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J’ai l’habitude de participer aux Virades de l’Espoir à Grammont-Montpellier. J’aime son ambiance. Son cadre vert. Et tous ces bénévoles qui se décarcassent toute cette journée pour proposer diverses activités aux petits comme aux grands, pour collecter quelques sous qui iront, petits ruisseaux, grossir les rivières qui alimenteront les crédits de la recherche pour cette maladie qu’est la mucoviscidose et que j’ai connue par le passé chez une petite élève qui en était affectée.
Je croyais avoir préparé mon coup, mais finalement, avec la semaine d’enfer que je venais de passer, je suis retombé dans quelques oublis qui m’ont quelque peu perturbé avant le départ. Des broutilles, mais je n’aime pas être pareillement surpris par mes maladresses.
Ça a commencé en arrivant sur le parking. J’ai cherché mon certificat médical partout, persuadé que je l’avais pris. Mais non, il était resté sur la table à la maison ! Alors courir sans dossard sans verser mon obole pour la cause de la mucoviscidose ? Ou payer et dire que je n’ai pas mon certif ?
A l’accueil du 5km ou je suis arrivé parmi les premiers, on tique un peu mais finalement on me donne une fiche d’inscription, en soulignant que « ce n’est pas normal » ! Mais je le sais bien. C’était une première pour moi. Mais comme l’un des gars de l’accueil me reconnaît comme habitué des courses du dimanche, ça passe…. !
Ensuite, les photos. J’en prends trois, puis quatre, puis plus rien. La pile est à plat ! Et de deux ! Alors, avec une heure devant moi, je trottine pour m’échauffer correctement car si le soleil brille, il souffle un petit vent frais d’automne qui a même renversé les barrières de sécurité de l’aire de départ. J’avais aussi oublié mon « poignet à clé de voiture ». Obligé de caser ma clé dans la petite poche du short. Pas évident….
Quant à la forme, eh bien on va voir. A part un petit jogging à bonne allure avec les amis du karaté le dimanche précédent, rien fait depuis, si ce n’est ……une semaine de reprise d’activité professionnelle qui m’a étonnement « boosté » moralement et physiquement. Alors, on va voir. Et 5km, ce n’est qu’un petit sprint !
Les files d’attente continuant à s’allonger jusqu’à l’heure du départ, ce dernier a été repoussé de quelque dix minutes, le bon Vincent Diaz officiant au micro du podium. Et à 10h30, alors que ça discutait encore sur la ligne de départ entre les 150 partants du 5km, Pan !!! Et c’est parti, sur les chemins, pistes et routes goudronnées, en zigzagant autour du parc de Grammont, le parcours ayant été un peu raccourci au dernier moment. Je prends un bon petit rythme et le garde, en collant même aux foulées de Mireille Py, que j’aurais peut-être suivie si je ne m’étais pas arrêté une première fois pour renouer une chaussure. Je m’arrêterai encore une fois plus loin, pour la même chaussure, la droite, alors que c’est la gauche qui lâche d’habitude ! Et je garde le rythme, jusqu’à l’arrivée, saluée par Vincent, qui en remet une couche avec mon diabète, mon livre et ce que je pourrais apporter à ceux qui voudraient discuter avec moi…Bien gentil tout ça, mais je n’ai toujours pas trouvé le prolongement concret qui répondrait aux gentils commentaires de Vincent….
Je ne traîne pas trop au ravitaillement
et repars tranquillement, la tête basse, de honte ( !) quand je croise la bonne Maryse Goudard, qui elle, entame son 2è tour des 10km. Je tourne un peu autour des stands où les activités prennent leur essor.
Je serai à midi à la maison, pour repartir vers d’autres activités et je découvrirai ce mardi le résultat sur « Temps Courses » : 72è sur 151, en 23 mn 04 et 2è V3 pour ne rien gâcher ! Incroyable mais vrai. Je voguais dans les fins fonds des classements. Me voici de retour vers des places « normales » !!!Et avec un temps inespéré, alors que 29 mn m’auraient comblé de satisfaction. Une éclaircie passagère ou un retour vers « l’avant », dans tous les sens du mot ? On verra sur 10km aux Foulées de Balaruc dimanche….
