alain SUBIRATS 1111 suffrages 12,18% 2 élus
133 suffrages d’écart en faveur de Pierre BOULDOIRE. Le score sérré explique la viguer, l’intéressement de cette élection.
L’ère CHAPPOTIN est définitivement révolue, PC-PS sont toujours en mésentente.
La majorité "BOULDOIRE" a réalisé : le groupe scolaire des Crozes, la rénovation du CES "Les deux pins", la Construction d’un CES à La Peyrade.
Les élections législatives de 2002 donnant une majorité absolue et au delà à la Majorité Présidentielle (UMP), les municipales prévues en 2007 s’annoncent très disputées, riches en rebondissements. Sans vouloir jouer au "devin", la droite locale formera certainement une liste plus solide, plus représentative. La gauche se verra dans l’obligation de se restructurer, sinon, son aveni sera incertain.
Nous terminerons ce chapitre de la politique locale et prochainement, nous entamerons la politique éconnomique de cette même période.
... à suivre.
Claude FROUNTIL pour ville-frontignan.com
Publié le vendredi 28 janvier 2005
Mis à jour le vendredi 4 février 2005
par Vincent BONNAL, Claude FROUNTIL
La politique locale de 1971 à nos jours
1930 - 2003 : Histoire politique et économique de Frontignan la Peyrade
Réélection de M. Chappotin en 1971-1977-1983 ( Union de la gauche)
Le 14 mars 1971 se déroulait l’élection municipale. Les pourparlers entre le PS et le PC demeuraient stériles. Le mode de scrution restait inchangé : le panachage était toujours autorisé.
Un grand nombre d’électeur considéraient que ce principe permettait de choisir les candidats et ainsi élire une représentation d’élus des deux listes. Toujours la même argumentation : les municipales ne doivent pas être politisées, uniquement voter pour des hommes vraiment représentatifs qui se montreront de vrais gestionnaires. Combien de fois ai-je entendu dans ma vie professionnelle notamment, développer cette idée ? Mais en réalité, celà demeure théorique. Maximum 12% d’électeur pratiquaient l panachage à tel point que la liste CHAPPOTIN était élue dès le premier tous avec 60% de suffrages. Je vous cite un exemple très précis : en 1971, deux listes en présence : Liste d’Union Econnomique et Sociale menée par Philippe CHAPPOTIN et Liste pour une municipalité de la gauche (le programme commun était dans les têtes) conduite par Charles BAGUE. Celui-ci, ouvrier électricien à la Mobil Oil, dirigeant syndicaliste et homme politique (PC) était apprécié pour son dévouement et son honnêteté intelectuelle : 1781 voix (le dernier de la liste recueillait 1422 voix). Philippe CHAPPOTIN avait 2111 vois (le dernier de sa liste 1967 vois et le plus 2335 voix). Je peux assurer que certains candidats de cette liste ne bénéficiaient pas d’une grande sympathie dans notre commune. Malgrè cela, l’analyse du résultat du scrutin établissait un certain divorce entre l’espérance des électeurs et la réalité : le vote politique dominait et nous pourrions le démontrer dans toutes les élections municipales.
L’élection des 15 et 22 mars 1977, dès le premier tour, l’équipe CHAPPOTIN était réélue dans les mêmes conditions : CHAPPOTIN 3190 voix BAGUE 2144 voix
Naissance du Programme Commun : Le Programme Commun se matérialisait : il était signé par le PS, le PC et le MRG. En 1977, le PC réclamait une réactualisation qui n’a pas été acceptée par ses partenaires.
A mon avis, erreur tactique de la part du PC ce qui lui a causé par la suite, une perte sensible de députés que l’on peut évaluer à 40. De ce fait, aux élections législatives du 21 juin 1981, le PS à lui tout seul, possède la majorité absolue au Palais Bourbon. Il est vrai qu’en mai 1981, nous avions connu l’élection de François MITTERAND à la Présidence de la République.
Dans un tel contexte, le PS, encouragé par ces succès électoraux, conscient tout de même de l’apport des suffrages communistes (sur le plan local, MITTERAND obtient 63,4%) se constitue en 1983 une liste "d’Union de la Majorité" conduite par CHAPPOTIN suivi par Jules MEACCI (PC) qui sera élue dès le premier tour avec 3304 voix (59,7%), comprenant 7 communistes. Notons la démission de la section locale du PS de Christian COMBETTES, Dominique RUGIERO, Julien SUBITANI, conséquence, je pense, de leur opposition à cette liste où figuraient des communistes. Etaient aussi présent à cette élection la liste VERNHET (RPR) (1520 vois) et la liste GUIOT (696 voix).
A ce point de l’historique, je pense qu’il est utile d’analyser principalement la gestion et les réalités des cinq mandats de la municipalité CHAPPOTIN (30 ans de pouvoir absolu).
