Donc une certaine animation hier soir à la salle Voltaire où quelque 130-140 personnes étaient présentes pour écouter Christian Roger présenter son programme. Lequel, n’était pas encore arrivé sur le papier, il s’en est excusé, pour un problème de transporteur. Mais d’ici aujourd’hui ou demain jeudi, ce sera résolu.
M.Roger a commencé à parler de « développement durable », du fait de l’arrivée de 500 personnes par an à Frontignan. « Seulement, nous avons eu les investissements les plus faibles sur les 30 dernières années, avec 3,5 millions d’euros par an, alors qu’avant 95, on mettait 4,5 millions. …. » Et il a poursuivi : « Nous allons donc créer
I -1) sur le site de la Mobil une halte fluviale, avec des équipements commerciaux (hôtels, restaurants, commerces…)Le terrain est libre et n’est pas pollué puisque la cuisine centrale y est installée.
- Nous allons faire du photovoltaïque, pour rechercher des énergies nouvelles, sur l’ancien site de la décharge, recouvert de terre ( et prévu en espace vert, par l’actuelle municipalité NDLR)….Cette zone, qui ne sert à rien en ce moment, ne bougera pas pendant 50 ans. Un projet de pont ou de passerelle entre la Mobil et le quartier St Martin, est à l’étude (un tracé existe déjà) pour plus de sécurité pour les habitants.
Cette halte sera le premier projet qui sera lancé
2) La Coopérative du muscat : Les coopérateurs veulent un autre site, pour une installation plus moderne. Une partie du vignoble sera retirée de la production . La filière connaît en effet quelques difficultés aujourd’hui. Le rendement à l’hectare est passé de 30 à 22 hectos.Il faut aider les coopérateurs. Il faudra envisager une diminution du périmètre de l’AOC et le ramener à 700 ha (la rédaction n’est pas sûre du chiffre). Nous nous engageons à tout discuter pour répondra aux besoins de la filière.
3) On étudie la création d’un groupe scolaire au sud de la nationale. On a urbanisé mais rien prévu en matière d’équipements. Les besoins seront évalués en écoles, crèches et maisons de quartier, pour redonner de la convivialité, se retrouver et accueillir les nouveaux arrivants dans de bonnes conditions.
4) On ouvrira un volet économique important pour attirer les entreprises. A part le Barnier et la zone Sud, qu’est-ce qui a été créé ? La zone du Ponton sera une priorité pour nous.
5) En matière de logement : Très peu de social a été réalisé. Des loyers de 750 € par mois, c’est trop lourd. On a besoin de logements sociaux. Leur taux a fortement diminué.
400 logements sont prévus aux Pielles et au Soufre. Il faut 30% de logements sociaux.. Des personnes âgées sont aujourd’hui dans des grands appartements HLM et paient trop cher pour eux. Ces personnes iraient vers la nouvelle zone et laisseraient leur appartement à des familles plus nombreuses.
Aux Lierles, aussi, il faut un minimum de 20% de social.
II ) L’emploi : Pour la plaisance, le port est saturé.Il faut l’agrandir et voir ce qu’on peut faire au « Port des Pauvres »(à gauche du pont, en allant vers les Aresquiers NDLR)avec des commodités pour les petits bateaux, qui laisseraient des places pour les plus gros au port actuel.
Les professionnels du port sont au maximum de leur dévéloppement. Il faut les aider à se maintenir.
J’ai rencontré J.B. Giordano, le vice-président du port de Sète.La Région va investir 180 millions d’euros et passer de 4% à 14% d’aide. Frontignan doit s’intégrer aux projets, sans considérations politiques droite gauche, seulement dans l’intérêt des frontignanais.
Le Soufre : Il faut remettre le projet à plat. Il y a du mécontentement. Il ne faut pas ignorer les riverains. Il n’y a qu’un permis de démolir, pour l’instant. Le projet va être retardé si on s’enfonce dans les procédures juridiques. La concertation est à reprendre.
