Bon, puisqu'Aline m'a donné le feu vert( couleur du sujet!), c'est parti! Voici ce qu'on a pu lire dans Midi Libre le 28/11.Je rajouterai qu'il a été aussi question du problème de l'eau, de l'action qu'on "pourrait" avoir sur les élus et les conclusions optimistes:"On peut limiter les dégâts"(M.Météo France) et "la prise de conscience est quand même là" (M.Ifremer). Je rajouterai juste une petite note personnelle: les élus, c'est qui, sinon...nous?!
Une vérité qui dérange une pleine salle
Beaucoup d’anglophones, dans cette salle archi comble du Cinémistral jeudi soir, mais aussi, on a pu le constater lors du débat, beaucoup de gens sensibilisés par les problèmes planétaires de notre environnement. Ce qui était somme toute logique puisque Priscilla Schneider avait mis au programme « Une vérité qui dérange », le fameux film – exposé , en V.O., avec Al Gore, « l’ex-futur président des Etats-Unis ».
Tourbillons de chiffres, tornades de courbes ascendantes, ouragans d’images fortes, bref, véritable avalanche d’arguments d’un défenseur convaincu et convaincant d’une planète malade de toutes les croissances qui mettent en danger jusqu’à l’avenir du genre humain, ce film remarquable hurle haut et fort bien des mises en garde, des conseils et des décisions urgentes à prendre.
D’où ce débat qui s’est vite animé, malgré l’heure, autour de trois autres spécialistes, français et locaux eux : MM. Ginioux de Météo France, Halleux de l’association de protection de la nature de Sète, Frontignan, Balaruc et Sauvagnargues, de l’Ifremer.
Le pessimisme a vite fait surface mais aussi l’optimisme, avec tous ces « petits efforts que nous pouvons faire, à notre échelle, et qui multipliés, peuvent avoir des effets salvateurs ». « Mais cela a un coût (le solaire, le bio… ) » a-t-il été objecté, avant cet autre argument : comment toujours désirer « la croissance », quand ces efforts de chacun impliquent plutôt une…décroissance ?! Faut-il s’orienter vers un « développement soutenable », plutôt que « durable » ? Puis, à l’aube d’une campagne électorale, capitale, en France, sentons-nous les politiques très concernés par ces problèmes ? Et même si nous arrivons à ralentir le processus de destruction de la nature, sera-ce suffisant ? Voilà quelques échos de ce débat fort riche qui en a fait s’exprimer plus d’un(e), le côté optimiste du film se cantonnant dans le fait que c’est « le pays le plus pollueur du monde qui parle ainsi » !