Certes, l’action majeure s’est centrée à une politique de développement touristique et dont il semblerait qu’elle fut ciblée par des interêts particuliers. Les industries aidant, les taxes professionnelles alimentaient généreusement le budget de la commune. Je ne voudrais pas épiloguer longuement sur cette conception de l’avenir touristique. Il est certain que d’importantes infrastructures s’imposaient pour créer véritablement une station balnéaire malgrès les nuissances de la Mobil Oil durant la première décénnie de mandat.
Donc, cette volonté devait débuter dès le premier mandat et s’échelonner. D’importants crédits s’avraient nécessaires. La route construite, coupant l’étang a été une bonne et heureuse idée... mais 50 ans après la route parallèle à la mer date de l’époque où seules les "charrettes" circulaient.
Des permis de construire autorisés sans contrôle, des mètres carrés d’étang usurpés, ce fut l’anarchie. Aujourd’hui, on ne peut imaginer de reconsidérer le problème : celà obligerait à raser les deux tiers des constructions.
A l’actif de cette période, car tout n’est pas négatif, deux projets et réalisation de construction individuelles : en 1960, la cité Ginouvés et le lotissement des Terres Blanches (91 villas en 1967-1968) avec des conditions vraiment démocratiques qui ont permis à des particuliesr aux revenus modestes à se loger. Dans ce même ensemble, construction du groupe scolaire et de la cantine. Malheureusement, cet avantage, ce principe de lotissmeent, ne fut plus renouvelé.
De très nombreuses habitation (HLM) virent le jour : Fayolle, Viviers Sud, Viviers Nord, Cité Calmette, Roches Combes, Roitelet et Chateaubriant. Création de la MJC sur l’emplacement du théatre (décision critiqué par la population), construction de la Halle des sports et de la piscine municipale. 1984 : inauguration du tunnel de congélation, 1985/1986 lancement des travaux de déviation de de la RN112 et déviation du Canal du Rhône à Sète.
1989 : M. Philippe CHAPPOTIN se retire.Celui-ci réélu en 1988, Conseiller Général pour la sixième fois, décide de ne pas briguer un septième mandat municipal. Nous allions connaître un autre cas de figure : quatre listes en présence :
* Ensemble pour Frontignan La Peyrade (union de gauche) conduite par Marc Demay (PS) : figuraient des socialistes André BEL, Patrick LÉVY, Alain COMBES, Alain ALbert, CHAPPOTIN-FAUCHEUR (la fille de Philippe CHAPPOTIN) et Pierre BOULDOIRE ainsi que des communistes et sympathisants : Jean-Louis BONNERIC, L. PARRA-ROBERT. Cette liste obtenait 35,19% des voix, * Agir pour Frontginan : tête de liste Mme Ange VALÉRA (écologiste) obtenait 8,35% des voix, * Oser changer : liste de droite menée par Alain SUBIRATS avec M. BORREL (huissier), Olivier ARTIGNAN (avocat), Nell NARDONE, Jacqueline LICALSI, Jean-Claude BONNAL. Cette liste obtenait 22,71% des voix. * Avec Vous : conduite par Christian COMBETTES et les dissidents du PS (voir Dominique RUGGIERO) : Christian ROGER, Julien SUBITANI, Georges ZAMMIT accompagnés de Claude CAUMET, Jean-Marc HERNANDEZ (médecin) et Henri VILLAGORDE. Ils obtenaient 33,74% des voix.
Les électeurs socialistes se trouvaient partagés ainsi que ceux de la droite (en votant pour COMBETTES).
Ballotage...
Deuxième tour : 3 listes. DEMAY (38,39%), COMBETTES (43,23%) et SUBIRATS (18,37%). Christian COMBETTE remportait la majorité des sièges et ainsi se vengeait de la direction du PS qui en 1983 avait préféré Marc DEMAY comme tête de liste.
Christian COMBETTE, homme politique compétant, avait, pour moi, un défaut : il représentait la SFIO et conservent une haine incompréhensible envers les communistes. J’ai toujours eu de bons rapport avec lui (il aurait mon âge) et je ne manquais pas de lui faire ce reproche en toutes circonstances. Il fut élu Maire. Malheureusement le 8 mai 1990, à 6heures, en rédigeant son allocution pour la commémoration du 8 mai, il nous quittait, terrassé par une crise cardiaque.
Le 17 mai 1990, le Conseil Municipal élisait Dominique RUGGIERO en tant que maire. Nous devons à cette équipe le revêtement en bitume de tout le vieux Frontignan. L’amménagement de l’Esplanade et du parvis de l’Église. Un bémol : l’arbre mort à mon avis n’a pas été une très bonne inspiration.
Nous arrivons en 1995. Un seul collège électoral : les candidats de Frontignan et de La Peyrade sur la même liste. Une loi récemment voté permet d’instiller un peu de proportionnelle : les oppositions sont représentées tout en acceptant que la liste obtenant le plus grand nombre de voix au deuxiènme tour soit créditée de 75% des élus. Si au premier tour, une liste obtenait 50% plus une voix, la même mathématique s’appliquait.
