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[ Histoire de la ville ] La vie politique de 1947 à 1968

4 participants

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thierrysix

thierrysix
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La vie politique de 1947 à 1968

Donc de 1947 à 1953, la municipalité conduite par Georges AILLAUD doit se préoccuper de quartiers d’habitations détruits par le bonbardement du 25 juin 1944 (particulièrement côté canal-rue du port-place Jean Jaurès et près de l’église).

Ce matin là, à 10 heures, sous un ciel magnifiquement bleu, des avions américains avaient pour cible de détruire la raffinerie de pétrôle et leurs bombes s’écrasèrent quai du canal, rue du port et rue Lucien Salette. 39 frontignanais perdirent leur vie et on enregistra de nombreux blessés. L’enquête réalisée plus tard fournit cette explication : la fumée dégagée par les premières bombes gêna les pilotes d’autant qu’ils se trouvaient à 10.000 mètres d’altitude ; la direction du léger vent contraria le but initial. Aujourd’hui, pareille erreur ne se reproduirait pas ; les bombardements s’activent à de très basse altitude.

Les 12 et 13 août 1944, nouvelles alertes : l’aviation britanique intervient à la plage pour attaquer les blockhaus de fortification construits par les allemands. Il a été impossible de chiffrer les victimes même par les archives départementales.

Cette période d’après la Libération donnait l’impression qu’une entente cordiale, surtout sur le plan national, s’instaurait. L’éconnomie redémarrait lentement mais rationnellement. Cependant, sur le plan internationnal, la guerre froide entre l’Union Soviétique et les Etats Unis d’Amérique se faisait jour.

Les gouvernements commençaient à se succéder tous les 6 mois. De grandes grèves éclatent fin 1947. Jules MOLCH qui fut député de Sète, était devenu ministre de l’Intérieur. La GCT, pratiquement seul syndicat ouvrier, très puissante, se heurtait au gouvernement qui considérait que ses actions revendicatrices avaient un aspect politique, téléguidés à tort ou à raison par l’Union Soviétique. Cette grève dura deux semaines. Une répression acharnée s’intensifiait.

Inévitablement, ce contexte national eut des répercussions sur la vie politique des communes. Contrairement à ceux qui prétendent que la politique locale doit s’inspirer d’une gestion pure et simple, je peux affirmer qu’ils se trompent. Les mairies subissent les conséquences de la politique nationale. Frontignan ne fut pas épargné. Cet antagonisme latent, créé lors du Congrès de Tours en 1921 qui connut la scission entre socialistes et communistes, se concrétisait plus durement.

En 1951, nous assistions, lors des élections législatives, à une remise en cause de notre mode d’élection, à savoir la proportionnelle intégrale départementale.

Une loi votée par la majorité gouvernementale défiant la démocratie permettait un système dit d’apparentement qui consistait, avant le premier tour, de signer un pacte entre formations et partis politiques consentants de s’allier au deuxième tour. Seuls les candidats ayant obtenus les 50% de suffrages plus un au premier tour étaient élus, ce qui est logique avec le "scrutin d’arrondissement à deux tours".

Ainsi, seulement 10 députés communistes participaient à cette nouvelle législature sur 537 députés. Vu la loi, les autres n’étaient autorisés à se représenter du fait qu’ils avaient été exclus de "l’apparentement".

L’accord conclu du PS à la droite classique leur assurait une majorité écrasante à la chambre des Députés.

J’ai été obligé de relater ce fait historique pour expliciter et mieux comprendre l’avenir de notre politique locale qui en 1953 fut totalement boulversée.

Les répercussions ne se firent pas attendre : les instances dirigeantes du PC empreintes d’un dogmatisme et d’un sectarisme incompréhensible décident de présenter dans toutes les communes de France des listes homogènes, c’est à dire composées uniquement de membres et de sympathisants du PC (idée préconisée par Auguste Lecoeur, secrétaire national à l’organisation adopté par le Comité Central).

Quand au PS, animé d’un esprit de revanche, maneuvra avec l’ensemble de la droite. Une liste de "Défense des intérêts communaux" voyait le jour, des ingénieurs de la Mobil Oil et des représentants de la droite classique figuraient sur cette liste. Celel-ci était conduite pour la première fois par Philippe CHAPPOTIN qui n’était pas encore membre du PS.

Cadeau inespéré de la part du PCF, le résultat était connu d’avance. Le PC, malgrè un pourcentage de 33 à 35% était battu. Seul le maire sortant, Georges AILLAUD était élu, mais démissionnait dans les jours suivants. Le PC en porte seul, à mon avis, la responsabilité. Le PS se revigore.

En 1959, réélection assurée de la liste de CHAPPOTIN avec la même composition de la liste à quelques exceptions près. Notons la construction de la Halles des sports et de la piscine municipale en 1975.

Nous arrivons en 1965, un mois avant les élections. CHAPPOTIN propose dans sa campagne électorale de détruire "l’îlot St Paul", c’est à dire le centre du vieux Frontignan et créer un ensemble moderne (habitations, commerces et artisanats) mieux adapté pour l’avenir de Frontignan. A mon avis, c’était juste et intelligent. Je sais que certains Frontignanais ne seront pas de cet avis.

De toutes façons, par l’absence de concertation avec les interessés, les vieux frontignanais totalement opposés à ce projet, par leur vote, firent chuter CHAPPOTIN. Un autre critère plus politique s’ajouta à ce revers. Une troisième liste était partie prenante dans cette élection conduite par M. Hubert BRIVES, commissaire divisionnaire de la police à la retraite, d’origine Frontignanaise qui comprenait des frontignanais de souche.