La route nationale (ou futur « boulevard urbain », qui traverse la ville NDLR) : Le projet coûtera 12 millions d’euros sur 6 ans. Il consommerait 3 années de mandat. Le projet sera remis à plat. Frontignan veut des routes carrossables pour les cyclistes, les handicapés…. ; on mettra moins d’argent mais là où il faut.
Sur les équipements et plateaux sportifs, les jardins d’enfants, les groupes scolaires, nous ferons 30 millions d’euros d’investissements sur le mandat
Les Mouettes : Ce qui en a été fait est une honte. Rien n’a été fait à cause de la montée des eaux ? Mais alors d’autres permis de construire ont été délivrés sur la plage
Ce littoral, justement, il faut le protéger. Tous les habitants seront mobilisés pour reprendre le chantier et se protéger, dès demain, de la catastrophe( à envisager en cas de montée des eaux).
(La possibilité d’une piscine a été aussi évoquée, mais du bout des lèvres, « en attirant les aides de l’agglo. NDLR).
Mais comment payer tout cela ?
- En maîtrisant les dépenses de fonctionnement. Nous passerons de 56 à 52%. Les frais de cabinet(avec ses directeurs), seront diminués de 50% pour arriver à 100 000€, l’entourage des compétences ( de C.Roger) compensant ces économies.
Les recettes : Sur la revalorisation de base, on ne peut rien. Par contre leur taux peut être maîtrisé. De 1996 à 2007, la taxe d’habitation a augmenté de 58%. Le problème N°1 pour les frontignanais, c’est le pouvoir d’achat. L’évolution du taux suivra alors celui du coût de la vie. Avec les économies côté cabinet, on fait la route nationale.
Les impôts locaux par rapport aux travaux engagés :l es premiers ont progressé plus vite et plus fort que les seconds. Nous allons inverser la tendance, pour redonner à l’impôt sa capacité d’investissement.
L’endettement de la ville a doublé au cours des 12 dernières années.
III ) La sécurité : Se protéger et s’en donner les moyens
La délinquance aurait baissé à Frontignan ? Il y a pourtant eu des incidents plus ou moins graves récemment. Il y a des moyens pour enrayer incivilités et petite délinquance. Si nous ne nous protégeons pas, nous deviendrons le réceptacle d’une délinquance venue de là où l’on se protège.
Comment faire ? Il faut plus d’effectifs de police municipale avec des plages d’ouverture plus larges.
La surveillance vidéo ? Il faut y regarder de près. Avec la zone bleue, les riverains vont se garer plus loin. Il faut éclairer et surveiller ces endroits(comme le parking de l’ancienne gare de marchandises, NDLR). Il faut réfléchir avec l’agglo pour la mise en commun de moyens (de surveillance) avec Sète et Balaruc.
IV ) La culture/
- le Roman Noir a dix ans. On est pour ou on est contre .mais nous ne ferons pas table rase de l’événement. Il faut étudier des évolutions possibles. « Faites bouger », telle sera la consigne que nous donnerons au Roman Noir.
- Même chose pour le Festival du Muscat : Il faut s’approprier cette manifestation, pour plus de convivialité et y trouver son compte. Le muscat est un pilier de notre identité. Il faut le protéger.
Pensons aussi à une sorte de café théâtre, à un site sur le net où les cultureux se reconnaissent et s’investissent, pour déboucher sur des petites animations, qui à l’image de ce qui se fait au bar « le Because »(Café littéraire NDLR) peut être multiplié par plein de petites initiatives, à soutenir, pour que vive cette ville.
Le festival des Sud, les jumelages avec Gaeta et le Portugal sont aussi des exemples à suivre pour se bouger.
Les jeunes qui se prendront en charge pour se bouger seront aussi aidés.
Voici, à 99% les paroles de M.Roger, avec en gras ce sur quoi il a semblé insister et les Notes De La Rédaction( NDL)R, pour apporter quelques précisions au passage.
Je réserve la dernière petite partie des questions du public pour la mettre à part tout à l’heure.