1er tour : 7 listes en présence : PÉRUGA (FN) 10,4% RUGGIERO 24,9% TREMELAT (PC) 15,8% LICALSI (RPR-CDS) 9,4% BOULDOIRE (PS) 28,9% FERLA (indépendant) 1,9% SUBIRATS (dissident RPR) 5,6%
2ème tour : 4 listes : PÉRUGA (FN) 10,1% 1 élu RUGGIERO 24,9% 6 élus TREMELAT (PC) 15,8% 2 élus BOULDOIRE (PS) 28,9% 24 élus
Enseignement de ce scrutin : le PS reprend la Mairie (à noter que Mme VALÉRA est élue sur cette liste avec la majorité). Pour le PC, son score s’amenuise (une nouvelle fois, les tentatives d’accords ont échoué, et "l’antagonisme perdure"). La majorité présidentielle de l’époque, divisée, était éliminé dès le 1er tour. Signalons l’élection cantonale du 20 mars 1994 (M. CHAPPOTIN, malade, ne se représente pas). Parmi la gauche, Gérard BOUISSON, maire de Villeneuve-lès-Maguelone arrive devant Pierre BOULDOIRE (PS). Les accords nationaux et départementaux sont respectés en dernière minute. Pierre BOULDOIRE désirait se maintenir malgrè ce. Il est certain qu’il aurait receuilli une majorité d’électeur de droite et pouvait espérer être élu, mais il doit s’incliner avec beaucoup de regrets. En fait, Gérard BOUISSON se retrouve seul candidat au deuxième tour. Sur neuf candidats au premier tour, seuls BOULDOIRE et BOUISSON obtenaient le pourcentage pour figurer au second tour.
Deux principaux évènements ont jalonné ce mandat : Démission de M. Patrick LÉVY (1er adjoint). On ignore toujours la raison. et retrait du poste d’adjoint de M. Alain ALBERT (nous ne reviendrons pas sur cette affaire, ainsi que la plainte devant le Tribunal Administratif de M. Pierre BOULDOIRE envers M. RUGGIERO) car les internautes ont pu s’informer sur l’ancien forum de notre site. Dominique RUGGIERO a donné sa démission de Conseiller Municipal dans les huit jours.
Une nouvelle scission éclate de la séction socialiste ce qui expliquera l’importance et le suspence des élections de mars 2001.
Cette campagne électoral revêtait un enjeu très significatif.
A Frontignan ville : SUBIRATS (RPR) 11,07% Marc DEMAY (indépendant) 10,73% La Plurielle (P. LÉVY) 31,78% Sadrine PÉRUGA (FN) 7,59% Pierre BOULDOIRE (PS) 38,83%
... aux bureaux de la Peyrade : SUBIRATS (RPR) 9,53% Marc DEMAY (indépendant) 8,54% La Plurielle (P. LÉVY) 37,74% Sadrine PÉRUGA (FN) 9,24% Pierre BOULDOIRE (PS) 34,96%
Notons que Mme LICALSI qui se trouvait tête de liste (RPR) en 1995 était partenaire de la liste DEMAY. En revanche, celui-ci s’était désolidarisé de la gauche.
Deuxième tour le 18 mars 2001.
La liste DEMAY n’ayant pas obtenu le quota est éliminée et publiquement appele à voter pour la liste La Plurielle. Voici les résultats sur l’ensemble des 12 bureaux (9 à Frontignan ville, 3 à la Peyrade) : 70,98% de votants. Pierre BOULDOIRE 4071 suffrages 44,64% 22 élus Patrick LÉVY (la Plurielle) 3938 suffrages 43,18% 7 élus Alain SUBIRATS 1111 suffrages 12,18% 2 élus
133 suffrages d’écart en faveur de Pierre BOULDOIRE. Le score sérré explique la viguer, l’intéressement de cette élection.
L’ère CHAPPOTIN est définitivement révolue, PC-PS sont toujours en mésentente.
La majorité "BOULDOIRE" a réalisé : le groupe scolaire des Crozes, la rénovation du CES "Les deux pins", la Construction d’un CES à La Peyrade.
Les élections législatives de 2002 donnant une majorité absolue et au delà à la Majorité Présidentielle (UMP), les municipales prévues en 2007 s’annoncent très disputées, riches en rebondissements. Sans vouloir jouer au "devin", la droite locale formera certainement une liste plus solide, plus représentative. La gauche se verra dans l’obligation de se restructurer, sinon, son aveni sera incertain.
Nous terminerons ce chapitre de la politique locale et prochainement, nous entamerons la politique éconnomique de cette même période.
... à suivre.
Claude FROUNTIL pour ville-frontignan.com
Publié le vendredi 28 janvier 2005
Mis à jour le vendredi 4 février 2005
par Vincent BONNAL, Claude FROUNTIL