Campagne électorale très mouvementée, le docteur Antoine RUGGIERO, messieurs RASSE (pharmacien) et Marius BENEZECH secrétaire du Secours Mutuel étainet co-listiers ou soutenaient cette liste.

La section socialiste dont le secrétaire se nommait Serge CROS, aujourd’hui décédé, mena une action très virulente par des tracts contre la personne du Dr RUGGIERO, sympathiquement connu et évidement capable d’amener des suffages. Un tract mémorable à son encontre intitulé L’oiseau ds îles : celui-ci était originaire de la Guadeloupe, avait fait ses études à la faculté de médecine de Montpellier. Installé chez nous depuis 1955, à mon sens, ce tract joua un rôle négatif et accentua la défaite de CHAPPOTIN.

Donc trois listes en présence : CHAPPOTIN (PS) et les conseillers municipaux sortants - Les communistes conduite par Charles BAGNE tout comme en 1959 et celle d’Hubert BRIVES. 1er tour : ballotage, 2ème tour : l’esprit de revanche persistait, les antagonismes perduraient : deux listes en présence : celle de la municipalité sortante et celle de M. BRIVES où participaient 5 communistes. Ces deux éléments (l’îlot de St Paul et la politique revancharde) chassaient CHAPPOTIN au grand désaroi du PS. Mais cette collusion BRIVES/PC sentait l’électoralisme à pein nez et ne permettait pas une entente même cordiale. M. CHAPPOTIN quittait la mairie sous les huées de 200 personnes. Brives réalisa le lotissement des "Terres Blanches" : groupe scolaire et 91 villas, projet émanant de CHAPPOTIN ; ses réalisations furent nulles ; il gérait la mairie comme il avait dirigé un commissariat de police. Il ne laisera pas un grand souvenir dans nos annales.

En 1970 se déroula l’élection cantonale. M. CHAPPOTIN, conseiller général sortant briguait un autre mandat ; BAGNE et BRIVES étaient également candidats. M. BRIVES néophyte à mon sens en politique était battu par CHAPPOTIN : un candidat non soutenu par une mouvance politique en aucun cas ne peut espérer l’emporter. Cette défaite causa la démission de M. BRIVES, mais entrana avec lui 5 conseillers de son équipe ce qui occasionna une élection complémentaire (le 19 avril 1970). Deux listes se présentaient : les communistes menée par Georges AILLAUD et le PS représentée par André DUBOIS. Résultat : DUBOIS 60%, AILLAUD 40%.

Une entente s’établissait entre ces nouveaux élus et une majorité des élus de la liste BRIVES, dont le docteur Michel ROGER qui devenait maire (le mandat se terminait le 14 mars 1971). M. René MICHEL, 1er adjoint, BAGUE 2ème adjoint. Celui-ci, 1er adjoint de M. BRIVES, devenait 2ème adjoint (sans vote du conseil) automatiquement vu la loi électorale.

Je me dois de souligner en conclusion de ce chapitre les tentatives de liste communes entre le PC et le PS en 1959 et 1965 qui ne se concrétisaient pas. Le PS prétextant que les propositions du PC se montraient trop ambitieuses, le PC (32 à 35%) réclamait 40% de candidats et le 1er adjoint, mais en réalité, le PS, avec des candidats du centre droit était certain de l’emporter. En 1953, 1959 et plus tard, reconnaissons que la droite classique s’accomodait de cette représentation municipale même dominée par le PS (car le PC était purement écarté) et donc acceptait cette solution.

Mais en 1965, à mon avis, le PS choisissait une mauvaise tactique en refusant d’incorporer sur sa liste le PC. Nous étions en présence de 3 listes, les données se trouvaient différentes, d’ailleurs, le résultat confirmait leur erreur.

L’anticommunisme perdurant, lassé, le PC acceptait cette collusion avec Brives, avec seulement 5 candidats sur 27, malgrè la présence de Charles BAGUE, 2ème adjoint. Les communistes feront figure de figurants. Leur stratégie devait s’avérer négative.

... à suivre.

Claude FROUNTIL pour ville-frontignan.com

Publié le vendredi 28 janvier 2005
Mis à jour le vendredi 4 février 2005
par Vincent BONNAL, Claude FROUNTIL

2[ Histoire de la ville ] La vie politique de 1947 à 1968 Empty la vie politique de 1947 à 1968 Dim 18 Fév 2007 - 20:58

gianni


Membre actif
Membre actif

Bonjour, ayant dejà plus de soixante ans j'ai connu toute ces périodes sauf celle de 1939 à 1945 , quels étaient les élus à cette époque mais peut 'être qu'il ne faut pas en parler, sujet tabout?

Pierrot34


Membre éclairé
Membre éclairé

Au lieu de Jules "Molch", ce ne serait pas plutôt Jules MOCH ?

frountil claude


Membre chevronné
Membre chevronné

Elisée Galabert fut maire du 26-08-1932 au 21- 03-1941

Pierre Guillon nommé par le gouvernement dev Vichy du 22-03-1941 au 21-08-1944.

Elisée Galabert du 22-08-1944 au19-05-1945.

Geoges Aillaud maire du 20-05-1945 au 09-05-01953.Ces dates historiques sont officielles .

frountil claude

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