![Et voilà le projet de M.Roger Roger_10](https://i.servimg.com/u/f30/11/02/60/77/roger_10.jpg)
M.Roger a commencé à parler de « développement durable », du fait de l’arrivée de 500 personnes par an à Frontignan. « Seulement, nous avons eu les investissements les plus faibles sur les 30 dernières années, avec 3,5 millions d’euros par an, alors qu’avant 95, on mettait 4,5 millions. …. » Et il a poursuivi : « Nous allons donc créer
I -1) sur le site de la Mobil une halte fluviale, avec des équipements commerciaux (hôtels, restaurants, commerces…)Le terrain est libre et n’est pas pollué puisque la cuisine centrale y est installée.
- Nous allons faire du photovoltaïque, pour rechercher des énergies nouvelles, sur l’ancien site de la décharge, recouvert de terre ( et prévu en espace vert, par l’actuelle municipalité NDLR)….Cette zone, qui ne sert à rien en ce moment, ne bougera pas pendant 50 ans. Un projet de pont ou de passerelle entre la Mobil et le quartier St Martin, est à l’étude (un tracé existe déjà) pour plus de sécurité pour les habitants.
Cette halte sera le premier projet qui sera lancé
2) La Coopérative du muscat : Les coopérateurs veulent un autre site, pour une installation plus moderne. Une partie du vignoble sera retirée de la production . La filière connaît en effet quelques difficultés aujourd’hui. Le rendement à l’hectare est passé de 30 à 22 hectos.Il faut aider les coopérateurs. Il faudra envisager une diminution du périmètre de l’AOC et le ramener à 700 ha (la rédaction n’est pas sûre du chiffre). Nous nous engageons à tout discuter pour répondra aux besoins de la filière.
3) On étudie la création d’un groupe scolaire au sud de la nationale. On a urbanisé mais rien prévu en matière d’équipements. Les besoins seront évalués en écoles, crèches et maisons de quartier, pour redonner de la convivialité, se retrouver et accueillir les nouveaux arrivants dans de bonnes conditions.
4) On ouvrira un volet économique important pour attirer les entreprises. A part le Barnier et la zone Sud, qu’est-ce qui a été créé ? La zone du Ponton sera une priorité pour nous.
5) En matière de logement : Très peu de social a été réalisé. Des loyers de 750 € par mois, c’est trop lourd. On a besoin de logements sociaux. Leur taux a fortement diminué.
400 logements sont prévus aux Pielles et au Soufre. Il faut 30% de logements sociaux.. Des personnes âgées sont aujourd’hui dans des grands appartements HLM et paient trop cher pour eux. Ces personnes iraient vers la nouvelle zone et laisseraient leur appartement à des familles plus nombreuses.
Aux Lierles, aussi, il faut un minimum de 20% de social.
II ) L’emploi : Pour la plaisance, le port est saturé.Il faut l’agrandir et voir ce qu’on peut faire au « Port des Pauvres »(à gauche du pont, en allant vers les Aresquiers NDLR)avec des commodités pour les petits bateaux, qui laisseraient des places pour les plus gros au port actuel.
Les professionnels du port sont au maximum de leur dévéloppement. Il faut les aider à se maintenir.
J’ai rencontré J.B. Giordano, le vice-président du port de Sète.La Région va investir 180 millions d’euros et passer de 4% à 14% d’aide. Frontignan doit s’intégrer aux projets, sans considérations politiques droite gauche, seulement dans l’intérêt des frontignanais.
Le Soufre : Il faut remettre le projet à plat. Il y a du mécontentement. Il ne faut pas ignorer les riverains. Il n’y a qu’un permis de démolir, pour l’instant. Le projet va être retardé si on s’enfonce dans les procédures juridiques. La concertation est à reprendre.
La route nationale (ou futur « boulevard urbain », qui traverse la ville NDLR) : Le projet coûtera 12 millions d’euros sur 6 ans. Il consommerait 3 années de mandat. Le projet sera remis à plat. Frontignan veut des routes carrossables pour les cyclistes, les handicapés…. ; on mettra moins d’argent mais là où il faut.
