L'Education, au café citoyen

Débat : L’Education au cœur du café citoyen





Intéressant à plus d’un titre ce deuxième « café-débat » organisé par « Désirs d’Avenir » et sa coordinatrice locale Yannie Coquery, jeudi soir au café des Sports, chez « Zizou ».

Ce sont une trentaine de personnes qui ont participé à cet échange de vues sur le thème de l’Education, thème qui a suscité de la part d’une majorité de participants venant du milieu de l’enseignement, bon nombre de propositions, certaines se retrouvant dimanche dans le programme de la candidate socialiste aux élections présidentielles.

Mais c’est le terrain de l’Ecole en France qui a soulevé bien des constats et des questions concrètes. Ainsi aux classes surchargées, aux « jeunes qui ne savent pas où ils vont », au développement de l’enseignement professionnel, à la bonne information et à l’orientation des élèves , ont succédé les termes d’ « emploi, formation permanente et participation des entreprises, précarité, chômage, qualification, moyens insuffisants, utilité des diplômes … » puis des propositions comme le service public de la petite enfance, l’école obligatoire dès 3 ans et emplois et bourses- tremplins pour les jeunes qui souffrent le plus dans certains secteurs, comme les CFA.

De plus, ce qui a conforté Mme Coquery dans l’idée de cette démocratie participative, c’est l’intervention de consommateurs du bar qui sont venus renforcer le concret de certaines situations en « apportant leur grain de sel » aux échanges du groupe, un bon exemple d’utilité de ces débats que la coordinatrice veut donc poursuivre.











Légende photo : Des échanges, du concret, des propositions

J'y étais aussi donc voici mon regard

« Désirs d’Avenir ». 2ème café citoyen d'inspitation socialiste à Frontignan.

Le débat est ouvert



Chez les socialistes, la démocratie participative se décline entre autres dans les cafés citoyens «Désirs d’Avenir» impulsés par la candidate Ségolène Royal pour alimenter son programme. A Frontignan, les organisateurs ont proposé le 2ème de ces cafés citoyens, jeudi dernier, au bar des sports. Après avoir débattu en novembre dernier de l’emploi et de la précarité, c’est sur la question de l’éducation qu’une trentaine de personnes s’est réunie. Des militants, des sympathisants, des «curieux»… Si quelques-uns étaient venus spécialement attirés par le sujet, c’est avant tout le besoin impérieux de débattre qui s’est imposé. «Peut-être plus encore que recueillir les préoccupations des gens pour les faire remonter à Ségolène Royal et leur faire connaître les propositions du projet socialiste, c’est leur permettre de participer et d’exprimer leur ras le bol qui est important pour moi» confie Yannie, la coordinatrice locale. «Je suis venue pour écouter et apporter ma contribution au débat» explique Alain. «J’attends de cette forme de réunion une ouverture sur le monde» dit Michel. Sandrine vient «m’informer et mettre mon grain de sel» et Henri souhaite «participer à un débat démocratique contre le pouvoir en place pour faire évoluer la société»…
Et en effet, quel que soit le thème proposé, le débat s’ouvre, les langues se délient, l’envie et le besoin d’échanger, de s’informer, de témoigner…, bref de participer transpirent.
Cette fois-ci encore, alors que le débat sur la formation et plus largement sur les perspectives et le travail s’enflammait, le feu a gagné la salle, les clients du bar s’en sont mêlés. Michel est ravi. «La preuve que la politique c’est l’affaire de tous, dans tous les lieux».