Sur les équipements et plateaux sportifs, les jardins d’enfants, les groupes scolaires, nous ferons 30 millions d’euros d’investissements sur le mandat
Les Mouettes : Ce qui en a été fait est une honte. Rien n’a été fait à cause de la montée des eaux ? Mais alors d’autres permis de construire ont été délivrés sur la plage
Ce littoral, justement, il faut le protéger. Tous les habitants seront mobilisés pour reprendre le chantier et se protéger, dès demain, de la catastrophe( à envisager en cas de montée des eaux).
(La possibilité d’une piscine a été aussi évoquée, mais du bout des lèvres, « en attirant les aides de l’agglo. NDLR).
Mais comment payer tout cela ?
- En maîtrisant les dépenses de fonctionnement. Nous passerons de 56 à 52%. Les frais de cabinet(avec ses directeurs), seront diminués de 50% pour arriver à 100 000€, l’entourage des compétences ( de C.Roger) compensant ces économies.
Les recettes : Sur la revalorisation de base, on ne peut rien. Par contre leur taux peut être maîtrisé. De 1996 à 2007, la taxe d’habitation a augmenté de 58%. Le problème N°1 pour les frontignanais, c’est le pouvoir d’achat. L’évolution du taux suivra alors celui du coût de la vie. Avec les économies côté cabinet, on fait la route nationale.
Les impôts locaux par rapport aux travaux engagés :l es premiers ont progressé plus vite et plus fort que les seconds. Nous allons inverser la tendance, pour redonner à l’impôt sa capacité d’investissement.
L’endettement de la ville a doublé au cours des 12 dernières années.
III ) La sécurité : Se protéger et s’en donner les moyens
La délinquance aurait baissé à Frontignan ? Il y a pourtant eu des incidents plus ou moins graves récemment. Il y a des moyens pour enrayer incivilités et petite délinquance. Si nous ne nous protégeons pas, nous deviendrons le réceptacle d’une délinquance venue de là où l’on se protège.
Comment faire ? Il faut plus d’effectifs de police municipale avec des plages d’ouverture plus larges.
La surveillance vidéo ? Il faut y regarder de près. Avec la zone bleue, les riverains vont se garer plus loin. Il faut éclairer et surveiller ces endroits(comme le parking de l’ancienne gare de marchandises, NDLR). Il faut réfléchir avec l’agglo pour la mise en commun de moyens (de surveillance) avec Sète et Balaruc.
IV ) La culture/
- le Roman Noir a dix ans. On est pour ou on est contre .mais nous ne ferons pas table rase de l’événement. Il faut étudier des évolutions possibles. « Faites bouger », telle sera la consigne que nous donnerons au Roman Noir.
- Même chose pour le Festival du Muscat : Il faut s’approprier cette manifestation, pour plus de convivialité et y trouver son compte. Le muscat est un pilier de notre identité. Il faut le protéger.
Pensons aussi à une sorte de café théâtre, à un site sur le net où les cultureux se reconnaissent et s’investissent, pour déboucher sur des petites animations, qui à l’image de ce qui se fait au bar « le Because »(Café littéraire NDLR) peut être multiplié par plein de petites initiatives, à soutenir, pour que vive cette ville.
Le festival des Sud, les jumelages avec Gaeta et le Portugal sont aussi des exemples à suivre pour se bouger.
Les jeunes qui se prendront en charge pour se bouger seront aussi aidés.
Voici, à 99% les paroles de M.Roger, avec en gras ce sur quoi il a semblé insister et les Notes De La Rédaction( NDL)R, pour apporter quelques précisions au passage.
Je réserve la dernière petite partie des questions du public pour la mettre à part tout à l’heure.
![Et voilà le projet de M.Roger Roger_10](https://i.servimg.com/u/f30/11/02/60/77/roger_10.jpg)